Coronapsychose, Saison 1, Épisode 122 (14 mars-14 juillet). Vous en voulez encore ? Vous allez en avoir.
« Une étude britannique montre que les anticorps chez les personnes qui ont contracté le SARS-CoV-2 disparaissent assez vite. Le futur vaccin devra donc être soit fortement dosé, soit injecté à intervalles réguliers. »
La presse mainstream fait feu de tout bois pour entretenir une psychose qui a chuté dangereusement depuis le déconfinement. Voilà qu’on apprend que l’immunité pour ceux qui ont chopé le Covid-19 n’est pas acquise, ou est déclinante, et que donc il va falloir vacciner massivement et plusieurs fois si nécessaire.
« “Si l’infection vous donne des niveaux d’anticorps qui diminuent en deux à trois mois, le vaccin fera potentiellement la même chose”, et “une seule injection ne sera peut-être pas suffisante”, complète la Dr Katie Doores, principale auteure de l’étude, dans le “Guardian”. »
On se demande qui bosse à la cellule « auteurs » du pool d’escrocs mondialistes qui lance ce genre de bruit. En tout cas, ils ont beaucoup d’imagination et chaque jour apporte son lot d’intoxication sur le virus, sa vitalité extraordinaire, ses rebonds inattendus et sa menace fantôme. C’est comme si on vivait sous une menace d’attentat quotidienne mais avec des morts, puisque le compteur (que Sputnik News impose curieusement au-dessus de tous ses articles) est toujours là, il a selon l’OMS, cette officine de truands billgatesiens, dépassé les 500 000. Comprendre que personne n’est à l’abri, les vulnérables comme les immunisés :
« L’étude tend aussi à battre en brèche la politique basée sur l’immunité collective, supposée protéger tout le monde, une fois qu’un pourcentage élevé de la population a acquis une immunité, après avoir été infecté. »
Évidemment, dans cet article du 20 Minutes suisse, personne ne doute de la nécessité de se vacciner, cela va sans dire. La question n’est plus « doit-on se faire vacciner par Bill Gates ? », le copain d’Epstein, ou « doit-on éviter les mélanges douteux de ces escrocs mondialistes liés au Big Pharma ? », mais bien « combien de fois doit-on se faire piquer par la dominance sanitaire qui travaille de concert avec les multinationales du médicament ? ». C’est un peu différent, voyez-vous.
« “Ce travail confirme que les réponses en anticorps protecteurs chez les personnes infectées par le SARS-CoV-2 (...) semblent décliner rapidement”, a souligné lundi le Dr Stephen Griffin, professeur agrégé à l’École de médecine de l’université de Leeds (GB). “Les vaccins en cours de développement devront soit générer une protection plus forte et plus durable par rapport aux infections naturelles, soit être administrés régulièrement”, ajoute ce médecin qui n’a pas participé à l’étude. »
Que devons-nous faire devant ces professeurs émérites, ces cliniciens du Bien, ces sachants ? Eh bien nous incliner et craindre, tout simplement, pour se plier aux ordres de ce nouveau lobby :
« En attendant d’en savoir plus, “même ceux qui ont un test d’anticorps positif – en particulier ceux qui ne peuvent pas expliquer où ils peuvent avoir été exposés – devraient continuer à faire preuve de prudence, de distanciation sociale et d’utiliser un masque approprié” avertit James Gill, professeur honoraire de clinique à la Warwick Medical School. »
Dans ce genre d’article, il y a une autre chose qu’on aime bien, c’est le « dans une étude », qui permet ensuite de dire n’importe quoi, par exemple « le Remdésivir ça marche super bien » (à part les effets secondaires sur les reins), ou « l’axe Buzyn-lévy-Salomon-Véran sont nos amis pour la vie » (sauf pour ceux qui sont morts sous Rivotril), ou encore « le Pr Raoult est un tueur en série », ou un escroc – soyons raisonnables –, ce que sous-entend Pierre Perret dans sa dernière sortie. Il a dû recevoir un coup de fil d’en haut... sur la tête :
« J’ai l’impression que ce monsieur est un peu égocentrique sur les bords, il a une image qu’il doit contempler souvent dès son réveil. Il y a quand même un indéniable côté narcissique dans le personnage qu’il incarne et affiche. »