Depuis ses prises de position favorables à Israël, l’UDI Meyer Habib est protégé par des policiers. Ils ont décidé d’exercer leur droit de retrait.
Depuis cet été et ses prises de position favorables à Israël, le député UDI Meyer Habib est protégé par quatre policiers du Service de la protection (SDLP ex-SPHP). Directeur général de Vendôme SA, spécialisé dans le diamant, le parlementaire poursuit ses activités professionnelles si l’on en croit sa déclaration d’intérêt et d’activité remise à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
Alors qu’il souhaitait transporter de la marchandise dans le cadre de sa fonction de chef d’entreprise, il s’est heurté à une fin de non-recevoir de la part des policiers chargés de sa protection. Ils ont exercé leur droit de retrait. « Il voulait convoyer près de 20 000 euros de diamants. Nos collègues de la protection rapprochée ne sont pas formés à ce genre de mission qui relève du transport de fonds privés », assure un syndicaliste. « Ils se sont trompés, il s’agissait de produits factices », rétorque l’élu au Point. Sa protection a été maintenue par le ministère de l’Intérieur, mais, désormais, les officiers de sécurité ne l’autorisent plus à monter dans leur véhicule.