Extrait du livre Explication du mystérieux agenda impérial d’Israël
de Sheikh Imran Hosein
Les trois étapes d’un grand projet [1]
Le présent essai suggère l’existence de trois étapes fondamentales dans le déroulement mystérieux d’un grand projet à travers lequel Israël tente de réaliser sa destinée messianique. Ce grand projet est actuellement à son point culminant, là où le dénommé « peuple élu » a mystérieusement été ramené en Terre Sainte, après 2000 ans d’exil, la revendiquant comme sienne. Sa destinée ultime, croit-il, est de régner sur le monde depuis ce qui prendrait l’apparence d’un Saint État d’Israël bibliquement restauré, localisé en Terre Sainte. (Le mot régner figurera en italique à cause de la place de pivot qu’il occupe dans la mission de l’Antéchrist.) Cette destinée ultime semble sur le point de se réaliser, aussi est-il grand temps pour nos lecteurs d’essayer de comprendre le sujet du point de vue de l’eschatologie islamique. En expliquant ces trois étapes du grand projet, nous sommes en effet en mesure d’expliquer une large part de l’histoire de la politique internationale et de l’économie au cours de ces derniers siècles.
Au premier stade de cette entreprise, qui dura longtemps, un ordre mondial sous Pax Britannica livra d’étranges guerres coloniales contre le reste du monde et réussit finalement et habilement à « libérer » la Terre Sainte d’un paisible règne musulman, et à présider à la naissance de l’État imposteur euro-juif d’Israël. Dans ce processus, le monde fut témoin de l’étrange et autrement inexplicable évènement d’une Grande-Bretagne laïque soutenant, dans la déclaration de Balfour de 1917, l’engagement du gouvernement laïque britannique à fournir aux juifs une terre nationale en Terre Sainte. Notre thèse offre aux lecteurs une explication de cette mystérieuse obsession britannique pour la Terre Sainte.
Nous devons aussi attentivement noter que dans son effort de s’imposer comme État dominant du monde, la Grande-Bretagne avait dû franchir la première marche en prenant le contrôle de la monnaie mondiale. C’est ainsi que la livre sterling devint la devise internationale, et la Grande-Bretagne le créancier par excellence du monde. Ce fut un évènement unique dans l’histoire monétaire.
Ensuite, la seconde étape de ce grand projet – étape qui semble actuellement prendre fin et qui durera par conséquent bien moins longtemps que la première – vit le remplacement de la Pax Britannica par la Pax Americana, qui persista néanmoins à assurer la protection mystérieuse d’un État euro-juif arrogant, agressif et expansionniste à grand renfort d’innombrables vetos du Conseil de sécurité des Nations unies. Cet ordre mondial a également livré des guerres en continu au nom d’Israël afin de sécuriser le monde pour qu’Israël puisse devenir une superpuissance disposant de l’arme nucléaire. À la place des spectaculaires guerres coloniales qui avaient conféré à la Grande-Bretagne le statut d’État dominant, il fallut deux guerres mondiales pour qu’advienne le transfert de pouvoir du premier au second État dominant.
Notre thèse offre aux lecteurs une explication à cette toute aussi mystérieuse obsession américaine pour la Terre Sainte.
L’histoire de ces deux États dominants, la Grande-Bretagne et les États-Unis, démontre que quiconque parvient à contrôler l’argent du monde, contrôle le monde. Le contrôle de l’argent peut être utilisé pour empêcher la circulation de la richesse dans l’économie, permettant ainsi que les riches demeurent riches en permanence, et les pauvres, pauvres en permanence. Le contrôle de l’argent allait aussi pouvoir être utilisé pour acheter l’allégeance des riches, dont la richesse s’accroîtrait de plus belle, et qui finiraient par rejoindre l’oppresseur pour l’aider à contrôler le monde. Il réduirait aussi les pauvres à une telle impuissance qu’ils deviendraient incapables de résister à l’oppression. C’est précisément l’état du monde aujourd’hui et cela constitue un objectif extrêmement important du grand projet.
Et enfin la troisième, la dernière et la plus courte étape du grand projet : un ordre mondial sous Pax Judaica est sur le point de se substituer à la Pax Americana. Le passage du second au troisième et dernier État dominant, dans le grand projet, prend place à travers une série de guerres étranges. Israël remplacera bientôt les États-Unis en tant qu’État dominant du monde et lorsque cela adviendra, un juif régnera finalement sur le monde depuis Jérusalem et prétendra être le Messie ! Mais il ne sera pas Jésus le vrai Messie. Plutôt, le Prophète Muhammad (sallalahu ‘alaihi wa sallam) a expliqué qu’il serait Dajjāl, le faux Messie (l’Antéchrist).
Nous sommes, en effet, très proches à présent du point culminant de ce grand projet diabolique dont le déroulement sinistre n’a pas cessé depuis que la petite île de Grande-Bretagne a stupéfié le monde il y a quelques siècles en devenant le premier État dominant dans l’histoire post-biblique (i.e., depuis la création du premier État dominant par David et Salomon).
Le terrorisme et le Grand Projet
Le passage de la première à la deuxième étape du Grand Projet fut initié au moyen d’un acte de terrorisme soigneusement planifié, i.e. l’assassinat du grand duc François-Ferdinand d’Autriche-Hongrie à Sarajevo au cours de l’été 1914. Ceux qui planifièrent l’assassinat (Trotski faisait-il partie du complot ?) ajoutèrent de fausses empreintes à la scène de crime, qui menaient vers la Russie. De quoi ouvrir la voie à la Première Guerre mondiale qui, à son tour, fut mise à profit avec succès pour démembrer l’Empire islamique ottoman et pour « libérer » (du point de vue juif) la Terre Sainte.
Le passage de la seconde à la troisième étape du grand projet fut également initié par un acte de terrorisme, cette fois moins bien planifié, à savoir l’attaque terroriste du 11 Septembre sur l’Amérique. Cette fois, les fausses empreintes implantées sur la scène de crime menaient aux Arabes et aux musulmans, ce qui créait des opportunités pour des États-Unis arrogants et ivres de pouvoir et leurs euro-alliés de mener une série de guerres (toujours en cours) afin de finalement imposer un contrôle total sur les principales ressources en pétrole du monde, qui n’étaient pas jusque-là sous contrôle – d’où la guerre américaine en Afghanistan et en Irak, les guerres israéliennes au Liban, et dans la bande de Gaza, demain en Syrie et en Iran. La guerre contre le Venezuela semble également inévitable, et cela pourrait expliquer la précipitation dont a fait preuve la tribu au pouvoir à Trinidad et Tobago dans sa quête d’instaurer une dictature tribale.
Les guerres d’aujourd’hui autorisent également les États-Unis/Israël à être amenés à prendre le contrôle du nouveau système monétaire électronique du monde, qui remplacera bientôt la monnaie papier quand le dollar s’effondrera. La législation antiterroriste et la guerre contre le terrorisme (qui est un euphémisme pour guerre contre l’Islam) vont ouvrir la voie, au nom de la sécurité internationale, à l’instauration imposée d’un nouveau système monétaire international basé sur une monnaie électronique. Ce système monétaire rendra le monde plus sûr encore pour Israël, car toute personne qui aura osé s’opposer à Israël pourrait être ciblée comme terroriste et pourrait voir sa richesse court-circuitée électroniquement.
L’affirmation la plus importante de cet essai est que le monde est à présent situé au moment où l’étape deux du grand projet culmine et où l’étape trois commence.
Le Prophète Muhammad (sallalahu ‘alaihi wa sallam), le Grand Projet et le 666
Je crois que le Prophète Muhammad (sallalahu ‘alaihi wa sallam) a prophétisé les trois étapes de ce grand projet (le système mondial ultime) à travers lequel Dajjāl le faux Messie (Antéchrist) finira par accomplir sa mission de personnification du vrai Messie et ainsi par régner sur le monde depuis un État d’Israël imposteur en Terre Sainte. Le Prophète a dit :
« Dajjāl régnera sur Terre pendant quarante jours. Un jour comme une année, un jour comme un mois, un jour comme une semaine, et le reste, égal à nos jours ordinaires. »
Sahih Muslim
Il a aussi prophétisé, dans ce que l’on connaît sous le nom de Hadith de Tamim Dari, que la base initiale de Dajjāl, pendant la première étape de sa mission qui devait durer « un jour comme une année », serait une île spécialisée dans l’espionnage, située à environ un mois de navigation de l’Arabie. Je crois que cette île ne peut être que la Grande-Bretagne !
La Bible décrit exactement le même processus à trois étapes, qui atteindra son apogée avec un nouveau système monétaire international d’argent électronique et avec l’Antéchrist régnant sur le monde depuis Jérusalem. C’est ce qu’elle a fait en déclarant :
« … et elle faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, recevaient une marque à la main droite, ou au front, et personne ne pouvait ni acheter ni vendre, s’il n’avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six [2]. »
Apocalypse 13.16-18
Lorsque le symbolisme religieux de la Bible est analysé, il révèle clairement que le nombre « six hundred » relatif à l’Antéchrist fait référence à la première étape du grand projet, qui a duré longtemps, et qui fut témoin de l’émergence du premier État dominant dans l’histoire post-biblique et de Pax Britannica. Le nombre « three score » fait référence à l’actuelle seconde étape, qui dure moins longtemps, et qui est témoin de l’émergence du second État dominant et de Pax Americana. Enfin, le nombre « six » fait référence à la troisième et dernière étape du Grand Projet, par laquelle l’Antéchrist accomplit enfin sa mission et apparaît sous forme humaine pour régner sur le monde depuis Jérusalem et depuis un État d’Israël imposteur dominant avec Pax Judaica.
Les caractéristiques les plus patentes de ce projet qui se déroule sous nos yeux, depuis son origine avec les croisades euro-chrétiennes, jusqu’à ce jour, ont été son impiété, sa décadence, son art de la tromperie, et son oppression barbare. Seuls ceux qui sont sourds, stupides et aveugles les associeraient à la grâce divine.
Il s’agit à présent de répondre à l’oppression.