Petit point préalable sur la situation, que l’on nous décrit comme catastrophique, avec une explosion de malades, en fait de cas, c’est-à-dire de résultats positifs à des tests qui ne sont pas censés remplacer un diagnostic par un médecin, et qui sont calibrés de telle sorte qu’ils donnent des faux positifs à la pelle.
Donc plus de gens sont étiquetés positifs. Certains d’entre eux, peu, sont de vrais malades. Comme on le sait, un bon moyen de mesurer la gravité d’une épidémie et a fortiori d’une pandémie (sauf quand elle n’existe que dans le récit qu’on en fait), c’est de regarder les décès qui lui sont attribués.
Peu nombreux, on en conviendra, surtout avec des chiffres qui vous donnent le nombre de morts avec un test positif, plutôt que les morts du covid.
La mortalité toutes causes confondues va dans ce sens, puisque visiblement, s’il se passe quelque chose, eh bien ce n’est guère repérable. Rappelons de plus, puisque c’est d’eux qu’il est ici question, que les plus jeunes sont les moins touchés. Les moins touchés par quelque chose d’insignifiant, autant dire que pour ces classes d’âge, il ne se passe rien. Et pour prendre toutes les précautions, précisons qu’il ne se passe rien qui ne se soit déjà passé sans qu’on en fasse tout un barouf. Avec l’accord tacite de la plupart des parents (certains se battent contre le port du masque dans la cour de récréation, plutôt que contre le port du masque tout court) et des enseignants ; et avec la participation active d’une part non négligeable d’entre eux.
À croire le foin politico-médiatique autour de la situation actuelle, elle dégénérera jusqu’à son acmé, terrible, quand tout le monde sera positif et que plus personne n’en mourra !
Covid à l’école : la traque des cas positifs est assouplie, mais demeure
« Nous avons toujours fait le choix de maintenir les écoles ouvertes. » À la veille d’une rentrée scolaire sous haute tension, sur fond d’emballement des cas de contamination dus au variant Omicron, le ministre de la santé, Olivier Véran, annonce dans un entretien au Journal du dimanche qu’un protocole sanitaire adapté s’appliquera désormais dans les salles de classe.
« Nous appliquerons aux enfants les mêmes règles que pour l’ensemble de la population : sept jours d’isolement pour les cas positifs », détaille le ministre dans l’hebdomadaire dominical. S’agissant des élèves cas contacts, « le recours sera trois tests consécutifs permettant de venir à l’école tant que ces derniers sont négatifs », précise M. Véran, ceci dans l’objectif assumé d’éviter « de fermer massivement des classes ».
Selon les informations du JDD qui cite une note ministérielle, les familles pourront avoir recours à des autotests, à J+2, puis à J+4. Les parents pourraient ne pas avoir à présenter les résultats des tests mais une « attestation sur l’honneur ».
Le 28 décembre, Jean-Michel Blanquer avait formulé la proposition d’exiger « au moins deux tests [négatifs] à plusieurs jours d’intervalle » pour éviter l’isolement aux élèves cas contacts, contre un seul actuellement. Le détail du nouveau protocole scolaire doit être présenté, lundi, par le ministre de l’Éducation nationale.
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Les covidiots pleutres de l’Éducation nationale craignent pour leur santé
Alors que les contaminations explosent et que le taux d’incidence a bondi chez les enfants avant les vacances, l’exécutif a décidé de maintenir la rentrée scolaire. Un choix qui provoque l’ire du collectif d’enseignants Les stylos rouges.
« C’est inconscient, inadmissible, irresponsable, voire criminel », accuse d’emblée Nicolas Glière, enseignant et porte-parole des Stylos rouges.
Si les mots sont forts, c’est que la colère et l’incompréhension chez une partie des enseignants ont atteint leur paroxysme. « On se sent complètement abandonnés », confesse le membre des Stylos rouges.
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Outre les conditions de travail des enseignants, le membre des Stylos rouges pointe les mesures sanitaires en vigueur dans les classes. Et pour cause, la rentrée scolaire se fera sous le stade 2 du protocole dans les collèges et les lycées, « qui était déjà indigne en septembre dernier », glisse Nicolas Glière. Par ailleurs, les écoles maternelles et élémentaires resteront sous un protocole de niveau 3 (sur 4), mais dorénavant « lorsqu’un élève est testé positif, tous les élèves de la classe sont testés à leur tour et seuls les camarades testés positifs restent à la maison », indiquait Jean-Michel Blanquer en novembre dernier. Auparavant, la classe devait fermer dès qu’un cas positif était détecté. En outre, changement majeur, les élèves à partir de 6 ans devront porter le masque dans les départements où le préfet a pris un tel arrêté. Cette mesure concerne une cinquantaine de départements, dont l’Île-de-France.
Il souligne donc l’incohérence de l’exécutif en matière de mesures anti-covid :
« On nous explique qu’il faut mettre le masque dehors à Paris, y compris dans des rues vides, mais en même temps, on nous dit qu’à 30 dans des salles, on est très bien, à trois cents dans des couloirs bondés et dans les cantines, on est bien. C’est incompréhensible. »
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« Il aurait donc fallu envisager ce que beaucoup de pays de l’UE ont fait. C’est-à-dire repousser la rentrée », tranche Nicolas Glière.
L’enseignant estime qu’à défaut de la différer, « il fallait mettre les cours en demi-groupe dans toutes les écoles, tous les collèges, les lycées et dans toutes les facs ». Il concède cependant que les « cours en ligne sont un pis-aller » mais, « c’est toujours mieux que rien plutôt que de laisser cette maladie se répandre », avance le membre des Stylos rouges.
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