Michèle Alliot-Marie redoute que la disparition du parti communiste en banlieue, d’une part, et l’extinction du vote Front national, d’autre part, , n’aient pour conséquence indirecte une aggravation de la violence. La ministre de l’Intérieur décèle déjà une violence « de plus en plus radicale » et « de plus en plus gratuite » dans les cités sensibles. Afin d’y répondre et d’anticiper de nouvelles évolutions inquiétantes, elle envisage la création d’une délégation aux Affaires stratégiques qui coordonnerait l’analyse et les moyens. Elle assure aussi vouloir une plus grande « transparence » dans la publication des chiffres sur l’insécurité.