L’ancien Premier ministre estime que « l’essentiel est de donner une majorité large et cohérente, sans futur frondeur », à Emmanuel Macron.
La recomposition est en marche : « Je veux la réussite d’Emmanuel Macron, de sa majorité (...). Parce que je suis un républicain, parce que je reste un socialiste, je ne suis pas en embuscade. Donc, et j’invite tous les progressistes à le faire, je serai candidat de la majorité présidentielle, et souhaite m’inscrire dans son mouvement qu’est la République en Marche », déclare l’ancien Premier ministre ce mardi sur RTL.
« L’essentiel est de donner une majorité large et cohérente à Emmanuel Macron, sans futur frondeur », plaide Manuel Valls. « J’ai éprouvé ce que pouvait être la division. Elle a été fatale à ce quinquennat », estime l’ancien maire d’Évry. Emmanuel Macron avait clairement prévenu Manuel Valls : un candidat En Marche ! serait investi face à lui dans la 1ère circonscription de l’Essonne, où il est sortant, s’il conservait l’étiquette du Parti socialiste. « Je prends mes responsabilités, je ne demande rien », a ajouté Manuel Valls.
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La réaction de Benjamin Griveaux, porte-parole de « La République en marche » :
« Il n’a pas été investi par la commission nationale d’investiture, ou alors sa candidature m’a échappé. [...] Il aurait dû déposer sa candidature comme chacun, puisque la règle est la même pour tous. [...] Si vous ne déposez pas votre candidature vous ne pouvez pas être investi par En marche !. [...] Il lui reste 24 heures. [...] La procédure est la même pour tout le monde, ancien Premier ministre compris. »