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Comprendre l’ingénierie oligarchique avec Lucien Cerise et Kontre Kulture : Neuro-pirates – Réflexions sur l'ingénierie sociale de Lucien Cerise
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Je vais l’expliquer plus simplement ( ou comme l’a expliqué Francis Cousin) : à mesure que se dématérialisent l’économie et le monde de l’argent, les peuples se dématérialisent à leur tour…Qu’est ce qui fonde l’identité politique, ethnique, historique et sociale d’un individu ? Ben sa valeur économique en fait ; c’est le véhicule par lequel nous existons et nous voyageons à travers les générations.
Aujourdhui, l’Argent, devenu électronique, n’a que faire des frontières, des races et des peuples ; l’individu transgenre en est le nouveau mètre étalon …
J’expliquais ce qu’était la conversion numérique binaire en décimale, une folasse m’a interpellé pour me demander pourquoi je ne parlais jamais des non-binaires. Je peux l’attester.
Une demi-heure plus tard, seul, j’ai été pris d’un fou-rire tellement cela se manifestait en dehors de toute logique.
Hélas non.
Remplacez "peuples" par "sociétés" et là on est d’accord...
« Qu’est ce qui fonde l’identité politique, ethnique, historique et sociale d’un individu ? Ben sa valeur économique en fait ; c’est le véhicule par lequel nous existons et nous voyageons à travers les générations. »
C’est un propos très très matérialiste. Surprenant de voir ça ici !
Il y a de nombreux exemples archéologiques et anthropologiques qui attestent du contraire. Les individus n’ont pas toujours été valorisés par leur valeur économique.
Du moment où l’homme a été réduit à la seule dimension de valeur technico-sociale, il peut lui arriver n’importe quoi.
Je vous aime bien Lucien mais là sur l’idée du vote je ne suis pas d’accord.
Tant que l’on continue à voter, on légitimise le système et donc on le fait perdurer car les gens continuent à dormir. Si au contraire, on veut qu’ils se réveillent, il faut arrêter de voter pour montrer que de toute façon ça ne change rien ; comme en Belgique où ils sont restés presque deux ans sans gouvernement. Alors s’il y a une prise de conscience peut-être se passera-t-il quelque chose. Je ne sais pas quoi, mais tout au moins au début une clarification du status quo et à partir de là tout est possible.
Cette fausse Démocratie est une vraie tyrannie. Elle contrôle tous les côtés de l’échiquier politique. Donc voter c’est faire perdurer l’illusion. Pour qu’une démocratie fonctionne il faut que les gens soient réellement intéressés, ouverts, curieux, instruits, conscients et qu’ils apprennent par eux-mêmes … d’où la lecture. Ce n’est pas le cas. Ils regardent la télé et Hanouna. 0 chance !
Et d’ailleurs, il faut se poser la question suivante : Pourquoi les personnages politiques sont-ils si fébriles quand il s’agit de nous faire voter. Du genre Sarkozy qui a « réussi à faire retourner les gens aux urnes ». Seraient-ils aussi intéressés à nous faire voter s’ils y risquaient quelque chose ? De perdre leur emploi ? D’être mis en prison par leur remplaçant ?
Autrement dit : Quand le loup indique une direction à l’agneau, il est sage pour l’agneau d’aller à l’opposé.
Autre réflexion profonde de Coluche : « Si les élections servaient à quelque chose, ça ferait longtemps qu’on aurait plus le droit de voter ».
Tout à fait. Parmi ceux qui ne votent pas, il y a ceux qui n’ont aucune pensée politique et il y a ceux qui en ont une très profonde. Je n’ai pas compris cette apologie du vote. Mais qu’est-ce que ça fout là, comme dirait l’autre. Autre citation complémentaire : "Ce qui compte ce n’est pas le vote, c’est comment on compte les votes" dixit Staline.
Exact, après la disparition de Jean-Michel, même en votant Biquette, j’ai peur que la grande banque nous refourgue un zoophile pour continuer ce spectacle.
Avec des gens comme vous, Macron a un boulevard devant lui pour un deuxième mandat.
JL29,
"avec ou sans nous" serait plus juste.
Mais Lucien Cerise a déjà expliqué ses positions et j’ai retenu que, pour les élections locales, les choses étaient différentes.
Merci Lucien pour votre travail et votre soutien aux GJ des les premiers jours.
Je partage ce que vous dites. J’aime le discours de Lucien Cerise sur son sujet de prédilection. Je ne suis pas du tout convaincu par ses arguments « politiques » en revanche. Je ne vois pas en quoi se déplacer le dimanche après midi pour voter Mélenchon, Pecresse ou même blanc nous rapprocherait du dégagisme indispensable !
D’un autre côté Thierry les derniers tsunamis politiques sont dus au vote : Le Pen au second tour en 2002, le non au référendum européen en 2005, Trump président des USA en 2017, le Brexit en 2017...C’est d’ailleurs ce qui les panique (en plus des phénomènes spontanés comme les Gilets jaunes)
Moi non plus je ne votais plus, j’y suis retourné.
Message à ceux qui s’estiment au-dessus du système électoral : qu’est-ce que vous allez faire concrètement, dans le monde réel, en dehors d’internet, du jardinage et des rêveries métaphysiques ou romantiques sur la révolution par les burnes ?
Cher Lucien, j’apprécie beaucoup votre travail, j’ai lu plusieurs de vos excellents livres cependant je ne partage pas non plus l’idée du vote vu qu’il n’y a personne de correct pour qui voter.
Si j’etais russe, je voterais bien évidemment Poutine, américain, Trump mais en France il n’y a absolument personne.
Le 7 janvier à 07:12 par Zacharie
Entendu, vous aurez donc votre part de responsabilité dans la victoire des mondialistes et transhumanistes, Macron ou Pécresse, et le génocide sanitaire.
J’entends ce que vous dites Lucien et qui est parfaitement rationnel. J’apprécie votre travail, votre volonté de nécessaire pragmatisme et le refus de toute démagogie. Fut un temps où je votais pour absolument toutes les élections, et j’ai cessé de le faire suite à un déménagement mais aussi parce qu’il commençait à y avoir un sérieux arrière-goût de pisse (comme dirait un certain humoriste). Et par flemme aussi il faut bien l’admettre (j’ai l’impression d’être à confesse !). Tout ça pour dire que, une fois acceptés vos arguments (ce que je fais bien volontiers), reste cependant une question importante, à savoir comment éviter l’éparpillement du vote des gens qui se déterminent comme « souverainistes » (pour faire court) sur les candidats censés plus ou moins incarner le dit souverainisme. Mettons grosso modo Philippot (malgré des réserves, le plus méritant et de loin sur la séquence actuelle), MLP (oui je sais ça fait mal !), et Zemmour (ça fait mal aussi). Quoi que l’on pense il y aura un éparpillement de vote problématique. On en revient donc, mais sans rire cette fois, à la question du « Qui ? ». Cordialement.
JLD,
c’est vrai mais les anglo-saxons ont une liberté que n’ont pas les européens et continentaux.
Chez nous, il y a l insurmontable barrage au fasciiiiiiisme...
Voyez Salvini. Il a pourtant bien édulcoré sa prose et son programme...avec de bonnes raisons (souvenir de Gladio ?)
Au plan local, il est sans doute encore possible d agir ? Lucien Cerise a dit qu’il était déjà plus difficile de truquer les scrutins.
Ps : nous avons tenté (avec des camarades GJ) de monter une liste indépendante lors des municipales 2020 et même "mené campagne".
Le niveau d’analphabétisme politique est abyssal. J’ai examiné le phénomène paramilitaire et révolutionnaire sous ses divers aspects, c’est-à-dire le coup d’État, le putsch, le "regime change", les révolutions colorées. Maintenant, question à ceux qui fantasment sur la révolution : demandez-vous une seconde pourquoi les révolutionnaires ont, de toute façon, toujours un parti politique en plus de leur organisation paramilitaire ? Et, surtout, en plus de leurs sponsors étrangers, que nous n’avons pas.
Je ne sais pas à qui s’adresse votre dernier message Lucien. En tout cas je n’ai pour ma part jamais fantasmé je ne sais quelle vague « révolution ». Par contre j’aurais aimé connaître, votre réflexion autour de l’éparpillement des voix qu’induit le fait de candidatures souverainistes trop nombreuses. Autrement dit, pour qui est-il selon vous le plus pragmatique de voter au premier tour ? Sans même aborder la question de savoir comment les élections vont se dérouler concrètement (ce que nul ne peut savoir à l’avance), ce qui pourrait changer radicalement la donne. J’avais déjà ces interrogations avant mais j’y pense d’autant plus depuis l’écoute du dernier « Panorama actu » de Radio méridien zéro. Cordialement.
Le 7 janvier à 20:16 par Eric
Il ne suffit pas de voter, il faut être dans une dynamique de prise du pouvoir. Il y a trois rapports au pouvoir. 1) Fuir le pouvoir, dans la métaphysique ou le jardinage, ce qui revient à laisser l’ennemi avancer. 2) Critiquer le pouvoir, dans la métapolitique et la réinformation sur internet ou avec des manifestations de gilets jaunes, ce qui est déjà mieux que fuir le pouvoir, mais qui reste impuissant et qui sera bientôt « canceled ». 3) Prendre le pouvoir : il n’y a pas de solution idéale toute faite, mais au moins on a un objectif concret, et non pas théorique ou idéal, ce qui permet de définir des solutions concrètes et relatives par élimination, en fonction de ce que l’on peut faire réellement et pas de ce que l’on veut. Le système électoral - non pas seulement voter mais prendre sa carte et militer - fait partie de ces solutions contextuelles, qui seront peut-être annulées elles aussi, car la démocratie pose un problème croissant au pouvoir non-élu. On verra plus tard si les dates et le processus électoral normal sont respectés et qui est le mieux placé pour battre Macron-Pécresse.
Merci Lucien pour votre participation à cette discussion. Je n’avais jamais envisagé le vote comme solution. Ce que avez dit sur les révolutions de couleur, putsch et coup d’État sont très intéressants. Vous avez raison quand vous dites que les organisations militaires ont également une branche politique.
Ça change ma vision du vote.
Merci pour votre réponse Lucien. Il est évident que le vote ne suffit pas à soi seul (ça se saurait). Sans doute nécessaire mais loin d’être suffisant comme vous le dites à votre manière. Reste que la question que je posais est toujours en suspens dans la mesure où celui ou celle dont vous dites qu’il serait le mieux placé pour battre Macron ou Pécresse peut fort bien et tout simplement ne pas se trouver au second tour du fait de l’éparpillement que j’évoquais et qui est inévitable. La situation est pour le moins compliquée. Merci pour le partage de vos réflexions. Bonne journée à vous.
En conclusion de cet entretien, Lucien Cerise déclare à peu près que si l’on n’est pas capable de tenter une révolution dans les urnes (donc d’aller voter), on ne saurait la tenter avec les burnes.
Cela a l’air logique, mais je ne suis pas d’accord. Et puisqu’il fait une comparaison (les "burnes" symbolisant le courage, qui n’est pas l’apanage des mâles), j’en prendrai une autre. Est-ce qu’Alexandre, qui n’était pas capable de dénouer le nœud gordien, a été incapable de le trancher ? L’Histoire est remplie de coups d’État qui ont précédé l’élection - la "légitimation" - de celui qui les avait accomplis par la force, et non par les urnes. Guillaume d’Orange n’est reconnu par Louis XIV comme roi d’Angleterre qu’au traité de Ryswick (1697), alors qu’il la gouverne depuis 1689.
Il existe une catégorie d’humains que L. cerise semble oublier, qui reculent devant les pièges à cons du système en place (cf le titre d’un essai de Sartre), mais qui lui rentreront volontiers dedans. Une catégorie d’humains que finit par impatienter l’éternelle déception des élections truquées - truquées dans les sondages, dans les débats, dans les promesses, quand ce n’est pas dans la falsification des résultats.
Donc je ne prétends pas qu’une révolution soit actuellement possible, mais je pense que la participation au vote n’est pas garante de notre avenir politique.
On pourrait même dire le vote ne fait plus partie du sérieux politique ou de la question politique envisagée sérieusement. C’est une solution d’athéiste, d’incroyant... Si on est Français on ne peut pas être républicain, et ce n’est pas une question d’adaptation ou d’inadaptation mais de cohérence historique, et oserai-je dire, spirituelle, car la France est une affaire de coeur qui mérite mieux qu’une signature sur un bout de papier.
Réponse à "masque de chair" et "poï poï" : et donc, qu’est-ce que vous allez faire, en dehors d’internet et de discuter sur le sérieux en politique ? Je veux du concret, pas des paroles, je demande ce que vous allez "faire", pas ce que vous allez "dire" ou "penser".
Pourtant dans cette interview vous étiez littéralement invité à dire ce que vous pensez. Y’a un arrière-goût de pisse partout en fait, tout de même merci de nous affuter les papilles.
@Lucien
Surtout ne pas aller voter, ce qui est la moins pire des choses.
Quoiqu’il arrive les élections sont et seront truquées par de multiples paramètres dont le fameux 2ème tour qui est déjà une ingénierie sociale bien républicaine qui interdit tout effet de surprise, etc.
Même si elles n’étaient pas biaisées, pour 1 vote Alain Soral, 100.000 vote de téléspectateurs d’Hanouna.
Ne tout simplement pas s’exciter comme depuis bien longtemps.
Un petit rappel bien connu de certaines boîtes et administrations
« Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »
Henri Queuille
Le 7 janvier à 19:18 par Silence Radio
« Pourtant dans cette interview vous étiez littéralement invité à dire ce que vous pensez. Y’a un arrière-goût de pisse partout en fait, tout de même merci de nous affuter les papilles. »
–Quand je suis invité à dire ce que je pense, je réponds parce que je suis poli. Ma réponse consiste à dire : arrêtez de penser, arrêtez de parler, et agissez pour prendre le pouvoir. Cf, ma réponse à Eric.
Le 7 janvier à 17:54 par bulletintamare
« @Lucien Surtout ne pas aller voter, ce qui est la moins pire des choses. »
–On ne peut pas ne pas voter. Il est impossible de sortir du système électoral. Pourquoi ? Parce que même quelqu’un qui ne vote pas subira les conséquences du vote des autres. Quelqu’un qui ne vote pas sera rattrapé par les conséquences du vote des autres. En fait, quelqu’un qui ne vote pas laisse les autres voter à sa place. Quelqu’un qui ne s’exprime pas laisse les autres s’exprimer pour lui. Quelqu’un qui n’occupe pas un certain espace laisse les autres occuper cet espace. Autrement dit, ne pas voter, c’est voter pour le favori, selon le principe « Qui ne dit mot, consent ». Vous allez donc voter pour Macron-Pécresse.
Précision tout de même, même si vos interventions sont toujours intéressantes vous ne m’avez pas véritablement répondu. C’est une réplique de votre part mais pas une réponse à la question posée qui était de savoir quel serait selon vous, des candidats dits souverainistes, le plus à même d’être solide au second tour contre une Macron ou un Pécresse. Vous dites qu’il faut agir, on est d’accord mais la question posée est de savoir comment bien agir (ici électoralement) parce que voter en soi ne veut rien dire.
Le rapport de force radical s’impose. Participer à la farce électorale relève au mieux de l’idiotie au pire de la lâcheté. Ces gens-là ne comprennent que la sang qui coule, on le fera couler à verse, le leur. La peur va bientôt changer de camp.
Réponse à Éric : il me paraît impossible pour l’instant de donner une consigne de vote puisque l’on ne sait même pas encore qui va se présenter. Attendons d’avoir la liste définitive des candidats réels et non supposés.
Réponse à C4 : le plus probable est que vous n’allez rien faire du tout, hormis des paroles sur internet qui n’empêcheront pas Macron-Pécresse de gagner. Et si vous passez à l’acte, vous serez qualifié de terroriste d’ultra-droite, c’est la nouvelle mode, et vous rentrerez finalement dans la case de l’opposition contrôlée.
Le 10 janvier à 13:58 par Eric : « en effet les choses sont loin d’être définitivement fixées, cependant il peut paraître peu probable que Philippot, MLP et Zemmour ne soient pas présents. Et quand bien même, vous pourriez avoir un avis même si les choses peuvent toujours changer et votre avis avec. »
Réponse : on verra le 4 mars, date limite de dépôt des candidatures, qui est candidat. Il n’est pas du tout acquis que les personnes que vous mentionnez puissent se présenter. Pour vous donner un avis « probabiliste » : il faut soutenir tous les leaders politiques qui se sont prononcés contre le passe vaccinal. Il y a les trois que vous mentionnez, plus quelques autres.
Le 10 janvier à 15:02 par C4
« Voter c’est abdiquer, E. Reclus. Lucien Cerise n’a aucun argument contre l’énoncé dont il ne peut pas ignorer l’existence... »
Réponse : effectivement, j’en ai fini avec l’argumentation, c’est-à-dire les discussions. Je suis en « mode survie » et la seule question que je me pose est d’inspiration survivaliste, c’est-à-dire purement pratique et pragmatique : dans l’urgence, qu’est-ce que j’ai autour de moi, dans mon environnement immédiat, pour faire quelque chose qui me soit accessible ? Ce qui exclut les spéculations romantiques qui vous font tourner la tête.
Cher Lucien,
Là est l’erreur, de voir de la « spéculation romantique » (un lointain domaine de recherche o tempura o mauresque (sic)), comme échappatoire oiseux face au choix du réalisme le plus radical que la subversion des parasites au pouvoir à tous nous oblige chaque jour davantage.
L’union sacrée (je pèse mes mots) devrait s’imposer parmi les vrais patriotes, alors que la menace se fait plus imminente, de voir nos consciences et nos corps toujours plus assujettis, avec la complicité plus ou moins active du Français d’élevage. En dépit de sa tendance atavique à la violence gratuite envers un prochain plus vulnérable (parce que minoritaire), celui-là fera tranquillement là où on lui dira de faire, faute de quoi une neutralisation en bonne et due forme devrait assez naturellement dissuader les suiveurs...
Contrairement à nos ennemis mortels, j’ai pour ma part un trop grand respect de la vie pour ne pas voir que c’est le dernier recours de la privation de la leur à quoi ceux-là nous poussent, qui ne s’arrêteront que contraints et forcés par une instance armée que la logique des mandats électifs qui n’auront eu de cesse de nous priver à chaque échéance d’un peu plus de nos libertés fondamentales, aura patiemment aguerrie...
Un jour ou l’autre, faute de n’avoir pas su convaincre par les urnes (en raison de la farce qui entoure les processus législatifs d’une République parasite et hypocrite par essence), il faudra faire le choix nécessaire de contraindre ceux-là par les burnes (pour reprendre l’audacieuse et virile sémantique du Boss). Ce n’est pas de gaieté de cœur que je suis arrivé à telle conclusion, croyez-moi, mais de choix, il n’y en a pas d’autre.
Le 10 janvier à 20:35 par C4
"Un jour ou l’autre, faute de n’avoir pas su convaincre par les urnes (en raison de la farce qui entoure les processus législatifs d’une République parasite et hypocrite par essence), il faudra faire le choix nécessaire de contraindre ceux-là par les burnes (pour reprendre l’audacieuse et virile sémantique du Boss). Ce n’est pas de gaieté de cœur que je suis arrivé à telle conclusion, croyez-moi, mais de choix, il n’y en a pas d’autre."
Je répète la question : vous parlez de faire quelque chose, mais est-ce que vous pouvez le faire ? Si oui, vous serez arrêté avant d’avoir commencé par les services de renseignement qui lisent ce forum et qui ont déjà remonté à votre identité. Si non, vous êtes victime d’un biais psychologique courant, une ivresse du langage rendue possible par le langage lui-même, dont la particularité est de ne pas être forcément indexé sur du réel, ce qui rend possible la poésie et la métaphysique, ainsi que les bulles spéculatives du genre "vengeur masqué" ou "révolution par les burnes", etc.
C’est vrai Lucien que la période que l’on vit amène à être prudent quant aux prévisions car tout peut arriver. J’essaie à mon petit niveau d’aider des gens que je sens fragiles (du fait de situations personnelles qui le sont aussi) à ne pas céder aux injonctions/injections en usant de toutes sortes d’argumentaires les plus simples et convaincants possible (du moins je m’y efforce) mais ce n’est pas toujours facile. Pour le vote, on verra en effet le moment venu.
Monsieur Cerise, merci pour vos propos. De mes anciennes études en sociologie, j’avais appris les "comment" de la fabrique du consentement et des croyances. 30 ans plus tard, il m’est venu à l’esprit que s’il y avait un "comment", il y avait sûrement un ’pourquoi" ?
Le mysticisme (cette science de l’intérieur) est alors arrivé. Swami Atmananda Udasin évoque dans "la nature de l’éveil" ce point : "Le mental est un corps subtil, mais il n’est pas conscient. C’est parce qu’il est illuminé par la Conscience qu’il donne l’impression d’être conscient (à 27’20)".
J’ai pu expérimenter qu’avec un travail de méditation poussée, on est en capacité d’observer sa pensée. Je ne peux pas être ce que j’observe.
Il est également vrai que quand vient l’heure du sommeil, ma pensée s’éteint et qu’une intelligence plus profonde continue à assurer la maintenance du corps (comme elle le fait à l’état d’éveil, la pensée ne fait que ... penser).
Cet aspect non conscient du corps mental expliquerait pourquoi il est manipulable, par des techniques éprouvées. Comme une pâte à modeler, à qui l’on donne la forme souhaitée.
C’est l’ensemble de nos conditionnements qui a créé notre personnalité, l’égo, qui n’est en fait qu’une fiction, fiction utile pour naviguer dans la vie, mais fiction quand même.
Notre vraie nature est plus profonde, le vrai capitaine du navire est silencieux.
Merci de votre avis si vous passez par là.
J’ai eu également la même experience que vous et je peux donc confirmer que la conscience est indépendante du mental ( ou chitta ). Je peux aussi dire qu’avant que cette conscience ne decroche au moment du sommeil, ma respiration devient differente comme dirigée par pilotage automatique. Donc oui, nous sommes bien plus que ce vehicule physique.
« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. »
Georges Bernanos
Nous assistons aujourd’hui à la naissance d’une civilisation inhumaine qui ne saurait s’établir que grâce à une vaste, à une immense, à une universelle stérilisation des hautes valeurs de la vie.
C’est l’absence d’Amour avec un grand A.
« Celui qui tiendra jusqu’au bout sera sauvé. »
Et sans Esprit il n’y a pas de génie. L’homme est désormais en minorité et du moment où l’homme a été réduit à la seule dimension de VALEUR technico-sociale, il peut lui arriver n’importe quoi.
Hélas, en réalité c’est « un crime organisé contre l’esprit »... Nous vivons un temps où l’homme se prosterne devant le soleil électrique comme un barbare. Satan veut nous donner un tel pouvoir : l’accroissement de la puissance matérielle de l’homme, parce que le démon, par définition, peut agir sur nos SENS, sur la chair, sur la matérialité de l’homme. Ainsi donc, s’il décuple la puissance matérielle, celle-ci sera forcément à son service, quoi qu’on fasse, car de l’autre côté, le Seigneur agit à l’inverse : il décuple la puissance SPIRITUELLE de l’homme, le fameux homme intérieur. Comme sur une balance, non seulement le déséquilibre entre matériel et spirituel s’accentuera, mais puisque la puissance matérielle s’auto-alimente, elle finira par éliminer la totalité de l’homme spirituel, parce que sa croissance est sans fin.
Et la finalité de cette croissance, nous dit Bernanos, c’est le PROFIT
Du moment où l’homme a été réduit à la seule dimension de VALEUR technico-sociale, il peut lui arriver n’importe quoi.
La société technique travaille exclusivement d’après des lois techniques -en maniant seulement des abstractions, des PLANS
et ayant une seule morale : la production.
La civilisation technique dans laquelle nous baignons n’est ni anodine, ni normale ni souhaitable parce qu’elle est le SIGNE d’un formidable changement de paradigme pour l’homme qui lui sera fatal ; fatal parce que cette civilisation est un des signes les plus VISIBLES du règne de la bête, autrement dit de l’Antéchrist.
Oui nous assistons à la naissance d’une civilisation inhumaine qui ne saurait s’établir que grâce à une vaste, à une immense, à une universelle stérilisation des hautes valeurs de la VIE
« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. » Georges Bernanos
Le 5 janvier à 17:53 par agarin
Réponse : vous vous posez des questions que l’on peut se poser en temps de paix. Si vous vous intéressez à l’orientalisme, je vous rappelle que la Bagavad-Gita a pour scène de théâtre un champ de bataille.
En temps de guerre, organiser des scrutins a souvent donné lieux á des bains de sang. Maintenant, perso, je suis de plus en plus convaincu que les présidentielles n’auront pas lieu. En tous cas, pas à la date prévue et si je ne me trompe pas, ça va brasser sérieusement.
Dans cet interview l’interviewer bavard parle plus que l’invité, et étale ses concepts ce qui m’intéresse moins que le discours de Lucien Cerise. C’est agaçant. Il devrait s’effacer comme le fait Alexis du site Des paluches et des bouquins.
Merci à Lucien pour son intervention. J’ai bien aimé son développement sur la sélection naturelle.
C’est vrai, c’est très juste.
Pour reprendre la notion exprimée par Lucien Cerise concernant un point faible du transhumanisme, c’est vrai que la digitalisation forcenée du tout, ça ne marche pas et ça fait du bien de l’entendre... Surtout quand on le constate dans sa propre vie, face au lavage de cerveau des masses, qui elles sont convaincues que l’informatique ne peut que nous mener vers un monde de perfection. D’un autre côté, les maîtres comptent énormément sur l’IA, supposée aplanir tous les défauts qui sont bien entendu attribués au facteur humain. Rappel : l’IA, même si on cherche à nous confondre sur les termes, veut bien dire "intelligence artificielle" et non "conscience artificielle".
Quant au projet en soit, il a assez visiblement un côté mystique et pas des plus gais car on parle de personnes qui, sans qu’on puisse connaître parfaitement leurs croyances parce qu’on ne les observent que de loin, s’imaginent qu’elles sont appelées à devenir des dieux. Le transhumanisme leur donnerait un pouvoir dont aucun être n’aurait pu rêver jusqu’à maintenant, dans un environnement qu’elles contrôleraient complètement et dans lequel elles pourront modifier tous les choses qui ne leur plaisent pas, ou ne leur plaisent plus... Elles seraient détentrices de toutes les clés et pour elles, le transhumanisme est la voie d’accès à leur consécration absolue.
Puis pour revenir sur Elon Musk, je ferais très attention à ce personnage car s’il dénonce l’IA, c’est pour que nous nous unissions à la technologie et "ne pas en devenir ses toutous". Il l’a d’ailleurs dit dans un tweet, "Si on peut pas la vaincre, allions-nous". C’est bien un transhumaniste, même s’il joue le rôle de l’opposant sympathique. Comme on a la gauche ou la droite, les Beatles ou les Rolling Stones, Coca ou Pepsi, McDo ou Burger King, Superman ou Batman, etc. Des faux choix qui mènent au même résultat.