Dans de nombreuses entretiens et articles, y compris mon article intitulé La stratégie globaliste : utiliser des gauchistes et des provocateurs pour faire enrager les conservateurs et les diaboliser, j’ai averti les gauchistes qu’ils sont exploités par les mondialistes comme moyen de conduire les conservateurs vers une plus grande centralisation sous Trump et le gouvernement fédéral et que s’ils continuent sur la voie qu’ils ont adoptée, une réponse totalitaire pourrait être imminente.
J’ai également été clair pour dire aux conservateurs que les groupes de marxistes culturels comme les antifas et les Black Lives Matter, tels qu’ils existent aujourd’hui, sont des tigres de papier ; ils ne sont pas physiquement ou stratégiquement capables d’être les soutiens de la malveillance de leurs idéologies. En d’autres termes, une réponse totalitaire n’est pas justifiée (une réponse totalitaire n’est JAMAIS justifiée) et n’influerait que pour les efforts à long terme visant à détruire nos principes constitutionnels.
En résumé, l’objectif de l’establishment est d’utiliser des groupes d’extrême gauche comme un petit bâton pour provoquer le vrai tigre, les mouvements conservateurs. Le but, je crois, est d’inciter les champions de la liberté jusqu’à un point où ils seraient prêts à « faire fi des règles » et à rationaliser l’abandon de leur moralité afin de vaincre ce qu’ils pensent être un grand mal. À l’instar de tous les changements moralement relativistes de la société, il y aura derrière l’affirmation que c’est pour « le plus grand bien du plus grand nombre », ou que « l’autre côté est bien pire, cela justifie donc notre tyrannie »...
À la fin, des groupes comme les antifas seront jetés aux loups, car les globalistes n’ont pas l’intention de « gagner » une guerre contre les conservateurs. Cela n’a jamais été le plan.
Si vous souhaitez mesurer à quelle vitesse notre nation se déstabilise par ce programme, il est utile de voir à quelle allure les institutions gouvernementales et les politiciens abandonnent ou lâchent les gauchistes. Plus vite ils le font, plus il est probable qu’un événement sous la forme d’une crise majeure soit en cours.
Au cours de la dernière semaine, tout le récit entourant la relation des médias avec les antifas s’est sérieusement dégradé. Par exemple :
Selon les documents obtenus par Politico, le FBI et le DHS ont officiellement classé les antifas comme groupe terroriste. Le DHS a déclaré que ces documents ne devaient pas être rendus publics.
Les médias traditionnels, les plus grands défenseurs des groupes marxistes culturels, ont dû recevoir un mémo, car leur son de cloche s’est vite muté en charges négatives contre ces antifas. Le Washington Post les a incendiés pour avoir attaqué des « manifestants pacifiques de droite » (Auriez-vous jamais pensé voir les mots « manifestants pacifiques de droite » dans un torchon de l’establishment comme The Washington Post ?).
Le Los Angeles Times a également vilipendé la violence de l’extrême gauche, tandis que The Atlantic a mis en garde contre la « montée d’une gauche violente ».
Même la fanatique de gauche Nancy Pelosi s’est publiquement positionnée contre les antifas, déclarant que les membres violents devraient être « enfermés ».
Il s’agit d’un tournant assez fascinant à 180 degrés depuis quelques semaines, alors que tous les regards étaient braqués sur des groupes « nationalistes blancs » comme principale menace pour l’Amérique. Mais cela signifie-t-il que l’establishment a réussi à s’interroger honnêtement et a réalisé quels sont les vrais acteurs violents de ce conflit ? Non.
Comme je l’ai prédit bien avant les élections de 2016, l’utilité de la gauche a une durée de conservation. Si l’establishment était intéressé à suivre le concept selon lequel Trump doit être « éjecté », il conserverait un soutien public complet derrière des groupes comme les antifas. Au lieu de cela, l’establishment joue le jeu de la main cachée.
À l’heure actuelle, il semblerait que les groupes antifas soient désignés pour jouer le rôle des opprimés, celle d’une insurrection battue mais encore active contre un « régime de plus en plus fasciste ». Cependant, certains événements doivent avoir lieu pour que ce récit puisse entrer dans la conscience nationale. Par exemple, bien que les globalistes puissent retirer leur soutien aux gauchistes extrémistes en public, ils continueront probablement à les soutenir par des financements privés, par des hommes comme George Soros qui l’a toujours fait. Les gauchistes devront également user d’une plus grande violence qu’ils ne l’ont déjà fait.