Guillaume Meurice, payé avec notre argent pour faire la propagande du Système sur le service public, ironise sur le bannissement médiatique d’Alain Soral qu’il compare au tueur en série Michel Fourniret. Muni de tels arguments, le comique gauchiste devrait avoir son brevet de Bien-Pensance Officielle (BPO) haut la main.
On aimerait le voir une fois de l’autre côté de la barrière, sous les persécutions incessantes que subissent les vrais opposants – et les vrais humoristes ! –, pour voir s’il conserve son sourire de petit-bourgeois satisfait. En réalité, on ne peut pas faire d’humour sous la protection du Système, on ne peut que trahir. Faire de l’humour dans la forme, mais en se soumettant dans le fond.
Le nouveau Stéphane Guillon est payé pour salir les vrais opposants nationalistes et pour faire la promotion du mondialisme avec quelques cris de pucelle de gauche contre les vilains patrons qui licencient ou les migrants qui se noient, une indignation qui ne coûte rien. Même Jane Birkin le fait, c’est dire.
Attaquer le cul bien au chaud les opposants du Système est salissant moralement mais facile. De plus, on ne peut pas leur répondre en direct puisque leur radio ne nous invite pas : elle protège ses snipers qui tirent sur des civils non armés, comme l’armée israélienne sur des civils palestiniens qui manifestent ! Et comme les gardiens de camps de concentration sur les détenus qui auraient des velléités de départ, ou de vengeance.
France Inter est un mirador de la plus belle espèce. Les mitrailleurs s’en donnent à cœur joie sur les détenus, et on renvoie Meurice et ses amis aux films shoatiques qui montrent les révoltes dans les camps de la mort, ça devrait leur parler... et provoquer un petit court-circuit idéologique.
Au fait, pourquoi ces gardiens de camp sont-ils planqués ? La démocratie, en vérité, présente certains risques pour eux. Il n’y a qu’une alternative : soit il s’agit d’une peur physique, soit d’une peur idéologique. Ou des deux. C’est facile de tirer d’un mirador, c’est une autre chose quand on se retrouve au sol.
Dans ces lieux de relais obséquieux des commandements du pouvoir sous une enveloppe cool, les valets agressent et se rassurent ensemble. Ce faisant, ils creusent le fossé entre ceux qui souffrent et ceux qui profitent de la souffrance. C’est ça, être de gauche ?