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Législatives en Espagne : pas de majorité absolue pour les socialistes, les nationalistes entrent au Parlement

Après le décompte de plus de 95 % des bulletins, le PSOE apparaît en tête des législatives espagnoles du 28 avril. Les sociaux-démocrates ne disposeront néanmoins pas, sans coalition hétérogène, d’une majorité absolue à la chambre basse du Parlement.

 

Après le dépouillement de 99 % des bulletins de vote, les sociaux-démocrates du PSOE, menés par l’actuel président du gouvernement Pedro Sanchez, arrivent en tête avec près de 29 % des voix et 123 députés, nettement plus que les 85 remportés aux législatives de 2016, mais loin de la majorité absolue de 176 sur 350 à la chambre.

Le PSOE est ainsi loin devant tous ses concurrents, sans pour autant atteindre la majorité absolue. Il sera donc obligé de bâtir une coalition hétérogène, qui pourrait inclure des indépendantistes catalans, pour espérer continuer de gouverner.

Les conservateurs du Parti populaire (PP), de leur côté, sont en pleine dégringolade et obtiendraient 65 sièges, contre 137 en 2016. Les libéraux centristes de Ciudadanos décrocheraient quant à eux 57 sièges, contre 32 en 2016. La droite nationaliste de Vox, parti né en 2013, obtiendrait près de 10 % des suffrages et 24 sièges, faisant ainsi son entrée au Parlement. Même en unissant leurs forces, ces trois partis ne pourraient pas rééditer le succès qu’ils ont obtenu en Andalousie et parvenir ensemble au pouvoir.

À gauche du spectre politique, la coalition Unidos Podemos autour de Podemos, serait en recul, avec environ 14 % des voix et 42 sièges (contre 71 en 2016). Une alliance avec le PSOE ne permettrait donc pas à ces deux seuls partis de disposer d’une majorité absolue, n’atteignant que 165 sièges.

Le scrutin pourrait de fait déboucher sur une poursuite de l’instabilité qui marque la politique espagnole depuis la fin du bipartisme PP-PSOE en 2015, avec un parlement fragmenté et des divisions exacerbées par la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.

Le taux de participation a été de 75,80 %, près de neuf points de plus qu’en 2016, selon le ministère de l’Intérieur.

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13 Commentaires

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  • Le brouillard occidental,

    En pleine décomposition économique,sociale et sociétale,
    l’occident est de plus en plus représenté électoralement
    par des fantoches formés à la communication c’est à dire
    aux mensonges démagogiques .
    Les nationalistes espagnols réapparaissent dans ce paysage
    tourmenté et dévasté .
    Les délices de la société de consommation et de décomposition
    de l’hyper capitalisme mondialisé s’estompent ,et les peuples
    intoxiqués sortent difficilement du paradis névrotique de l’empire .
    Le chemin sera long et terrible !

     

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  • Elections à la PROPORTIONNELLE en Espagne : VOX : 10% des voix, 24 sièges

    sur 350, c’est à dire 7% des sièges . SCRUTIN majoritaire à deux tours en France : RN : 13,5% des voix, 6 députés sur 577, c’est à dire 1% des députés . Capito ? L’Espagne est une véritable démocratie représentative, alors que la hideuse 5ème république, complètement faisandée, est totalement truquée comme ses élections .

     

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    • "Démocratie représentative" c’est un oxymore : s’il y a des représentants c’est donc que la démocratie - pouvoir du peuple - n’est pas exercée par lui - mais par des élus le représentant...

      Faut avoir une sacrée confiance en la république ! Qu’elle soit française ou espagnole c’est la même, la franc-maçonnerie ne s’arrête pas aux frontières gauloises !

      En fait le vrai terme de cette expression novlangue que tout le monde reprend en coeur et nous fait croire que la démocratie est à portée de vote, le vrai terme c’est : enculada.

      Soit la démocratie n’existe pas et n’est pas possible, et on n’évite le mot, soit on parle de système représentatif. Mais "démocratie représentative" no !
      C’est ce qu’explique Chouard depuis des lustres...

       
    • La proportionnelle, une belle farce ! ils ne sont même pas au pouvoir donc ce n’est pas le système électoral le problème mais la capacité du système de leur mettre des bâtons dans les roues.

       
  • Il est ou manu la girouette ???

     

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  • Avec la victoire très triomphante du PSOE sur Euronews tranchant avec la retenue très calculée des commentateurs sur les mainstreams français, l’Espagne vient de signer son arrêt de mort.

    Elle sera le réceptacle de l’immigration mondialiste impulsés par Soros et autres ONG oeuvrant pour la N.O.M, tout simplement parce que les canaux de la troïka Franco-italico-germanique sont pour l’instant taris pour des raisons à la fois similaires et différentes.
    Merkel a fait vote face depuis belle lurette suite au fiasco politique des réfugiés, son dumping social consubstantiel à une relance de la natalité a fait long feu devant les viols à répétitions et autres faits divers (terrorismes, vols etc...) favorables à la montée des populistes Allemands, Merkel l’a d’ailleurs payé politiquement en interne.
    Quant à Macron, de peur d’être le responsable d’un scenario Italien bis, il a laissé à quai l’Aquarius et cie et préfère refiler la patate chaude à Sanchez, en attendant les Européennes.

    Au pire, ce dernier va naturaliser à tour de bras et favorisera le flux migratoire devenu de facto intra européen, au mieux, l’Espagne sera la tête de pont quant à l’application du Pacte de Marrakech en Europe, avec la bénédiction de l’union.

    Je pense que le téléphone de Sanchez a dû sonner hier et Macron n’a certainement pas été le dernier à le féliciter, Trudeau non plus d’ailleurs.

    Ce n’est pas une bonne nouvelle pour l’Europe des nations et les peuples voulant sauvegarder leurs cultures.

     

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  • Bizarrement beaucoup d’ancien ayant connu l’époque de la "barbarie franquiste", regrette ce temps. En 1995, l’espagnol -après 13 ans de socialisme- n’avait pas retrouvé son niveau de vie de...1975 (tiens donc...). Et aujourd’hui beaucoup d’espagnol rêverait de retrouver le niveau de vie de 1995...

     

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  • Bizarrement, aucun de ces partis « populistes » ne proposent jamais le retour du droit du sang ! Ca ne réglerait pas tous les problèmes, bien sûr, mais ce serait un bon début...

     

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  • Certains ici se trompent (sic)
    Le vote n’est pas proportionnel au Nord du Mahgreb, il est seulement à un tour, comme dans la majorité des pays dont la constitution n’a pas été écrite par des membres du Club des Lumières, le cas pour la Vrounce.
    Malgré cela, vous allez voir ce que ça donne avec les sbires de Soros aux manettes : invasion programmée d’un pays à la dérive.
    Pendant la campagne on a beaucoup parlé des campagnes qui se vident. Ils vont vous les remplir las Unidas Podemos (notez le féminin) avec toutes les couleurs du noir africain le plus sombre.

    L’Espagne n’est pourtant pas sortie de l’auberge : plus sioniste que le nouveau parti VOX vous n’en troverez pas.
    Soros est partout, même où on ne l’attend pas

     

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