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Le défi du peuple : survivre au libéralisme

E&R Lorraine recevait les essayistes Alain de Benoist et Charles Robin le samedi 18 avril 2015 dernier pour une conférence sur le thème : « Le défi du peuple : survivre au libéralisme ».

 

Partie 1 : Alain De Benoist sur le Traité Transatlantique

 

Partie 2 : Charles Robin sur la philosophie libérale

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42 Commentaires

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  • #1246831
    Le 15 août 2015 à 11:31 par Rk
    Le défi du peuple : survivre au libéralisme

    D’accord avec ce qui a été dit...

    À part quand on demande à De Benoist quel courant de droite serait le plus approprié et qu’il répond qu’il ne croit pas à une unité des droites (sauf cas exceptionnel de circonstance).

    Je lui répondrai juste que le fond de l’histoire étant toujours religieux, les idées politiques qui sont exprimées dans les divers courants sont symptomatiques des différentes croyances qu’on décèle alors facilement chez les uns et les autres, et étant donné que nous devons, comme l’a adroitement démontré Robin, nous élever spirituellement au-dessus de l’égotisme-matérialiste, pour moi il est clair que la voie, le socle sur lequel penser politiquement, est la religion chrétienne.

    Après, on peut faire l’effort d’étendre sa connaissance à propos de l’Islam et d’y chercher des valeurs qui constitueraient alors ensemble, avec la religion chrétienne, une sorte de front de la foi qui puisse servir d’accord commun sociétal avec nos camarades issus du sud. Cette idée de front de la foi, je crois que c’était celle soutenue par Alain Soral, en somme, les valeurs contre les anti-valeurs.

    D’autre part, on peut aussi comprendre que De Benoist qui est plutôt païen, parle difficilement de religion, pourtant c’est le coeur du problème !

    Pour ma part j’émets toujours des doutes sur ces païens, ils rejoignent un peu ceux qui parlent de "judéo-christianisme", ce qui est un contre-sens radical pour moi, et un compromis (toujours) impossible, malgré Vatican II.

    Je conclurai donc que s’il y a une droite meilleure que les autres, c’est bien celle qui défend la monarchie catholique, les royalistes - à mon avis, sauf qu’il faudrait travailler à lutter contre l’imaginaire scolaire qui met en avant la royauté de cour, au détriment de la royauté de combat : le modèle ne serait pas Louis XVI, sa cour et ses fastes pompeux, mais plutôt Saint-Louis, à l’époque ou les hommes de foi étaient aussi artisans ou combattants.

    Voilà le modèle d’homme couillu qu’il nous faut au pouvoir comme en société, et çà serait bien que l’Action Française (ou d’autres) affirme ces qualités viriles et spirituelles de cette époque que nous pourrions reprendre comme modèle pour notre jeunesse (au lieu de passer des conférences avec Aymeric Chauprade) !

     

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    • #1266937
      Le Septembre 2015 à 21:41 par KIKIOPAP
      Le défi du peuple : survivre au libéralisme

      "Le fond de l’histoire étant toujours religieux..."
      C’est une manière ligth de dire que le véritable combat est spirituel. Il faut donc employer des armes spirituelles. La réconciliation en fait partie ("Je suis venu pour que tous soient un"), mais l’arme absolue c’est la prière, et la conversion personnelle au jour le jour. Le discours Soralien est juste et prophétique dans la mesure ou il véhicule l’évangile. Il s’appuie sur une vision spirituelle des choses c’est a dire sur un discernement moral chrétien. Beaucoup de sois disant athés (et non pas païens) sont héritiers d’une vision "morale" des choses,qu’ils essaient difficilement de concilier avec leur athéisme. Je pense que c’est le cas de cet intervenant.

       
  • #1246844
    Le 15 août 2015 à 12:07 par Eric
    Le défi du peuple : survivre au libéralisme

    Julien a écrit : "Dans mon esprit, une minorité contrôle tout dans un régime communiste : quelques membres à la tête d’un état prennent des décisions pour tout le monde concernant les moindres détails de la vie de chacun."

    Tu confonds le communisme avec son antithèse, le bolchevisme. La véritable économie communiste, au sens étymologique du terme, c’est celle que promeut le Réseau Salariat et si tu fais l’effort de lire les articles et de visionner les vidéos du site tu te rendras compte qu’il n’est pas question de confier le pouvoir économique à une minorité. En revanche, c’est le cas dans le cadre du capitalisme et du bolchevisme (capitalisme d’Etat).

    "Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde" (Camus).

     

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  • #1246857
    Le 15 août 2015 à 13:03 par karimbaud
    Le défi du peuple : survivre au libéralisme

    super conf, avec une passionnante intervention de Charles Robin !...le sens, l’aliénation...le désir et la nécessité d’en faire quelque chose de positif

     

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  • #1246865
    Le 15 août 2015 à 13:17 par lili
    Le défi du peuple : survivre au libéralisme

    Dommage qu’à 40:41Charles Robin illustrant son propos sur le "lien incarné " certain auditeur n’ait rien compris en nous renvoyant sur le "lien" internet "gratuit" du livre Propaganda ...

     

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  • #1247206
    Le 16 août 2015 à 09:09 par Vaillant1er
    Le défi du peuple : survivre au libéralisme

    Masturbation intellectuelle de haut niveau...... Mais le plus important serait d’expliquer pourquoi nous sommes dans cette situation mais surtout à cause de qui ?! Merci à Alain Soral (le patron) d’aller aubout des analyses et aussi à Pierre Hilard.

     

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    • #1247492
      Le Août 2015 à 22:28 par Soldat du Christ...
      Le défi du peuple : survivre au libéralisme

      @ Vaillant1er
      Certes tu as raison, mais tu peux au moins apprécier le geste du C.Robin qui mute...
      Et apprécier aussi le rapprochement...
      Après, NS Jésus Christ-Roi, fait d’une action anodine, un acte de Grâce pour le chemin vers Lui, l’Église, la Chrétienté...
      Pour le Salut de la France fille aînée de l’Église Catholique...
      « Extra Ecclesiam nulla Salus »

       
  • #1247461
    Le 16 août 2015 à 21:11 par Soldat du Christ...
    Le défi du peuple : survivre au libéralisme

    Ce Charles Robin est très bon, cela fait plaisir, après un Lucien Cerise que j’apprécie énormément, de voir la vraie ultra-gauche, nous rejoindre !
    Même si je ne suis certainement pas d’ultra-gauche, ni marxiste, j’en apprécie l’acte, le geste...
    Et comme dit A.Soral l’armé de Spartacus contre l’usure, le système, l’oligarchie !
    Bonne chance E&R et mille mercis...

     

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  • #1247616
    Le 17 août 2015 à 12:38 par Yvonne76
    Le défi du peuple : survivre au libéralisme

    Concerne les premières minutes de la vidéo :

    Hier j’ai discuté avec une élève ingénieure agronome qui m’expliquait -toute fière de ses connaissances- que dans la France de demain il n’y aura que de grandes exploitations, les petits agriculteurs vont complètement disparaître sauf des "niches" comme le bio. Ceci afin que la France puisse exporter ses récoltes de céréales en Algérie et/ou autres pays de Maghreb car selon elle l’Algérie n’a pas le climat pour subvenir à ses besoins alimentaire. Je lui ai dis que du temps de l’Algérie française les exploitations agricoles fonctionnaient bien et il suffirait d’une volonté politique là-bas pour que ça revienne au meilleur. Comme j’entends Alain de Benoit je me dis qu’en fait le truc : les USA vont nous fournir les céréales comme le blé, le notre partira en Algérie. J’aurai préféré manger le blé de chez moi plutôt que celui des ricains.
    Elle me disait aussi qu’en ce moment l’Allemagne est un meilleur pays agricole que la France. Je n’ai pas pensé à lui parler de la filière porcine, j’étais tellement choquée. Qu’en pensez-vous ? Est-ce vrai ? La France pays agricole pour essence n’est-elle pas devant l’Allemagne ?

    Merci de me répondre à cette question.

     

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    • #1250007
      Le Août 2015 à 18:54 par Alex
      Le défi du peuple : survivre au libéralisme

      Tout est une question de point de vue :
      - D’un point de vue productiviste et industruel, la France n’est pas aussi développé que certains voisins comme l’Allemagne car trop de freins (normes hygiènes, taille des exploitations, mais aussi normes sociales/salaires, etc).
      - Pour avoir discuté avec des ingénieurs agronomes, ce sont des gens qui sont formés à tout ce qui leur est nécessaire, à part la santé. On leur parle technique, investissement, rendement/ha, rendement/an, etc), mais jamais très long terme, appauvrissement des sols (microbiologie), maladies engendrées par agriculture intensive, etc

      Je dirais tout simplement que les études servent beaucoup à laver le cerveau de la jeunesse ; et que la plupart des étudiants qui ont la capacité de réfléchir ne le feront qu’en commençant à travailler.
      Avant cela, ils vomissent les connaissances nécessaires pour avoir leur diplôme.

       
    • #1256503
      Le Août 2015 à 15:34 par salamandre
      Le défi du peuple : survivre au libéralisme

      Vous auriez pu dire lui aussi qu’à l’époque des romains la plaine de Kabylie était "le grenier à blé de Rome . Certes le climat a peutèêtre évolué .. ;mais surtout les cultivateurs ne sont plus les mêmes .Vous pourriez lui dire aussi que dès le début du 20ème siècle l’Algérie française exporté sur Marseille ...tomates , agrumes et artichauds ! Votre étudiante a beaucoup à apprendre !

       
  • #1247647
    Le 17 août 2015 à 14:29 par craig ward
    Le défi du peuple : survivre au libéralisme

    "Le défi du peuple : survivre au COMMUNISME" me semble un titre bien plus en phase avec la réalité du mondialisme.
    Nous sommes dans un monde de gauche : la Banque émettrice de monnaie-dette, quelques dirigeants privilégiés et oisifs avec des milliards de pauvres obligés de travailler pour payer les intérêts de l’argent-dette via la croissance dont l’unique but est de camoufler cette arnaque de monnaie à intérêt, et les impôts.

     

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  • #1247648
    Le 17 août 2015 à 14:36 par lapucelle
    Le défi du peuple : survivre au libéralisme

    Ce samedi 15 août, nous avons fêter l’Assomption, une fête chrétienne. Dédiée à la Vierge Marie, elle est, avec Noël, l’Ascension et la Toussaint, l’une des quatre grandes fêtes célébrée en France par les catholiques. Mais quelle est l’origine de cette fête célébrée en plein mois d’août ?

    L’Assomption, à ne pas confondre avec l’Ascension (qui célèbre la mort de Jésus et qui tombe elle toujours un jeudi entre le 30 avril et le 3 juin), est une fête religieuse chrétienne qui commémore la montée au ciel de Marie, la mère de Jésus. Selon la foi catholique, Marie est montée au paradis corps et âme après sa mort, car elle n’avait commis aucun péché. Ce jour-là, le 15 août, toutes les "Marie" sont ainsi célébrées. Ce jour étant chômé, il permet aux croyants d’aller à l’église.

    Célébrée dans plusieurs pays dont la France, l’Assomption coïncide fréquemment avec les fêtes de villages qui sont précisément organisées le 15 août. Pour les croyants, cette fête est surtout un moment privilégié de partages, de chaleur humaine et de prières. Elle s’accompagne généralement de pèlerinages comme celui menant à Lourdes.

    Les origines de l’Assomption

    En France, les origines de la fête de l’Assomption remontent au règne de Louis XIII (1610 – 1643). Rongé par la tristesse de n’avoir toujours pas d’héritier, le souverain se tourne vers la Vierge Marie, la priant sans relâche pour qu’Anne d’Autriche, son épouse, lui donne un héritier. Il appelle ainsi tous ses sujets à organiser des processions dans les paroisses le 15 août, en l’honneur de la Vierge Marie. Et le miracle a lieu, puisque un an plus tard, en 1638, naît Louis XIV. Dès lors, Louis XIII décide que le 15 août serait une fête mariale, célébrant la Vierge Marie.

    Pour l’anecdote, le 15 août était en France, avant la proclamation de la République, le jour de la fête nationale. C’est en 1880 que la date du 14 juillet a été décrétée fête nationale, et que le 15 août a été proclamé jour férié.

     

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  • #1250030
    Le 21 août 2015 à 19:24 par christiane
    Le défi du peuple : survivre au libéralisme

    Charles Robin/Alain de Benoist, deux discours très différents quant à la forme.
    En écoutant Charles Robin, j’ai eu très vite le sentiment qu’il était fortement ancré dans la philosophie, j’en ai eu la confirmation par sa déclaration professorale. Son discours est érudit, certes, mais il reste prisonnier d’une pensée par trop conceptuelle et manquant singulièrement d’âme et de flamme, un supplément d’âme et de flamme qui me séduit chez un penseur comme Alain Soral.
    Bien que je ne partage absolument pas son paganisme, j’apprécie davantage Alain de Benoist, vivant, incarné, accessible, toujours intéressant. Je le rapprocherai d’un de mes auteurs de prédilection, Dominique Venner (chers internautes, lisez "le coeur rebelle" , un viatique pour tout nationaliste qui se respecte.)

     

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