« Le vin est la plus saine et la plus hygiéniste des boissons. » (Louis Pasteur)
« L’alcoolisme est tenu en échec par la consommation de vin. » (Dr Bertillon)
Un récent papier de Sanguisterrae [1] a été l’objet de nombreux commentaires. Dans ce petit article en forme de réponse, nous devrons cette fois être explicites, à défaut d’avoir été compris par certains lecteurs, qui nous font un mauvais procès : celui de l’incitation à la débauche, voire, plus grave, celui de complicité d’assassinat ou d’apologiste des délinquants routiers (même quand ceux ci sont sous l’emprise des stupéfiants ?) !
Rappelons ici une des recommandations de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie dans son « plan » de lutte contre la drogue et les conduites addictives dans la droite ligne de l’infâme loi Évin [2] : l’interdiction de communiquer sur le vin sur tous les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.) et sur l’Internet, ainsi que l’interdiction d’en parler positivement dans les médias... Dans ces conditions, quel avenir pour un petit producteur, si celui ci n’as plus les moyens de présenter ses produits sur l’Internet ? Quel avenir pour un caviste soucieux de partager ses goûts ?
Pour enfoncer le clou donc, voici la ligne directrice de Sanguisterrae, qui est celle des amateurs de bonne choses. Sanguisterrae ne fait pas la promotion de la biture express à base d’alcools industriels bas de gamme [3] mais celui de la consommation conviviale de grands vins de Bourgogne ! En revanche, Sanguisterrae ne pense pas, contrairement à ces maniaques de l’hygiénisme moralisateur [4] (nous pensons aux dirigeants de la très influente ANPAA, dont il faudrait songer à analyser les ressorts psychologique qui poussent ses membres à se soucier du bien-être de leur entourage, jusqu’à celui du pays tout entier !), que le premier verre de vin soit nocif pour la santé ! Ni le deuxième d’ailleurs, pour les provoquer un peu plus...
Le vin c’est mauvais pour la santé, nous dit on ! La télé réalité, le fast-food, les antidépresseurs, non ?
On nous dit que l’alcool est responsable de 40 000 morts chaque année (on devrait d’ailleurs parler de « décès prématurés », pour être précis). Nous leur répondons que cela est impossible à estimer, que bien souvent les causes de la mortalité sont multifactorielles. Il est parfaitement impossible d’imputer ces 40 000 décès à l’usage excessif de boisons alcoolisés du fait que la plupart des études confondent allégrement corrélation et causalité. Entre 1995 et aujourd’hui, la consommation d’alcool (tout produits) as baissé de 15 % et celle de vin en particulier de 33 %, alors que le nombre de décès imputés à l’alcool a, lui, augmenté de 4 000... (selon une étude récente de Catherine Hill fortement contestée [5]) De tout cela, on peut simplement déduire que les problèmes de santé publique liés à l’absorption excessive d’alcool sont davantage le résultat de changements de comportement, comme l’indique le titre de notre article, plutôt qu’à la consommation excessive de vin. On peut également émettre l’hypothèse que le but de cette étude qui sent le frelaté est de préparer les Français à l’idée d’une nouvelle taxe sur le vin...
Sanguisterrae rappelle enfin que les régions viticoles française sont celle où l’alcoolisme sévit le moins, et cela pour une raison simple : dans ces régions, les jeunes générations sont éduquées au goût et à la culture du vin comme boissons d’accompagnement des repas.
Pour ne plus désespérer de ces donneurs de leçons, qui souhaitent transformer le pays en jardin d’enfants, Sanguisterrae vous propose son Beaujolais Nouveau « Le Béret », Quenelle Viticole, pour 80 € la caisse de 12, disponible sur notre site Sanguisterrae.fr. À déguster avec modération bien sur !
À la vôtre !