L’homme abattu jeudi devant un commissariat du nord de Paris était en possession d’un papier sur lequel figure un drapeau de l’EI et une revendication manuscrite, a indiqué le parquet de Paris. La section antiterroriste a été saisie.
L’homme qui a été tué par des policiers, jeudi 7 janvier, devant un commissariat du 18e arrondissement, dans le nord de Paris, alors qu’il tentait de pénétrer dans le bâtiment était en possession d’un papier sur lequel figure un « drapeau de Daech » [autre appellation de l’organisation État islamique] et une revendication « non équivoque en langue arabe », a fait savoir, dans un communiqué, le parquet de Paris qui a saisi sa section anti-terroriste.
L’individu était armé d’un hachoir et portait une ceinture d’explosifs « factices ». Il était vêtu d’un manteau sombre, dans lequel était dissimulée une petite pochette scotchée d’où sortait un fil. Un robot de déminage a permis de s’assurer que ce dispositif ne contenait pas d’explosifs. Le papier retrouvé sur lui évoque « des actes pour venger les morts en Syrie ».