La cheffe du Rassemblement national a cependant indiqué qu’elle préférait avoir recours à un vaccin « traditionnel ».
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« Je serais prête à me faire vacciner, mais je ne suis pas prioritaire », a déclaré sur RFI la présidente du Rassemblement national, en marge d’un déplacement pour soutenir un petit allié candidat à la présidentielle portugaise, André Ventura, patron de Chega.
« J’ai dit (en) décembre que je ne me ferai pas vacciner tant que mon médecin n’aura pas reçu les études du vaccin. (...) Aujourd’hui on a les études », a justifié la candidate à la présidentielle.
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Elle a toutefois précisé samedi qu’elle « préférait, si (elle a) le choix, avoir affaire à un vaccin traditionnel », fabriqués à partir de virus inactivés (polio, grippe), atténués (rougeole, fièvre jaune), ou tout simplement de protéines appelées antigènes, plutôt qu’à un vaccin ARN messager, c’est-à-dire à base d’informations génétiques.
Marine Le Pen a aussi souligné que les « personnes âgées, qui sont effectivement fragiles, (devaient) se faire vacciner le plus rapidement possible pour éviter précisément de subir la forme grave du virus ».