« Je veux lancer un message très fort pour appeler chacune et chacun à se faire vacciner », a lancé le président depuis Tahiti, où il a visité le principal hôpital de Polynésie française.
Emmanuel Macron a exhorté les Polynésiens, mais aussi l’ensemble des Français, à se faire vacciner, en visitant le principal hôpital de l’archipel aussitôt après son arrivée à Tahiti samedi soir (dimanche matin à Paris). « Je veux lancer un message très fort pour appeler chacune et chacun à se faire vacciner parce qu’on le voit sous toutes les latitudes : quand on est vacciné, on est protégé et on ne diffuse quasiment plus, en tout cas beaucoup moins, le virus », a déclaré le chef de l’État face aux soignants du Centre Hospitalier de la Polynésie française.
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« Chacune et chacun est libre de s’exprimer dans le calme, dans le respect de l’autre », a-t-il souligné. Mais « la liberté où je ne dois rien à personne n’existe pas » et celle-ci « repose sur un sens du devoir réciproque ».
« Ce n’est pas ça la liberté »
Concernant la vaccination, le chef de l’État s’est « félicité » que la France se prépare à passer « sans doute dans les prochaines heures le cap des 40 millions de primo-vaccinés », ce qui ne semblait pas possible « avant plusieurs semaines ». « Il y a une forte accélération, on doit continuer car il y a encore des doses (de vaccin) disponibles », a-t-il insisté.
« Si demain vous contaminez votre père, votre mère ou moi-même, je suis victime de votre liberté alors que vous aviez la possibilité d’avoir quelque chose pour vous protéger et me protéger. Et au nom de votre liberté, vous allez peut-être avoir une forme grave (du virus) et vous allez arriver à cet hôpital. Ce sont tous ces personnels qui vont devoir vous prendre en charge et peut-être renoncer à prendre quelqu’un d’autre (...) Ce n’est pas ça la liberté, ça s’appelle l’irresponsabilité, l’égoïsme », a-t-il aussi attaqué.
Il a en outre appelé à ce que le débat parlementaire sur le passe sanitaire, qui se prolongeait dimanche, « se fasse dans l’apaisement et l’efficacité », « jusqu’à ce que nous ayons un texte dûment voté qui sera soumis au Conseil constitutionnel ».