Un article du New York Times sur l’essor des bons d’alimentation distribués par divers programes fédéraux d’aides aux plus pauvres.
Quelques extraits, traduits à la volée :
Un américain sur huit reçoit maintenant des bons d’alimentation, dont un enfant sur quatre. [...] 2% des américains n’ont que ces bons d’alimentation comme revenu (About one in 50 Americans now lives in a household with a reported income that consists of nothing but a food-stamp card).
Quelques anecdotes :
Quand Rhonda Navarro, malade du cancer avec un enfant, s’est vue couper l’eau courante, elle est allée brancher sa douche sur un robinet extérieur. M. Britton, peintre en bâtiment au chômage, s’est mis à vendre son sang.
Heureusement, un sénateur libéral a la solution pour remettre tous ces fainéants au travail : "On n’améliore pas l’économie en payant les gens à ne rien faire. On améliore l’économie en baissant les impôts pour que les petites entreprises créent des emplois..."
A part ça les Etats-Unis font la guerre en Irak, en Afghanistan, un peu au Pakistan et se tâtent pour mater l’iranien. Et les think tanks français dits de gauche (Terra Nova pour ne pas le citer) s’ingénient à copier le système des primaires, comme si les Etats-Unis n’étaient pas le pays où deux présidents démocrates successifs auront échoué à mettre en place un système public d’assurance maladie.
On rappellera que les Etats-Unis inspirent à peu près la totalité des décisions prises par l’Union européenne, notamment le démantèlement des services publics.