Le pianiste français Stéphane Blet a reçu sur les réseaux sociaux de nombreux messages menaçants de la part d’individus affiliés à l’organisation armée PKK – les indépendantistes kurdes.
Les menaces de mort et les insultes ont commencé début janvier, aussitôt après la publication sur E&R de la conférence sur la Turquie donnée par Stéphane Blet à Marseille.
En réponse au signalement de ces menaces par Stéphane Blet, Facebook a décidé de... fermer la page du pianiste ! Encore plus inquiétant, le Quai d’Orsay, prévenu de l’affaire par des autorités et médias turcs, n’a manifesté aucune réaction, observant un silence total.
Rappelons que l’établissement éventuel d’un État kurde au Proche-Orient est un nœud géopolitique complexe dans lequel chaque puissance impliquée essaie de trouver ses intérêts. Le président turc Erdogan souhaite que les Kurdes s’installent en Syrie, mais le camp atlantiste, lui, voudrait leur céder une partie de la Turquie – du moins sous l’ère Obama, mais les choses peuvent changer rapidement.
En France, le lobby sioniste, via Bernard-Henri Lévy, soutient le PKK ; mais c’est également le cas des « antifas », autres ennemis de toutes les nations (sauf une), qui s’intéressent de très près au Rojava (le Kurdistan syrien).
Obama-Quai d’Orsay-BHL-antifas, une belle brochette de soutiens avec lesquels le PKK forme une alliance objectivement basée sur des méthodes communes : les menaces et la violence [1].
Les insultes et menaces de mort à l’encontre de Stéphane Blet :