Le survivalisme durable, c’est une affaire de famille. On ne peut concevoir de durer dans le temps et de vivre jusqu’à sa mort naturelle sans une famille, donc des enfants qui seront plus tard aussi un soutien pour les parents.
C’est tout à fait normal, par ailleurs. Mais le monde moderne a dévoyé la normalité naturelle...
Les DINK
Les DINK sont les personnes qui sont matériellement récompensées de leurs choix dans le système économique actuel. Ils sont un pur produit de la société post-industrielle occidentale et de la financiarisation de l’économie.
Qu’est-ce que les DINK ? C’est l’acronyme de Double Income, No Kid, en français « Double revenu, sans enfant ».
Ce sont des couples ou des paires qui n’ont pas et n’auront jamais d’enfants, qui accumulent de l’argent et s’enrichissent du fait de leurs revenus élevés, de leurs carrières et de l’absence de charges économique que génèrent les enfants.
La société occidentale actuelle a valorisé l’enrichissement personnel depuis plusieurs décennies, promettant à toute une génération de baby boomers un avenir radieux et d’être à l’abri du besoin s’ils accumulaient de l’argent (fiat donc garanti par des dettes) au lieu de le dépenser en donnant naissance à des enfants et en les éduquant.
Le résultat, on le connaît tous : chute de la natalité, donc indirectement de la croissance économique, déséquilibre démographique et nécessité (alléguée) de faire venir massivement des immigrants pour combler les besoins de main-d’œuvre, en fait surtout maintenir les salaires bas.
L’argent accumulé avec les années par les DINK – et cela peut atteindre quelques millions pour les couples et les paires de professionnels habiles et favorisés – garantira dans leurs vieux jours l’achat de soins par ces gens fortunés, leur vie dans des appartements de luxe avec toute une équipe de gens chargés de leur organiser des divertissements et de leur dispenser des soins.
D’une société où l’on prenait soin de ses vieux parents jusqu’à leur mort sans considération autre que le respect dû à nos aînés, la décence et la morale, on en est arrivés à une société où des gens qui ont choisi de ne pas avoir d’enfants se sont immensément enrichis de leur choix souvent égoïste. Qui plus est, ce sont les enfants qu’ils n’ont pas eus et que leurs contemporains ont choisis d’avoir qui assument financièrement leurs choix par le biais des mutuelles ou des régimes collectifs d’assurance santé et d’assurance médicaments.