Cet acte qui a eu lieu au cœur de la capitale mauritanienne été condamné par l’opinion nationale et internationale. Le miraculé est le président d’IRA (Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste), Biran Dah Abeid, célèbre, pour dénoncer, à travers des sorties et manifestations, les actes de violences, d’injustices et de racisme qui pèsent sur les noirs.
Initiative Pour Tous (IPT), basé en Mauritanie, a fait savoir que lors du sit-in de solidarité organisé, le 05 janvier 2012, par le Comité de soutien de Moustafa Limam Shafi’i, devant les locaux du ministère de la Justice à Nouakchott, un policier en civil a été pris, pour avoir dégainé un pistolet, par les vigiles du Comité de protection de Biram qui l’ont extirpé de la foule et présenté à la presse nationale et internationale, sur place pour la couverture de la manifestation.
L’Homme, présenté par certaines autorités, comme un fou, est un policier en activité qui connait bien le mouvement. Face aux militants et sympathisants déchaînées, il n’a dû son salut qu’à l’intervention du président d’IRA, M. Biram Dah Abeid, qui a invité ses vigiles à lui remettre son arme.
« Cet acte vient confirmer nos inquiétudes pour la sécurité des dirigeants du mouvement et l’information diffusée en début décembre, relative à un projet d’assassinat contre Biram », explique le responsable du mouvement IPT.
« Ce projet, rappelons le, explique M. Dieng, président de l’Initiative Pour Tous, nous été révélé par des proches du président de la République et devrait être confié à des hommes de la tribu Idey Chili. Face à cette situation, notre mouvement est très inquiet pour la sécurité de son président et exige la lumière sur cette tentative d’assassinat », dénonce le mouvement qui se réserve le droit de poursuivre l’agresseur devant la justice mauritanienne.
« Notre mouvement réitère sa solidarité au citoyen mauritanien Mustafa Limam Shafi’i et appelle à une plus grande mobilisation contre le mandat d’arrêt international, injustement, émis contre lui par le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
L’empêchement à Mustafa Limam Shafi’i de venir au chevet de son père malade, puis aux obsèques de ce dernier, décédé le 06 janvier, est un acte grave, anti religieux et inhumain », souligne l’IPT qui rend hommage à l’ensemble des leaders des partis de l’opposition, des parlementaires, de la société civile et des journalistes venus exprimer leur solidarité à l’opposant mauritanien (Mustafa Limam Shafi’i), exposé à une campagne, tous azimuts, de diffamation et de vindicte à l’échelle internationale.
Le policier qui tenté d’attenter à la vie de M. Dah, travaille à la Direction Générale de la sureté et se nomme Isselmou Ould Moamed El Moustaph. Brigadier, il appartient à la tribu Oulad Nasr. L’arme ainsi que le fugitif ont été mis à la disposition de la brigade de la garde nationale, présente sur les lieux.