Si on observe l’évolution de la population mondiale (on va nommer ça l’Humanité) durant l’Histoire, on peut observer qu’avant le 19e siècle, elle reste relativement stationnaire ; forcément, de la naissance de l’agriculture (-8000) au 19e, les méthodes n’ont que peu évolué (puisqu’elles reposent sur un travail de l’homme et de l’animal). Dès l’introduction de la machine (vapeur puis moteur à explosion), la courbe fait une exponentielle, pour arriver en deux siècles à ce qu’on a aujourd’hui (et les problèmes associés).
Concrètement, la population actuelle est dépendante du pétrole pour sa survie, et pas uniquement son confort matériel, ou son transport. Pour faire pousser du blé aux rendements actuels, on a recours à toute sorte de pétrochimie (engrais, pesticides) et de machines (labourer, semer, arroser, récolter, transporter, transformer, etc. etc.), qui fonctionnent toutes au pétrole.
Sans jouer les Nostadamus, il me semble probable que celui-ci disparaisse durant cette génération, ou du moins ce siècle ; aux progressistes qui considèrent l’explosion de la population est l’évolution naturelle de l’Histoire, et qu’on trouvera bien un moyen technique pour continuer ainsi, j’oppose l’idée que ce n’était qu’une parenthèse de l’Histoire, et que le retour à la "normale" se fera de lui même (par la famine, qui a été le lot de l’Humanité durant toute son existence).
Je crois pas qu’il faille s’en affliger ou s’en réjouir, c’est l’ordre normal des choses (par un hiver trop rude, l’animal y passe, c’est ainsi)... Par contre, apprendre à cultiver, cueillir et chasser ne fera pas de mal.
(Je vous renvoie au livre de Pietro San Giorgio, sur KK, une lecture très complète sur le sujet de la préparation)
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