Selon le Spiegel, Angela Merkel veut renforcer le pouvoir de la Commission pour s’assurer que les Etats de la zone euro font bien leurs « devoirs. »
Ceux qui pensaient qu’Angela Merkel avait mis de l’eau dans son vin de l’austérité, que l’Allemagne de l’après-élection ne sera pas la même et que, enfin, on avait saisi à Berlin que l’austérité seule ne pouvait pas tout faire en seront pour leur frais.
Selon le Spiegel de ce lundi, Angela Merkel et Wolfgang Schäuble - qui devraient rester en place quelle que soit l’issue des négociations avec la SPD - préparent un nouveau projet de modification des traités européens.
Renforcer le pouvoir de la Commission
L’idée est simple : renforcer le pouvoir de coercition de la Commission européenne pour faire respecter les engagements budgétaires des pays de la zone euro. Ces engagements, rappelons-le, ne sont pas seulement ceux compris dans le traité de Maastricht, mais aussi ceux inclus dans le pacte budgétaire, en vigueur depuis le 1er janvier et qui prévoit de limiter le déficit structurel des pays de la zone euro à 0,5 % du PIB à partir de 2018.
L’article du Spiegel n’est pas très loquace sur les détails, mais il évoque des « contrats » que devraient respecter les pays pour « améliorer leur compétitivité » et « respecter leurs engagements budgétaires. » Autrement dit, il s’agit d’inscrire dans le marbre les « réformes structurelles » et les « politiques d’ajustement » mis en place dans le cadre des plans d’aide accordés aux pays en difficultés financières depuis 2010.
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