Personnellement, à mon humble échelle et dans l’immédiat, je ne vois guère que le recours à la résistance passive, c.à.d la désobéissance civile autant que praticable dans les faits.
Ce qui signifie en clair, sortie non limitée et sans attestation en l’absence de barrière physique. Je me fais donc à l’idée de finir en taule si le sort...
Cela dit, 2 obstacles que je ne parviens pas à surmonter sur l’obligation du port du masque dans 2 lieux bien spécifiques :
les magasins d’alimentation (au moins à l’entrée et à la sortie, et uniquement pour ne pas mettre en porte-à-faux le personnel)
l’EHPAD où a la malchance de résider ma mère depuis fin février 2020 (revenue d’un AVC), soit 2 semaines avant le 1er confinement !
Après avoir libérer quelque peu son accès suite à la 1ère phase, les temps sont donc à l’édiction de nouvelles restrictions chaque semaine qui se passe, au gré de l’avancement de la cuisson du plat oligarchique dont nous formons les ingrédients.
Au moment où j’écris ses lignes, les règles sont :
port du masque obligatoire, of course (“nez compris, n’est-ce pas mr. G... ?”) + gel hydro + prise de température + inscription sur le registre des visites (heure, tél, signature,...)
limitation à 2 visites/semaine/résident
pas de contact physique et rencontre uniquement dans les pièces collectives dédiées. L’accès aux parties chambres est à nouveau interdit.
Ces très vieilles personnes, bien que le plus souvent plongées dans une autre temporalité, se morfondent. Le personnel étant insuffisant (et en nombre et en compétence), on comprend tout l’intérêt que peuvent représenter les visites des familles.
Tant pis si on ne présente aucun symptôme, tant pis si les enfants ne sont pas contaminants.
Au surplus, je sais que quasiment tous les résidents ont reçu le vaccin grippal.
Oui, celui de cette année, bricolé à la va-vite et plus que douteux quant à son inocuité.
Une aberration médicale de plus. En revanche, jamais rien du côté préventif et renforcement des défenses immunitaires. Une honte !
Mince consolation pour déjouer quelques obstacles : ne pas pointer quand il n’y a pas de témoin (toujours une visite de gagnée), se trouver un petit recoin pour respirer sans le nid à bactérie, choisir les jours où les garde-chiourmes en chef sont de repos ou en réunionite, bref... ce que peut modestement faire un visiteur déjà passablement dans le colimateur de la direction pétocharde-donc-bêtement-obéissante et, à demi-mots, menacé de no-visites...
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