Entré en fonction le 20 janvier dernier, le président américain Donald Trump fait face à une série de contestations de la part d’activistes aux États-Unis. Bien entendu, les décisions prises par Donald Trump sont critiquables.
On peut notamment s’interroger sur les mesures prises à l’encontre des ressortissants iraniens qui mènent à des situations injustes. Néanmoins, il faut aussi avoir la lucidité d’admettre que Donald Trump ne fait qu’appliquer le programme pour lequel il a été élu et que sa côte de popularité frise à l’heure actuelle les 60 %. Il y a des victimes collatérales de cette politique mais Trump ne trahit pas ses promesses électorales.
Mardi dernier, en Pennsylvanie, des manifestants s’insurgeaient notamment contre la suspension temporaire du programme d’acheminement des réfugiés sur le territoire des États-Unis.
Petit florilège des propos tenus par les protestataires avec une magnifique reductio ad hitlerum :
Gigi Williams :
« Trump et Bannon nous emmènent vers une période très sombre en Amérique. Cela rappelle vraiment les débuts de l’Allemagne nazie. Et c’est effrayant. Vous ne pouvez tout simplement pas choisir un groupe de personne et leur fermer la porte. Et les mensonges qu’il dit à leur propos sont incroyables. Ces personnes ont mis deux ans à obtenir leur green card (carte verte de résident permanent). Vous commencez par un groupe de personnes et ensuite vous avez les chambres à gaz. Il faut le stopper. »
Kate Pavelle :
« J’aimerais m’adresser à mes frères et à mes sœurs républicains qui ont voté pour Trump. Ils n’imaginaient également pas que cela allait se passer ainsi. Une vaste majorité d’entre eux sont probablement très confus et bouleversés comme nous les sommes. Car la Constitution est mise en lambeaux et ouvertement attaquée. Lorsque j’ai prêté serment pour ma citoyenneté, j’ai prêté serment de protéger la Constitution des États-Unis contre les ennemis intérieurs comme extérieurs. Je voudrais que nos représentants élus fassent de même. J’aimerais simplement qu’il (Trump) la lise. »
On se demande où étaient ces manifestants lorsque les drones d’Obama faisaient des dégâts considérables sur les populations civiles à travers le monde.