Collectif Le printemps des Grésilles
2 rue Corroyeurs
21068 Dijon Cedex
Dijon, le 22 octobre 2014
Objet : Explications
M. Abderrahim MOZHER, président de la LICRA Dijon,
En tant que citoyens français, républicains, qui apparemment, comme vous, luttons contre le racisme, nous souhaitions, par cette présente vous poser certaines questions.
En effet, de par notre lutte contre le racisme et pour une réconciliation nationale, nous constatons certaines incompréhensions relatives à votre association, qui se manifestent en outre chez nombre d’habitants du quartier des Grésilles. Ces citoyens nous interpellent vivement afin de trouver les réponses à leurs questions.
Par notre intermédiaire, et pour répondre à leurs attentes, nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir répondre à certaines questions qui vont suivre.
Nous vous précisons que cette lettre ainsi que votre éventuelle réponse seront rendues publiques via différents médias. Notre démarche pacifiste, est d’enlever toute ambiguïté sur une certaine image péjorative qui vous colle à la peau dans plusieurs villes françaises et y compris la nôtre, et à travers votre éventuelle réponse, nous espérons ainsi apporter un éclaircissement aux habitants de notre quartier.
Voici la liste des questions redondantes :
Comment, et sur quel(s) critère(s) avez-vous (M. MOZHER), obtenu le poste de président de la LICRA ?
Pour quelle(s) raison(s) votre association distingue-t-elle le racisme de l’antisémitisme ?
Êtes-vous souvent contacté pour des affaires de discriminations à Dijon, et si oui, les avez-vous résolus ?
Concernant la Loi FABIUS-GAYSSOT :
Si votre objectif est de lutter contre toutes les formes de discriminations, pourquoi ne demandez-vous pas au gouvernement d’abroger cette loi ?
Si vous ne souhaitez pas l’abroger, ne serait-il pas logique alors d’étendre la répression du négationnisme à toutes les mémoires ? Comme le mariage pour tous, on peut envisager la loi FABIUS-GAYSSOT pour tous.
Effectivement, un grand nombre de nos concitoyens se demande pourquoi il est permis de nier l’esclavage, les traites négrières et le génocide arménien, etc., etc., sans craindre des sanctions pénales, alors que si l’on nie le génocide juif, on tombe sous le coup de la loi. Pouvez-vous M. MOZHER, président de la LICRA Dijon, nous expliquer qui a décidé de hiérarchiser des souffrances dans notre pays dont, nous vous rappelons qu’un des fondements de la République est « l’égalité… » ?
Collectif « Le printemps des Grésilles »