Le diagnostic d’une infection doit être posé par un médecin inscrit à l’Ordre et seulement par un médecin après examen clinique et examens paracliniques prescrits par lui s’il le juge nécessaire.
La justice n’a pas vocation à poser un diagnostic en lieu et place d’un médecin.
Le test PCR retenu n’est en aucun cas un élément de certitude pour poser le diagnostic à coronavirus 19 et ne doit pas être utilisé à ces fins.
Le diagnostic posé sur un test PCR viole l’article 6 de la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme signée par le Portugal et autres pays européens. Elle n’est pas respectée car il n’a pas eu de consentement éclairé des personnes.
Nous avons informé les lecteurs de France Soir de l’aventure portugaise de quatre touristes allemands isolés sous contrainte dans un hôtel sous le fallacieux prétexte que l’un d’entre eux avait un test PCR positif à l’arrivée de l’avion (alors qu’il était négatif au départ). La plainte de ces personnes retenues et isolées de force en raison d’un simple test positif a été très utile à l’ensemble des populations de la planète soumise à cette hégémonie d’un test que son inventeur H Mullis estimait lui-même absolument inadapté pour poser un diagnostic d’une infection virale.
La justice a donc statué sur l’enfermement des plaignants, l’a jugé illégal et ordonné leur libération. Curieusement l’agence de santé, imbue de ses pouvoirs inquisitoriaux comme les françaises, a fait appel. Nous vous résumons ici les principaux enseignements à retenir de ce jugement qui pourrait bien faire jurisprudence au bénéfice de tous et à terme faire cesser cette pratique injustifiée médicalement et extrêmement coûteuse (plus de deux milliards d’euros imputés au budget de la sécurité sociale) pour des tests inutiles, dangereux pour la vie quotidienne interrompue et pour le moral et l’angoisse des personnes auxquelles on a beau répété depuis cet été que ces tests dans leur très grande majorité sont faux, le doute entretenu par les médias persiste.
Mister Bean, notre cher (très cher de fait) remboursera-t-il ces milliards indus à la sécurité sociale ? En tous cas comment pourra-t-il réparer les dégâts psychiques des étudiants, etc… Rappelons s’il en est besoin que les mesures liberticides qui entraînent fermetures et faillites des restaurants, des bars, des petits commerçants des discothèques, des artisans sans salariés et sans aide, etc., reposent sur la publication emphatique de ces résultats de tests fallacieux par le ministre, le directeur général de la santé, le Premier ministre (qui met les grands-parents à la cuisine pour la bûche de Noël) et in fine le Président.
Combien de complices dits scientifiques à Mister Bean et quand répondront-ils de leurs crimes contre le peuple ? Probablement jamais… Comme d’habitude…
La décision portugaise de première instance du 26 aout stipule
« La demande d’habeas corpus a été accordée, car il était illégal de les détenir, déterminant la restitution immédiate de la liberté des demandeurs. »
Dires de la cour d’appel de Lisbonne
L’ARS locale digne des nôtres dans sa volonté hégémonique a fait appel, et le 11 novembre 2020, la décision de la 3e chambre pénale de la cour d’appel de Lisbonne est tombée.
Nous vous en donnons ici les extraits les plus informatifs pour le grand public, renvoyant les experts juridiques à la totalité du document disponible en portugais sur le web.
Première affirmation : l ’agence régionale de santé n’est pas habilitée à faire appel d’une décision d’habeas corpus pour n’avoir aucune légitimité à agir.
L’extrait 2 concerne l’absence de valeurs du test PCR indépendamment de la détention des plaignants
« Cependant, au vu des preuves scientifiques actuelles, ce test est, en soi, incapable de déterminer, au-delà de tout doute raisonnable, qu’une telle positivité correspond, en fait, à l’infection d’une personne par le virus SARS-CoV-2, par plusieurs raisons, dont nous en soulignons deux (à laquelle s’ajoute la question de l’étalon-or que, en raison de sa spécificité, nous n’aborderons même pas) :
Pour cette fiabilité dépendent du nombre de cycles qui composent le test ;
Pour cette fiabilité dépendent de la quantité de charge virale présente. »
Extrait 3 (extrait spécifique)
Il est très important que la cour portugaise rappelle que le diagnostic de malade du Covid devrait être posé par un médecin inscrit à l’Ordre des médecins et non pas un simple test pratiqué et interprété par des non-médecins. Le médecin se doit d’examiner son patient, prescrire des examens complémentaires éventuels, de l’interroger, avant de poser un diagnostic.
Poser un diagnostic sans un acte médical réalisé par un médecin inscrit à l’ordre viole également la disposition de l’article 97 du statut de l’Ordre des médecins (portugais), article 358 al. B (Usurpation de fonctions) du code pénal.
Poser ce diagnostic sans médecin, « viole également n°1 de l’article 6 de la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme, que le Portugal a souscrit et est tenu de respecter en interne et en externe, car aucun document prouvant que le consentement éclairé qu’impose cette Déclaration n’a été présenté dans le dossier ».
Dans l’Extrait 4 (extrait spécifique) la cour revient sur l’absence de fiabilité des tests PCR
« La fiabilité éventuelle des tests PCR réalisés dépend, d’emblée, du seuil de cycles d’amplification qu’ils contiennent, de telle sorte que,
jusqu’à la limite de 25 cycles, la fiabilité du test sera d’environ 70 % ;
si 30 cycles sont effectués, le degré de fiabilité tombe à 20 % ;
si 35 cycles sont atteints, le degré de fiabilité sera de 3 %. »
Extrait 5 (extrait global) la cour portugaise s’étonne que l’agence de santé fasse appel en justice d’une affaire médicale, alors que c’est son job.
« Depuis quand revient-il à un tribunal de poser des diagnostics cliniques, de sa propre initiative et sur la base d’éventuels résultats de tests ? Ou l’ARS ? Depuis quand le diagnostic d’une maladie est-il posé par décret ou par loi ? » Et insiste sur le fait que poser un diagnostic est un acte médical et rappelle le règlement portugais : règlement n ° 698/2019, du 5.9 (règlement qui définit les actes propres des médecins),
Et rappelle que
« Les médecins actuellement enregistrés auprès de l’Association médicale portugaise sont les seuls professionnels qui peuvent pratiquer les actes des médecins, conformément aux dispositions du statut de l’Association médicale portugaise, approuvé par le décret-loi n°282/77 du 5 juillet, avec les modifications introduites par la loi 117/2015 du 31 août et le présent règlement. » Et la cour précise que l’internement obligatoire ne peut être effectué que par des médecins.
Il est fort réconfortant de lire que « tout diagnostic ou tout acte de surveillance de la santé (comme c’est le cas pour la détermination de l’existence d’une infection virale et d’un risque élevé d’exposition, qui se révèlent couverts par ces concepts) posé sans observation médicale préalable des demandeurs, sans l’intervention d’un médecin inscrit à l’Ordre des médecins qui a procédé à l’évaluation de ses signes et symptômes, ainsi qu’aux examens qu’elle jugeait appropriés à son état) viole ce règlement, ainsi que la disposition de l’article 97 du statut de l’Ordre des médecins.
Il viole également n°1 de l’article 6 de la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme, que le Portugal a souscrit et est tenu de respecter en interne et en externe, car aucun document prouvant que le consentement éclairé qu’impose cette Déclaration n’a été présenté dans le dossier.
Donc la justice n’est pas là pour remplacer le médecin qui lui, en particulier obtiendra selon son serment et les conventions signées par le Portugal (et aussi par la France) son consentement éclairé. Un acte et un diagnostic médical ne peuvent qu’être posés que par un médecin inscrit à l’Ordre, enlevant tout caractère légal aux décisions prises arbitrairement par des médecins « virtuels » de nos ARS imposant isolement, arrêt de travail, information sur cas contacts et persécution de ceux-ci pour qu’ils passent ce fameux test.
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