D’accord avec ce qui a été dit...
À part quand on demande à De Benoist quel courant de droite serait le plus approprié et qu’il répond qu’il ne croit pas à une unité des droites (sauf cas exceptionnel de circonstance).
Je lui répondrai juste que le fond de l’histoire étant toujours religieux, les idées politiques qui sont exprimées dans les divers courants sont symptomatiques des différentes croyances qu’on décèle alors facilement chez les uns et les autres, et étant donné que nous devons, comme l’a adroitement démontré Robin, nous élever spirituellement au-dessus de l’égotisme-matérialiste, pour moi il est clair que la voie, le socle sur lequel penser politiquement, est la religion chrétienne.
Après, on peut faire l’effort d’étendre sa connaissance à propos de l’Islam et d’y chercher des valeurs qui constitueraient alors ensemble, avec la religion chrétienne, une sorte de front de la foi qui puisse servir d’accord commun sociétal avec nos camarades issus du sud. Cette idée de front de la foi, je crois que c’était celle soutenue par Alain Soral, en somme, les valeurs contre les anti-valeurs.
D’autre part, on peut aussi comprendre que De Benoist qui est plutôt païen, parle difficilement de religion, pourtant c’est le coeur du problème !
Pour ma part j’émets toujours des doutes sur ces païens, ils rejoignent un peu ceux qui parlent de "judéo-christianisme", ce qui est un contre-sens radical pour moi, et un compromis (toujours) impossible, malgré Vatican II.
Je conclurai donc que s’il y a une droite meilleure que les autres, c’est bien celle qui défend la monarchie catholique, les royalistes - à mon avis, sauf qu’il faudrait travailler à lutter contre l’imaginaire scolaire qui met en avant la royauté de cour, au détriment de la royauté de combat : le modèle ne serait pas Louis XVI, sa cour et ses fastes pompeux, mais plutôt Saint-Louis, à l’époque ou les hommes de foi étaient aussi artisans ou combattants.
Voilà le modèle d’homme couillu qu’il nous faut au pouvoir comme en société, et çà serait bien que l’Action Française (ou d’autres) affirme ces qualités viriles et spirituelles de cette époque que nous pourrions reprendre comme modèle pour notre jeunesse (au lieu de passer des conférences avec Aymeric Chauprade) !
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