@Philippe L
"Robespierre n’était pas franc-maçon. Il est dit qu’il appartement aux roses croix. Cette légende vient sans doute du fait qu’il faisait partie, à Arras, d’une société qui s’appelait "les Rosati", "des jeunes gens réunis par l’amitié, le goût des vers, des roses et du vin", société qui n’avait aucun caractère maçonnique."
Voici ce qu’en dit Douglas Reed dans la "controverse de Sion" :
"Les leaders jacobins dirigèrent la Terreur et, comme de bons Illuminés, ils utilisaient des pseudonymes classiques tel que l’avait initié « Spartacus » Weishaupt lui-même : Chaumette était Anaxagoras, Clootz (décrit comme un baron prussien) était Anarcharsis, Danton Horace, Lacroix Publicola et Ronsin Scaevola. Lorsqu’ils eurent réussi la phase-Kerenski, ces terroristes exécutèrent fidèlement le plan des Illuminati, et par le meurtre d’un roi et la profanation des églises, exprimèrent les deux notions principales de ce plan : la destruction de tout gouvernement légitime et de toute religion.
Cependant, ils n’étaient eux-mêmes que des outils, car un contemporain, Lombard de Langres, écrivit sur cette
« convention la plus secrète qui dirigea tout après le 31 mai, un pouvoir occulte et épouvantable dont l’autre Convention était devenue l’esclave et qui était composée des principaux initiés de l’Illuminisme. Ce pouvoir était au-dessus de Robespierre et des comités du gouvernement … Ce fut ce pouvoir occulte qui s’appropria les trésors de la nation et les distribua aux frères et amis qui avaient contribué au grand-œuvre. »
C’est cette image d’hommes hauts placés faisant la volonté d’une secte suprême, dissimulée mais manifestement dirigeante, qui donne à la Révolution l’aspect d’un spectacle de marionnettes démoniaque, joué sur fond de flammes rouges vacillantes dans une odeur de soufre."
J’en tire comme conclusion que Robespierre, ainsi que tous les hommes concernés, faisait bel et bien l’entière volonté des "illuminés" franc-maçons. Initié ou non, cela ne change rien.
Dans le livre de Maurice Talmeyr, "la Franc-maçonnerie et la Révolution Française", il est bien cité comme franc-maçon car son nom figure sur des "listes" des membres de loges maçonniques de l’époque.