Après une offensive terrestre il y a deux semaines, les miliciens de la coalition Fajr Libya (Aube de la Libye) ont pris la mer pour atteindre leur objectif de contrôler des terminaux pétroliers dans l’Est du pays.
Les combattants jihadistes ont utilisé des vedettes rapides pour pénétrer la zone d’Al-Sedra, plus grand terminal pétrolier libyen, Ras Lanouf et Brega : une zone qualifiée de « croissant pétrolier » où la production a chuté à 350 000 barils par jour au lieu de 800 000 barils par jour avant l’offensive.
Les hostilités se sont étendues à la ville de Syrte où des exactions ont été commises sur des chrétiens coptes, en marge des combats autour d’une centrale électrique, auxquelles ont pris part les hommes du bataillon 136, des membres d’une tribu loyale au général Khalifa Haftar, qui a mobilisé des unités qui lui sont fidèles afin de se battre aux côtés des troupes gouvernementales pour reprendre les villes libyennes conquises par les différentes milices islamistes, dont la capitale Tripoli, Benghazi et Derna qui a prêté allégeance à l’État islamique.
Des centaines de civils en Libye ont été tués dans les combats depuis fin août, a indiqué mardi l’Organisation des Nations Unies,