L’Assemblée nationale examine actuellement la loi logement. Des députés bretons proposent un aménagement de la loi Littoral. L’idée est de donner plus de pouvoirs aux maires et de densifier l’urbanisation dans les fameuses « dents creuses » très répandues sur nos côtes.
En 1986, la loi Littoral était votée à l’unanimité par les parlementaires français. Une exception en Europe et un projet avant-gardiste à l’époque. Elle inscrivait dans le marbre un grand principe : la protection de l’environnement prime sur la construction. Concrètement depuis 32 ans, dans 1 212 communes, il est interdit de sortir des lotissements en rase campagne ou de construire dans la bande des 100 mètres à proximité d’un rivage.
La fin des « dents creuses » ?
Mais la crise du logement et le développement démographique des communes littorales sont passés par là. Des enjeux que souhaite prendre en compte la loi logement dite « loi Elan » actuellement examinée par l’Assemblée nationale. L’objectif désormais est de « construire plus, mieux et moins cher ». Ce qui aurait une incidence directe sur la loi Littoral.
Le député du Morbihan Hervé Pellois, soutenu par la plupart des députés bretons, défend un amendement qui vise à densifier l’habitat dans les hameaux très répandus dans notre région en comblant notamment les « fameuses dents creuses ».
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En guise de souvenir...
La-Faute-sur-Mer (85, Vendée), nuit du 27 au 28 février 2010 : la tempête Xynthia souffle, soulève les eaux, et engloutit des centaines d’habitations qui n’ont pas respecté la loi Littoral... Huit années de procédures viennent de s’achever en mai 2018.