Juif né en Roumanie en 1928, Eliezer Wiesel connaît la déportation, où il perd une partie de sa famille. Devenu apatride après la Seconde Guerre mondiale, il raconte son expérience dans La Nuit en 1958, le livre qui le rendra riche et célèbre.
On découvrira plus tard qu’il s’était octroyé de grandes libertés avec la vérité. Mais ça n’empêchera pas sa montée inexorable dans la hiérarchie mondialiste à travers de nombreuses organisations internationales humanistes.
Le témoin de l’Holocauste finira couvert de médailles et de titres, malgré les critiques de plus en plus précises venues de son propre camp : les historiens sérieux préfèrent ne pas citer son témoignage sur Auschwitz.
En face, son « imposture » dévalorisera son combat pour la mémoire de la Shoah, mais aussi pour Israël. Ainsi, l’opposant à toutes les guerres sera curieusement favorable à la destruction de l’Irak par les Américains en 2003.
Sur la fin de sa vie, il se rapprochera de l’extrême droite israélienne, en niant cependant toute proximité idéologique avec les bellicistes. Il utilisera sa stature internationale pour appuyer la politique d’agression (verbale) du Premier ministre israélien Netanyahou à l’encontre de l’Iran.
Tout homme est fait de vérité et de mensonges, de cohérence et de contradictions. Certains plus que d’autres.
Les réactions officielles de représentants du système politico-médiatique :
« Ce livre avait été vendu à six millions d’exemplaires »
Le passage du « témoin et survivant » chez Ardisson dans Tout le monde en parle du 6 mai 2006 :