Les autorités s’inquiètent du risque d’actions d’extrémistes en « colère face aux restrictions liées au Covid-19 et aux résultats de l’élection » présidentielle.
Quelques semaines après l’assaut sur le Capitole, le ministère américain de la sécurité intérieure (Department of Homeland Security, DHS) vient de mettre en garde contre des actions violentes de la part d’extrémistes violents opposés à la présidence de Joe Biden.
« Des informations suggèrent que des extrémistes violents ayant des objections à l’exercice de l’autorité gouvernementale et à la transition présidentielle, ainsi que d’autres griefs alimentés par des récits mensongers, pourraient continuer à se mobiliser, et à inciter à commettre des violences », selon ce bulletin d’alerte antiterroriste diffusé mercredi 27 janvier.
Le DHS précise, dans un communiqué, ne pas avoir « d’information sur un complot crédible spécifique ». Il note toutefois que des « émeutes violentes ont encore eu lieu ces derniers jours » et que ces menaces pourraient persister plusieurs semaines.