On le connaissait réalisateur, trublion médiatique et militant anti-guerre et anti-armes à feu, mais Michael Moore a ajouté une nouvelle corde à son arc. Depuis vendredi 28 juillet et pour les trois prochains mois, il présente à Broadway une pièce dans laquelle il charge Donald Trump et appelle à une résistance civile et satirique contre le président américain. À New York, antre démocrate, son appel a été très entendu.
Accueilli sous les vivats, Michael Moore vient de présenter son ovni culturel au Théâtre Belcasco, à dix blocs à peine de la tour Trump. Seul sur scène pendant 1h30, l’Américain se livre sans filet dans une pièce humoristique « à propos d’un pays qui vient d’élire un fou ».
Le titre de la pièce « Les termes de ma capitulation » est trompeur car pour Michael Moore, au contraire, il n’est pas question de capituler.
« Je pense que c’est le premier président qui peut tomber grâce à l’humour. Il est si susceptible que ça ne devrait pas demander beaucoup d’effort pour le faire vaciller », explique-t-il.