Tommy Robinson, le fondateur de l’English Defense League et désormais journaliste d’investigation, a été arrêté vendredi 25 mai, accusé de trouble à l’ordre public alors qu’il filmait en dehors d’un tribunal. Le jeune homme de 35 ans se trouvait devant le tribunal de Leeds et a commencé à diffuser en direct sur sa page Facebook en marge d’une affaire dans laquelle un gangs de prédateurs sexuels pakistanais était jugée.
Arrêté dans la foulée simplement pour avoir filmé en dehors du tribunal, dans la rue, ce dernier est emmené par les policiers, puis, présenté rapidement à un juge qui aurait révoqué une peine de sursis qu’il avait pour le même type de délit. Il aurait été condamné dans la foulée à 13 mois de prison ferme par la justice anglaise.
« C’est Orwell sous nos yeux » a réagi une de ses connaissances en France. « Le Royaume-Uni est une dictature, c’est officiel ».
Robinson a été présenté devant un juge, qui a activé une peine de 13 mois avec sursis pour outrage au tribunal (en gros il est condamné à treize mois fermes) laquelle a été remise à Robinson pour un reportage antérieur sur un autre procès d’un gang de violeurs. Son crime ? Avoir tenté de filmer quatre hommes accusés d’avoir violé une adolescente.
Les autorités anglaises poussent ensuite le vice jusqu’à cacher la condamnation et à empêcher, au nom d’un article de loi, tout média britannique d’évoquer cette affaire.
Le Royaume-Uni vient donc de condamner à la prison un journaliste dissident, en sachant pertinemment qu’il risque la mort dans les prisons anglaises où la tête de Tommy Robinson est mise à prix, que ce soit par les gangs ou par les islamistes. Regardez cette interview ci-dessous dans laquelle il raconte tout sur les conditions de ses derniers passages en prison :
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Alors à Rome pour couvrir les élections italiennes du 4 mars 2018, Tommy se rend sur les lieux où une journaliste italienne a été agressée par des migrants (à partir de 2’57) :
La vidéo en direct sur Facebook Live précédant l’arrestation de Tommy Robinson :