Depuis l’hôpital de guerre militaire de Mulhouse, le chef de l’État a annoncé un nouveau plan pour venir en aide aux malades. Un plan qui demande l’appui de l’armée.
C’est en chef de guerre qu’Emmanuel Macron s’est posé mercredi à Mulhouse. Le chef de l’État, masque chirurgical pour la première fois sur le visage, a longuement martelé le vocabulaire qu’il avait déjà employé face à la nation lors de sa deuxième allocution. Le mot « guerre » est ainsi de nouveau revenu à plusieurs reprises pour appuyer ses propos. Le président de la République s’exprimait depuis le premier hôpital militaire de guerre depuis le début de l’épidémie, monté en quelques jours pour soulager l’hôpital Émile Muller de Mulhouse.
Face à l’ampleur de la crise du coronavirus, Emmanuel Macron a annoncé le lancement de l’opération Résilience, qui vise à mobiliser les forces armées pour venir en aide aux malades. Dans un communiqué, le ministère des Armées précise :
« Cette opération militaire inédite sera dédiée au soutien des services publics et des Français dans les domaines de la santé, de la logistique et de la protection. »
Une opération distincte de Sentinelle
On connaissait déjà l’opération Sentinelle dédiée à la lutte contre le terrorisme. Créée en 2015 à la suite des attentats du 13 Novembre, cette task force de plus de 10 000 soldats, dont 3 000 en réserve, sécurise à travers le pays des points sensibles susceptibles d’être les cibles d’une attaque. L’opération Résilience sera « distincte » de l’opération Sentinelle, comme le précise le ministère des Armées.
Le communiqué reste toutefois assez pauvre en détail. Cette opération n’a pas vocation à aider policiers et gendarmes à faire respecter le confinement de la population pour enrayer la propagation du virus, souligne-t-on au gouvernement.
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