Le projet ALADIN a été créé par les sionistes pour sensibiliser les Arabes à la Shoa et leur faire moins détester Israël. Il y a beaucoup d’argent en jeu mais il faut que les Arabes jouent le jeu.
Or certains nouveaux démocrates arabes ne l’entendent pas de cette oreille. Alors le projet ALADIN, dont on imagine les immenses connexions, veut leur faire couper les vivres. Même pour leurs projets démocratiques.
Lors d’une réunion aujourd’hui avec deux responsables du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Marie Revcolevschi, présidente du Projet Aladin, a appelé la France et l’Union européenne à s’assurer que des ONG, des partis politiques et des médias propageant le négationnisme, l’antisémitisme et l’intolérance religieuse ne bénéficient pas de plan d’aide économique de l’UE pour le développement démocratique destiné à l’ Egypte et aux autres pays arabes. Elle a adressé la même demande en lettres séparées à Hillary Clinton, Secrétaire d’Etat américaine et Catherine Ashton, Haut Représentant aux Affaires étrangères de l’Union européenne.
La demande du Projet Aladin s’inscrit dans le sillage des déclarations faites au cours d’un entretien accordé au Washington Times à Budapest au début du mois par Ahmed Ezz El-Arab, vice-président du Parti Wafd en Egypte. Ezz El-Arab avait déclaré à l’interviewer que la Shoah « est un mensonge et le Journal d’Anne Frank un faux ». Le site en arabe du parti Wafd a publié par la suite un article faisant siennes les remarques d’Ezz El-Arab.
« Nous ne devons pas trahir les vrais défenseurs de la démocratie et les jeunes épris de liberté dans ces sociétés en apportant l’aide financière aux pourvoyeurs de la haine raciale et du négationnisme », a affirmé Mme Revcolevschi à Pierre Boussaroque, Conseiller aux affaires juridiques, judiciaires et droits de l’Homme du ministre Alain Juppé, et à François Zimeray, Ambassadeur pour les droits de l’Homme.