« Amadou est la preuve qu’en étant suivi et épaulé, un jeune réfugié peut se reconstruire » (Sofia Kouvelaki, directrice de l’ONG Home Project)
L’antiracisme n’est pas mort, car Le Monde respire encore ! Sous la plume gorgée d’émotion de Marina Rafenberg, correspondante pour la Pravda socialo-sioniste antiraciste en Grèce, nous découvrons les souffrances du jeune Amadou, un jeune Guinéen de 20 ans qui n’est pas comme les autres : il est admis à Sciences Po ! L’école qui pratique la double discrimination en sélectionnant sur la race (on injecte un quota de racisés) et la classe (on fait de la place aux fils de et aux filles de dont les parents ont du réseau) au détriment du petit peuple français.
Quand on a vu le titre, notre sang de détecteurs d’ingénieries sociales n’a fait qu’un tour : aussitôt, les lettres contre-feu ont clignoté dans notre esprit, car en ce moment l’émotion des Français est accaparée par le lynchage ignoble (tous les lynchages sont ignobles) du conducteur de tram-bus Philippe, à Bayonne, par cinq racailles qui n’ont rien de français.
Ce pauvre racisé sionisé de Dominique Sopo, à la tête de la bulle vide SOS Sionisme, a beau fasciser les Français en colère, rien n’y fait : de nombreux Français qui n’en peuvent plus de cette impunité réclament carrément la peau des cinq ordures malheureusement humaines.
Ça suffit ! Arrêtez de vous moquer des Français, ces agresseurs ont un nom et ne sont pas de simples jeunes gens mais des assassins : Mohamed C., Mohammed A., Moussa B. et Sélim Z. #Bayonne #JusticePourPhilippe https://t.co/HN1qgE4Ktr
— Tiffany Joncour (@Tiffany_Joncour) July 9, 2020
Il faut dire que la presse aux ordres a d’abord présenté les ordures comme des SDF de couleur blanche, il faut le faire ! Et devant la pression et les informations du Net, elle a fini par consentir, du bout des lèvres, à admettre l’inévitable, qu’il s’agissait de Français de papier aux casiers longs comme le bras et que malheureusement la drogue et l’alcool ont rendus méchants. Du grand art dans le genre justice franc-maçonne !
Les pauvres, isolés par le racisme des Français dans des cités ignobles, ces pauvres victimes n’ont eu comme exutoire de leur frustration que la drogue, l’alcool, la violence et le lynchage pour envoyer au grand public non-racisé un message de détresse : aidez-nous, nous sommes gentils mais la société est méchante !
Et ce matin au #ParcAsterix , une journée comme une autre !! #Enervé pic.twitter.com/p8WFBtGFMx
— He, я1ck ! (@He__Rick) July 10, 2020
Las, des bêtes sauvages enragées, on ne peut pas faire grand-chose, à part les foutre en cabane ou les abattre. Sinon, par antiracisme et culpabilité occidentale, il faudrait se laisser mordre, arracher la viande et mourir, le sourire sur le visage en s’excusant pour la colonisation devant le visage doux et fraternel de Dominique Sopo.
Après le meurtre du chauffeur de bus #PhilippeMonguillot, l'#extremedroite charognarde explique sur les réseaux sociaux que "La #Racaille Tue", voilant - légèrement - son #racisme et feignant de se soucier de la victime. Hier à #Bayonne, la #MarcheBlanche, elle, était digne. pic.twitter.com/tvt8OGxwTM
— Dominique Sopo (@d_sopo) July 9, 2020
Mais ça, c’était hier, avant les années 2000. L’Internet a tout changé, la pression anti-racailles est énorme sur le Net, et l’affrontement entre les élites traîtresses et le peuple en colère est imminent. On ne parle pas ici, comme le voudrait Zemmour et ses amis sionistes, d’affrontement entre Noirs et Blancs, puisque c’est le projet oligarchique en cours, un piège pour tous les patriotes.
Maintenant, au tour du Monde et de Marina Rafenberg qui tentent un petit contre-feu dans la série souffrance contre souffrance : il s’agit, on l’a bien compris, d’opposer la souffrance du bon migrant Amadou à la souffrance des Français d’en bas qui se cognent la racaille du matin au soir, ces espèces de kapos sociaux qui tiennent le peuple en respect, un peuple qui ne peut pas réagir sous peine d’être accusé de racisme et d’aller en prison, alors que les racailles en sortent par milliers. Eh oui, on en est là.
« Je suis bloqué ici, en Grèce, à la porte de mes rêves. Amadou Diallo, 20 ans, a été admis à Sciences Po Paris, mais l’avenir du jeune Guinéen est suspendu au jugement de la cour d’appel d’Athènes qui doit se réunir le 8 juillet pour statuer sur sa demande d’asile. La décision finale, elle, pourrait prendre des mois. Pourtant, le temps presse. La rentrée est prévue mi-septembre et la justice grecque n’est pas réputée pour sa rapidité. Avec l’épidémie de Covid-19, les tribunaux ont été fermés pendant deux mois et l’audience d’Amadou, qui devait se tenir le 13 mai, a été reportée. »
Pour 10 000 racailles, Le Monde a trouvé 1 Amadou, qui est peut-être brillant, ce n’est pas le sujet. Amadou, c’est le baobab qui cache la forêt équatoriale. Poursuivons, et pleurons avec Marina :
« Derrière son sourire timide et son regard mélancolique, Amadou cache une histoire faite d’exil, de traumatismes et de blessures. En octobre 2016, quand, âgé d’à peine 16 ans, il débarque sur l’île grecque de Lesbos, alors principale porte d’entrée des réfugiés en Europe, rien ne le prédestine à passer le concours de l’Institut d’études politiques. En Guinée, sa famille appartient à la communauté peule, persécutée, souvent prise pour cible lors de manifestations. »
Une communauté peule qui n’est pas pour rien dans la déstabilisation du Sahel, mais c’est une autre histoire...
« Il n’est encore qu’un enfant quand il perd ses parents. De son père, autodidacte, francophone, téléspectateur assidu de France 24, il parle au présent ou à l’imparfait avec une admiration sans faille. “Il voulait que je poursuive mes études, il avait économisé pour m’envoyer dans une école privée en Guinée”, raconte-t-il les yeux brillants. Mais Amadou n’aime pas s’attarder sur les événements tragiques de sa vie. »
Nous, on n’a rien contre Amadou, on a juste une dent contre les racailles, et l’expérience nous démontre que les Amadou sont rares par rapport aux racailles déracinées qui vivent sur notre sol mais qui n’en seront jamais. On apprend dans l’article que c’est l’ONG Home Project qui a détecté Amadou, comme un détecteur de talents va chercher les nouveaux Mbappé ou les nouveaux Neymar chez les pauvres, dans les petits clubs français ou en Afrique. Et tant pis pour ceux qui ne seront pas sélectionnés, dans un grand club ou à Sciences Po, qui n’oublie jamais de se faire de la pub sur les pauvres... racisés, pas les pauvres Blancs qui eux, n’ont droit à aucune discrimination positive. C’est vrai qu’un plouc de province, même s’il bosse bien et s’extrait de sa condition par la culture, n’intéresse pas les pontes de l’école parisienne.
Le plouc, ça fait tâche, alors que le migrant, ça fait couleur ! Le racisme n’est pas toujours là où on croit...