Article mis à jour le 02/09/2016 à 19h30.
Celui qui a dirigé l’Ouzbékistan d’une main de fer pendant vingt-sept ans avait été hospitalisé dans « un état critique » après une hémorragie cérébrale. Il est décédé à l’âge de 78 ans, a confirmé le gouvernement ce vendredi.
Après des heures d’informations contradictoires, de condoléances sans confirmation officielle, le gouvernement ouzbek a mis fin aux rumeurs vendredi en fin de journée : le président Islam Karimov est mort. Un communiqué officiel diffusé dans la matinée annonçait que l’état de santé du chef de l’État de 78 ans, victime d’une hémorragie cérébrale, s’était nettement dégradé. [...]
Il sera enterré à Samarcande, sa ville natale, samedi. Le premier ministre turc, Binali Yildirim, n’a pas attendu la confirmation officielle vendredi pour présenter ses condoléances à la population ouzbeke lors d’une réunion télévisée avec son cabinet, précisant que la Turquie « partageait (sa) douleur et (sa) peine ». La Géorgie a également présenté ses condoléances. [...]
Depuis des années, les défenseurs des droits de l’homme dénonçaient son régime autoritaire, l’accusant d’avoir régulièrement truqué les élections, arrêté arbitrairement des centaines d’opposants et soutenu le recours à la torture dans les prisons.
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La disparition de Karimov, porte ouverte aux islamistes ? Revoir les explications d’Emmanuel Lincot (février 2016) :