Dans un article du Monde [1], on apprend que deux avocats ont déposé plainte contre l’UE et ses États membres pour crimes contre l’humanité envers les migrants de Libye. D’après les deux plaignants, l’UE aurait orchestré l’interception et la détention de 40 000 personnes qui cherchaient à fuir le pays.
Pour les deux avocats, en permettant le refoulement des migrants en Libye, les responsables de l’UE se seraient rendus complices « d’expulsion, de meurtre, d’emprisonnement, d’asservissement, de torture, de viol, de persécution et d’autres actes inhumains, [commis] dans des camps de détention et les centres de torture libyens ».
L’un des deux avocats n’est autre que Juan Branco, Franco-Espagnol, dont la mission consiste à incarner la nouvelle opposition contrôlée au pouvoir en place [2]. Son associé, Omer Schatz, est Israélien. Il est membre du Global Legal Action Network (GLAN – Réseau mondial d’action juridique), une ONG qui a déjà engagé plusieurs procédures au nom des victimes de la politique migratoire de l’UE. Il est aussi maître de conférences à Science Po Paris. Pour compléter son profil d’idéologue « No Borders », soulignons qu’il a travaillé en 2018 pour Médecins Sans Frontières (MSF) [3]. Son profil Linkedin nous indique également que l’Open Society de George Soros fait partie de ses centres d’intérêts.
La plainte est effectivement dirigée contre l’UE et ses pays membres mais, s’il y a une condamnation, il faut avoir conscience que ce sont les contribuables des différents pays européens qui mettront in fine la main à la poche.
Au lieu de s’en prendre à Bernard-Henri Lévy qui a contribué à accélérer le chaos migratoire et l’exode massif de jeunes Africains vers l’Europe en encourageant Sarkozy à intervenir en Libye, les deux avocats, en phase avec la philosophie immigrationniste de Soros, adoptent une stratégie perverse et anti-populaire qui vise à punir les dirigeants qui prennent des mesures pour lutter contre l’immigration illégale vers l’Europe.
Une plainte contre les ONG qui encouragent les migrants africains à prendre des risques inconsidérés en mettant à disposition des bateaux-taxis vers l’Europe non loin des côtes libyennes serait beaucoup plus judicieuse. Mais voilà, ces deux avocats travaillent en parfaite complicité avec ces ONG et avec les mondialistes, destructeurs de l’identité nationale. Le but est de désarmer totalement les Européens face à l’invasion qu’ils subissent. Juan Branco a beau prétendre que Jacques Attali est son adversaire idéologique [4], il agit de concert avec lui sur la question migratoire. Tous deux cherchent à transformer la France en un gigantesque hôtel pour migrants [5].
Juan Branco démontre chaque jour un peu plus qu’il n’est qu’une imposture au service des puissants qui cherchent à détourner la colère populaire envers les nomades parasites pour cacher leur propre parasitisme.