@ Azim
Le "chaînon manquant", un sujet des plus fascinants !
Cependant il me semble que personne ne prétend qu’il y eu un passage du singe à l’Homme mais que les deux ont un ancêtre en commun à partir duquelle les descendances évoluèrent de manières différentes.
Pour moi le problème du "chaînon manquant" se résume à un énoncé plutôt simple : l’Homme a dû apprendre à maîtrisé son environnement (station debout, préhensilité, ouïe tournée vers le langage plutôt que vers "la vie sauvage", développement de la boîte crânienne, etc... ) parce qu’étant donné ses faiblesses et selon les lois darwiniennes de l’évolution, il ne pouvait pas survivre dans un milieu qui lui était hostile car c’était une espèce très désavantagée : il doit développer le social et la technologie ou il disparaît.
Le "chaînon manquant", c’est tout simplement -pour moi- l’expression d’un paradoxe : cette espèce (l’hominide) a développé des caractéristiques profondément différentes au reste du règne animal pour survivre à un environnement qui lui est hostile. Donc cet environnement hostile pousse aux transformations qui le fera hominide.
Cependant le problème réside dans le rapport HOSTILITÉ/ TRANSFORMATION : on aurait dû être anéantir par la force des choses avant d’avoir eu le temps de surmonter ces mêmes choses !
COMBIEN DE MILLÉNAIRES POUR BASCULER UN BASSIN ET DÉVELOPPER LA PRÉHENSILITÉ DE LA MAIN ET COMBIEN DE SECONDES POUR SE FAIRE BOUFFER PAR UN PRÉDATEUR ?
C’est quoi exactement le taux pour la survie d’une espèce chers z’amis paléontologues afin d’arriver à un développement aussi spectaculaire que celui de l’espèce humaine ? Quinze millions d’hominides en pleine evolution contre douze félins repus et quatre microbes ????
Je ne désire pas tomber ni dans un délire ni dans un autre pour savoir exactement ce qui s’est passé.
Je ne désire aucun gourou, que sa toge soit noire ou qu’elle soit blanche pour me dire ce qui s’est passé.
Je crois en la véritable dialectique et déduction cartésienne (qui est profondément française et profondément spirituelle) pour pouvoir un jour entrevoir la Vérité.
Autre petite quenelle dialéctique et pour échapper aux conventions culturelles, c’est à dire dans ce cas NE PAS UTILISER LE MOT "DIEU" qui est chargé d’une connotation culturelle et souvent personnelle : est-ce la matière qui a creé la conscience ou la conscience qui a creé la matière ???
À vous.