Le Centre hospitalier universitaire de Lausanne a confirmé qu’il comptait examiner le corps de l’ancien leader palestinien pour déterminer si celui-ci a été empoisonné au polonium.
Relancée en juillet, la polémique sur un éventuel empoisonnement de l’ancien dirigeant palestinien Yasser Arafat, décédé en France en novembre 2004, pourrait définitivement se clore dans les prochaines semaines. L’institut de radiophysique du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne a confirmé vendredi qu’il comptait examiner sa dépouille après le feu vert de sa veuve, Souha Arafat. Le CHUV a déclaré être prêt à envoyer ses experts en Cisjordanie, où est inhumé l’ancien raïs, mais attend maintenant une réponse écrite et formelle de l’avocat de Souha Arafat. Les experts devraient d’abord effectuer une « mission de repérage » pour rencontrer les représentants de l’Autorité palestinienne, voir les conditions du mausolée et recenser les disponibilités technologiques et scientifiques sur place.
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