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Les limites de la puissance commerciale russe hors du domaine énergétique

En 1991, saigné par une course au armements qu’elle ne pouvait gagner, par une difficile guerre en Afghanistan (1979-1989), une démographie en berne et des problèmes d’alcoolisme hors normes, le géant soviétique implose sans que les Occidentaux n’aient eu à tirer un coup de feu.

Tous les attributs géopolitiques de l’URSS s’effondrent et se répartissent en plusieurs républiques indépendantes. Une véritable période de chaos politique et économique s’ensuit. En 1993, l’intervention du Fonds Monétaire International (FMI) en faveur de la Russie vient achever le modèle économique soviétique en détruisant l’ensemble des cadres institutionnels et économiques hérités du système précédent. Le déchainement du libéralisme au sein de la nouvelle entité politique russe a l’effet d’un raz de marée. Il faut attendre 1998 pour que soit donné le coup de grâce, une crise économique majeure déstabilisant un pays déjà bien affaibli. Depuis la chute de l’URSS, la Russie ne connait que crise, conflits et chaos.

L’arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir en 2000 vient clôturer les « années de plomb » ainsi vécues, par un redressement économique et social ainsi que la conservation et le développement d’attributs de puissance. La crise de 2008 frappe de plein fouet la Russie, bien que sa politique énergétique lui permette une certaine marge de manœuvre que d’autres pays n’ont pas, l’économie russe est la plus durement touchée des BRICs (-8% du PIB).

La manne énergétique russe est bien connue, de par son immensité géographique, les sous-sols russes représentent une abondance en matières premières au cœur de la puissance russe. Alors que la Russie entre dans une période économique de récession en 2015, l’importance du domaine énergétique est sans équivoque et l’objet de nombreuses études et analyses, mais il est tout aussi intéressant de se plonger dans l’étude des limites de la puissance commerciale russe hors du domaine énergétique. Agissant dans un environnement particulier, la puissance commerciale russe tend vers une restructuration de ses priorités économiques.

Lire la suite de l’article sur infoguerre.fr

Voir aussi, sur E&R :

À lire, chez Kontre Kulture :

Les fondamentaux de l’économie, à étudier avec Kontre Kulture :

 






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11 Commentaires

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  • #1363926

    Quand chez Darty on vendra des produits blancs ou bruns "made in Russia" on pourra dire que la Russie est sortie du trou . Pas avant . Et ça risque d’être long . La vodka et le caviar ça ne suffit pas .

     

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  • #1363935
    Le 7 janvier 2016 à 16:19 par mauvaise langue
    Les limites de la puissance commerciale russe hors du domaine (...)

    L’histoire de la Russie au 20ème siècle peut se résumer en deux phrases : 1° les israélites prennent le pouvoir en 1917 : nationalisation de l’économie à leur profit exclusif . Années 90 : les Israélites décident de privatiser - à leur profit exclusif - cette économie socialiste qui décidément n’est pas suffisamment lucrative : les dirigeants israélites des usines de l’URSS en deviennent du jour au lendemain les patrons . Quel aller-retour séculaire ! Si un prof d’histoire de troisième racontait ça à ses élèves il serait "suspendu" dès le lendemain en attente de la catapulte qui le projetterait hors de l’Education "Nationale"...

     

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    • #1363989
      Le Janvier 2016 à 17:27 par aurelien362
      Les limites de la puissance commerciale russe hors du domaine (...)

      Il serait suspendu et à juste titre, puisqu’un prof d’histoire a pour mission d’expliquer l’histoire, et pas de partir dans des obsessions racialistes stupides. Réduire les immenses bouleversement politiques et géopolitiques qu’a connu la Russie au cours du XXème siècle à des histoires d’ "israélites", montre une profonde méconnaissance de l’Histoire de ce pays. On a le droit de ne pas connaître cette Histoire. Mais alors, il vaut mieux s’abtenir de l’instrumentaliser pour placer ses obsessions anti-juives.

       
    • #1364494

      @aurelien :
      Et alors ?
      Même si un prof se contentait de rajouter ces quelques lignes en plus du programme officiel, ça serait la même sentence !

      J’ai l’impression que vous debarquez : certains ont tendance à ne parler que de certains sujets, justement pour contrebalancer le fait qu’ils sont tabous dans les discours officiels (politique, médiatique, culturel, éducationnel)

       
    • #1365052

      @ Aurélien, concernant la révolution soviétique, le constat de "mauvaise langue" est vrai et vérifiable : les principaux commissaires politiques bolchéviques sont à 90% juifs, et la proportion doit être de 60% pour l’ensemble des dirigeants de la révolution. C’est considérable.
      Après la chute de l’URSS, c’est également vrai que beaucoup de juifs ont rachetés les anciennes industries russes pour une bouchée de pain, industries qui quelques années plus tard valaient des dizaines de milliards. Le plus connu d’entre eux est Abramovitch, propriétaire du club de Chelsea.

       
  • #1363958

    Tout n’est pas à jeter dans cette publication, mais il y a quand-même des points inquiétants quant à la neutralité de ce site :



    Les contextes tant géopolitiques que géoéconomiques des dernières années montrent les limites de la puissance commerciale russe, l’accélération de la croissance à moyen terme nécessitant la mise en œuvre de réformes structurelles.

    (...) les faiblesses principales de la Russie sont liées à la structure de son économie, reposant largement sur le secteur extractif, à sa faible productivité du travail...



    Désolé de présumer, mais ces formules ressemblent fortement à la façon de parler des européiste qui asservissent les peuples du sud de l’Europe (plan d’aide = mise en esclavage, réforme (structurelle) = confiscation des biens de la population...on connait leur baratin).

    En substance : "La Russie est faible à cause du fait que les ouvriers russes gagnent trop et ne travaillent pas assez (faible productivité)...mettez-moi donc au travail tous ces gueux (réforme structurelle), un peu de discipline et de rigueur (budgétaire), ça ne peut que faire du bien (modèle européen)...regardez-donc en Grèce ou en Espagne : toutes les données publiées relèvent que ces pays se portent bien."

    Venant d’un site qui vante le "modèle économique israélien" et qui affiche une étoile dorée sur la partie bleutée du drapeau français : je dis méfiance.

     

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    • #1364045

      Si je peux me permettre de vous répondre puisque je publie parfois sur ce site et que je connais tres bien son directeur de redaction à savoir C Harbulot egalement fondateur de l’Ecole de Guerre Economique.

      C Harbulot est de formation politique maoiste (et oui même si depuis il a compris les errements du maoisme) donc il garde au fond de lui une méfiance des dirigeants russes (Maoisme vs marxisme/leninisme). Il a toujours été tres critique vis à vis de l’URSS.
      Il est anti américain et n est pas pro israel, mais fait tres attention à ce qu’il doit ecrire. En cours il se "lache" plus volontier mais tout en restant neutre... Il sait que dans chaque promo il y a un "etudiant" qui rapporte tout qu’il dit...

      Info guerre n’est pas un site dissident mais un site d’intelligence economique "patriote" au sens ou il defend l’economie et l industrie française tout en observant de façon neutre les economies des autres pays.
      Concernant Israel "il vante" la réussite economique (qui est une réalité) mais fait volontairement abstraction du sionisme, ce n est son rôle...

      C Harbulot est proche de l’esprit UPR, même si je pense qu’ il reste "révolutionaire" au fond de lui même...
      Il est proche idéologiquement de V Poutine sans pour autant en être fan...

      Voilà ce que je souhaitais répondre sans vouloir ouvrir une polémique pour autant !!!!
      En cours (je l’ai eu en MS IE à l’EGE) il est pédagogue et maitrise parfaitement la guerre de l’information.

       
    • #1364095

      En ce qui concerne les réformes structurelles, elles peuvent couvrir un spectre dépassant de beaucoup l’augmentation de la productivité.
      Typiquement, dans des conversations avec des entrepreneurs et économistes en Russie, il s’agit :
      - de réformes pour combattre la corruption des institutions civiles. Malheureusement, cette corruption monte au plus haut, et elle reste du coup difficile à combattre. Il y a également un enchevêtrement d’administrations (locales, villes, régions/républiques autonomes, fédérales) qui peuvent opérer de façon très opaque. En même temps, la culture Russe reste très respectueuse du pouvoir. Les chinovniks payent pour avoir un poste, et ensuite font payer pour donner des faveurs ou régler des problèmes avec leurs administrations. Souvent des problèmes qu’ils ont crées de toute pièce.
      Ici, "réforme" ne signifie pas nécessairement faire suer le burnous.
      - Par contre, il est vrai qu’un grand nombre de discussions que j’ai eu avec des patrons d’entreprise (je travaille en Russie) on tournés depuis deux ans autour de la baisse de la productivité des travailleurs. Les salaires ont augmentés beaucoup plus vite que les "outputs", jusqu’à la crise du rouble de décembre 2014. Et, en analysant les bilans d’entreprises Russes, il y avait souvent de quoi s’inquiéter. Depuis, c’est pire.
      - Des investissements de l’état dans les infrastructures pourraient aider les industries lourdes à devenir plus compétitives, et le transport.
      - Un allègement des contraintes administratives pour les petites entreprises pourraient donner un coup de pouce attendu. Attendu, mais sans espoir. Il faudrait faire des réformes en fond au niveau légal, dans les administrations etc. Le pouvoir économique reste au main du gouvernement, des oligarques et de leurs satellites. S’il n’est pas difficile de créer une entreprise en Russie, il reste très difficile de la faire prospérer sans prendre de raccourcis et des "arrangements". L’accès au financement est également un point noir. Et les investisseurs potentiels veulent de gros dividendes au plus vite.

       
  • #1364002

    vive l’eurasie, le seul moyen pour nous et pour eux de survivre, avec nos amis chinois

     

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