Éric Zemmour présente une argumentation politique cohérente, même si elle semble violente pour beaucoup. Dans le « beaucoup » il y a les socialistes, les immigrationnistes, les musulmans, les gauchistes, les people, les journalistes mainstream, les hommes politiques lâches… En quelques années, l’essayiste a pris la place du dissident institutionnel numéro un, celle du dissident réel étant occupée par Alain Soral. Le discours de 32 minutes du samedi 28 septembre 2019 pose un avant et un après.
Effectivement, aucun homme politique sous la Ve République (après de Gaulle), mis à part Jacques Chirac en 1978 avec l’appel de Cochin, Jean-Marie Le Pen en 2006 avec le discours de Valmy et Alain Soral en 2009 avec son Marine m’a tuer, n’avait été aussi loin dans la cohérence, la clarté de l’argumentation et la vision à long terme. Sur bien des points, la réalité donne raison à Zemmour et c’est ce qui le rend si difficile à combattre, à droite comme à gauche, chez les nationalistes lucides comme chez les antinationalistes peu éclairés.
« Eric Zemmour est un vrai Pétainiste, quelqu’un qui articule la haine et la lâcheté ! » @Enthoven_R dans #CàVous ⬇ pic.twitter.com/Yvt0mQIt0f
— C à vous (@cavousf5) October 2, 2019
C’est pourquoi une approche fine est nécessaire, qui met sur la table et la cohérence du journaliste hyper médiatique, et ses incohérences ou ses manquements, car il y en a. La principale étant celle du « d’où tu parles », qui n’a pas l’air d’intéresser les identitaires qui se contentent du constat sur la France malade ou la France suicidaire. Comme Le Pen sur Antenne 2 il y a 35 ans, le constat est bon, même s’il est brutal, mais chez Zemmour la solution est mauvaise, puisqu’elle conduit à l’éclatement de la nation avec un affermissement du pouvoir sioniste. Et là on retombe sur le « d’où tu parles », voire « pour qui tu parles ».
- Caricature gauchiste bien-pensante qui bascule inconsciemment dans l’antisémitisme !
Le Monde a publié un éditorial engagé à fond contre Zemmour – « Zemmour et la haine télévisée » – en utilisant tous les arguments possible sauf le bon, et pour cause : Le Monde est un journal pro-sioniste. Il ne peut donc pas attaquer le sionisme de Zemmour. En revanche il peut attaquer son nationalisme puisque Le Monde est aussi antinational. Le problème c’est que les arguments gauchistes, qui ont trompé les Français pendant 50 ans, les trompent de moins en moins : les poches vides et la parole interdite, ils voient désormais où les a menés le gauchisme de pouvoir.
Il ne reste alors au journal des Marchés et des Lobbies que des miettes de jugements péremptoires, d’injonctions stériles et d’indignations grotesques qui ne font que confirmer et renforcer le positionnement de Zemmour.
« À son projet de guerre civile, il faut opposer une alternative, celle d’une France riche de la diversité de ses cultures et à l’avant-garde de la défense de l’universalité des droits humains. »
C’est tout le programme de SOS Racisme inspiré des droits de l’homme, bref, de la franc-maçonnerie antifrançaise, antichrétienne et du lobby sioniste depuis depuis trois siècles !
Incise : on ajoute toujours à l’expression « le journal des Marchés » brevetée par l’excellent canard d’extrême gauche, aujourd’hui disparu, PLPL (Pour lire pas lu), « et des Lobbies », car c’est la limite que les gauchistes ne franchissent pas, à l’image du Monde diplomatique, fort intéressant au demeurant.
Le Monde (non diplomatique) retombe dans son travers shoatique pour tenter d’éliminer un ennemi politique de taille, sauf que l’enfilage des points Godwin ne fonctionne plus aujourd’hui : c’est devenu contre-productif au possible. On dirait que la peur a changé de camp :
« On le sait depuis 1945 : les crimes contre l’humanité ont commencé par des mots. Ceux qui ont présenté les juifs comme un peuple inassimilable et menaçant dont la seule présence compromettrait une identité nationale immuable. Stigmatisation, exclusion, expulsion, extermination. “Au bout de la chaîne, il y a le camp”, a écrit l’auteur italien Primo Levi, à son retour d’Auschwitz. »
À bout d’arguments, le journal des Marchés et des Lobbies sort la carte Shoah, tellement usée, tellement tripotée, tellement retournée qu’elle ressemble à ces vieilles cartes de comptoir pliées sur tous les coins, salies par tous les doigts, et recouvertes d’une couche indestructible de molécules de clopes, de bière et de discours à moitié délirants.
Reconnaissons une chose à cet édito lamentable, c’est un petit éclair de lucidité, vite éteint par la ligne rouge :
« Manipulant et attisant des peurs réelles de tout temps liées à l’immigration, qu’il mêle à ses propres fantasmes post-coloniaux, il présente les musulmans installés en France comme l’avant-garde revancharde des ex-colonisés venus “remplacer” les “Français de souche”. Comme si la France n’était pas un vieux pays d’immigration riche de sa diversité, comme si “les musulmans” formaient une communauté uniforme au bord de la prise du pouvoir. »
Une communauté uniforme au bord de la prise de pouvoir… Il fallait aller un pas plus loin, et la chose était dite ! Car il existe une communauté uniforme, dans sa pensée, son influence, sa cohérence séculaire, et qui n’est pas au bord de la prise de pouvoir puisqu’elle le tient, et fermement. Elle ne le laissera ni à la communauté musulmane ni à la communauté chrétienne, et surtout pas à un mélange des deux. Elle compte justement sur un affrontement ou du moins une impossible entente entre ces deux communautés pour conserver son pouvoir antidémocratique ou oligarchique, c’est-à-dire la domination de peu sur beaucoup.
Le Monde perd complètement les pédales quand, à bout d’arguments, il propose d’interdire la parole à Zemmour comme elle est interdite à Soral :
« Éric Zemmour doit cesser d’être un “bon client” pour les journalistes et les médias qui les emploient. Il doit être traité pour ce qu’il est : un délinquant et un pyromane. »
Sacrebleu, le journal très libéral chantre de la Démocratie et de la Tolérance veut criminaliser et enfermer toute pensée différente de la sienne… La conclusion est digne d’un abruti qui n’a rien compris, qui ressort la même solution foireuse à des problèmes complètement différents :
« À son projet de guerre civile, de banalisation du racisme et de destruction des acquis de l’après-1945 – le refus de toute discrimination, l’unicité de l’humanité –, il faut opposer non pas des leçons de morale ou des anathèmes mais une alternative : une France fière d’attirer depuis des siècles des travailleurs étrangers et des persécutés, un pays riche de la diversité de ses cultures, à l’avant-garde de la défense de l’universalité des droits humains. »
On comprend que les journalistes du Monde ne veulent pas de la guerre civile – dans laquelle ils risquent de disparaître – mais ils ramènent à nouveau leur grande bouche pleine de droits de l’homme qui ont complètement merdé du fait du mensonge oligarchique (la société française est de façon structurelle sionistement raciste, il suffit d’allumer la télé pour voir qui tient les rênes, c’est pas les Blancs et encore moins Noirs et les Arabes) et de l’immigrationnisme qui détruit notre pays et sa singularité à petit feu.
Convoquer comme arguments les principes – « l’avant-garde de la défense de l’universalité des droits humains », soit le pire du progressisme – qui ont mené la France au désastre que l’on sait et que Zemmour détaille avec un vice consommé, c’est prendre les Français pour des cons définitifs.
Le petit peuple français doublement colonisé doit oublier la colonisation d’en haut pour s’en prendre à la colonisation d’en bas. Le grand remplacement d’en bas, on le sait tous, est le corollaire du grand remplacement d’en haut.
Le piège est en place, la pince se resserre, la pression monte, nous allons voir bientôt vers quel côté la résistance et la colère du peuple de France vont s’exercer.
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