Le président directeur général de la banque et assurance belge Belfius a fait bondir la classe politique : « Bien sûr qu’il y aura des faillites. [...] Mais n’avions-nous pas trop de cafés et de restaurants en Belgique ? »
Les propos du président directeur général de Belfius, grande compagnie d’assurance et banque belge, Marc Raisière sont malvenus : dans une interview donnée le 14 janvier au magazine hebdomadaire Trends-Tendances sur les conséquences de la crise du Covid-19, le patron a affirmé « Bien sûr qu’il y aura des faillites ». « Mais n’avions-nous pas trop de cafés et de restaurants en Belgique ? Étaient-ils tous rentables ? Étaient-ils tous viables, sans avoir recours au noir ? J’ai bien conscience de parler très crûment mais les économies ont de temps à autre besoin d’une vague d’assainissement ».
Les nombreuses réactions à ses propos l’ont poussé à présenter des excuses et à se dire « sincèrement désolé » : « Mon intention n’a jamais été de stigmatiser ce secteur pour lequel j’ai énormément de respect ni de blesser qui que ce soit », regrette-t-il le 18 janvier dans un communiqué.
Parmi les réactions à la sortie médiatique du magnat de la banque, celle du vice-Premier ministre PS (Parti socialiste) Pierre-Yves Dermagne : « Un patron ne devrait pas dire cela, a fortiori un patron de grande banque publique. Derrière les chiffres et les pourcentages, il y a des emplois, des familles et des vies qui méritent le respect et du soutien, d’autant plus en cette période très difficile pour l’Horeca » (hôtellerie, restauration et cafés).
Le député fédéral du Parti du travail de Belgique (PTB) Marco Van Hees a réclamé l’audition de Marc Raisière en Commission des finances de la Chambre des représentants « suite à ses propos inacceptables au sujet de l’Horeca – et des éventuels actes qui seraient dans la lignée de ces propos ».
L’ancien ministre des Indépendants et député Denis Ducarme (du Mouvement réformateur, le MR), a rappelé auprès de l’agence Belga que « c’est le contribuable qui a sauvé Belfius (anciennement Dexia) et qu’il paie encore ». « C’est affligeant », a-t-il ajouté. Il annonce qu’il interpellera le vice-Premier ministre et ministre des finances Vincent Van Peteghem (CD&V, Chrétiens démocrates et Flamands).
Marc Raisière précise dans son communiqué que Belfius soutiendra l’économie belge « avec tous les moyens dont elle dispose, y compris le secteur de l’horeca [...] d’autant plus face aux difficultés qu’il rencontre actuellement ». Il poursuit : « Nous avons entre-temps contacté plusieurs fédérations issues du secteur de l’Horeca et des concertations ont été lancées afin de déterminer la façon dont nous pouvons fournir un soutien supplémentaire à leurs membres », indique-t-il.
Explorez les arcanes du covidisme avec Faits & Documents
Le dessous des cartes, les secrets des lobbies, ce que nos « maîtres » vous cachent et ce qu’ils préparent, c’est en exclusivité dans Faits & Documents, seule vraie lettre confidentielle accessible à tous (voir par exemple, à titre de comparaison, ici ou là ).
Avec 21 numéros pour 80 euros – soit 3,80 euros le numéro contre 8 euros le numéro acheté à l’unité –, s’abonner à F&D, c’est soutenir l’information indépendante de pointe et se tenir informé des véritables enjeux présentés sous l’angle des réseaux de pouvoir.
Important : pour recevoir, au tarif abonné, notre série événement Coronavirus, La Vraie Chronologie (avec l’intégralité du dossier Great Reset, les portraits de Didier Raoult et de Laurence Tubiana, ainsi que les Documents maçonniques 2019-2020), demandez à faire démarrer votre abonnement au n°482 en écrivant simplement « 482 » sur le bulletin d’abonnement pour les paiements par chèque, ou, pour les paiements par Paypal et par carte bancaire, en le précisant par courriel à l’adresse contact@faitsetdocuments.com, à la suite de votre commande.
Pour vous abonner à l’indispensable revue fondée par Emmanuel Ratier,
cliquez ici :