Si on devait se fier au débat politique officiel et à son reflet dans les médias aux États-Unis, on ne saurait pas que le pays est encore sous l’emprise de la plus profonde crise de l’emploi depuis la Grande Dépression. Toute l’attention est concentrée, d’une part, sur les niveaux records des prix boursiers et sur les profits des entreprises, et d’autre part, sur la supposée nécessité d’intensifier les coupes dans les dépenses pour les programmes sociaux desquels des millions de personnes dépendent.
L’administration Obama a lancé une attaque historique et sans précédent contre les réformes sociales essentielles du siècle précédent : la protection sociale et le système de santé. En collaboration avec les républicains, elle a déjà mis en marche de sauvages coupes dans les services sociaux et le revenu des travailleurs au niveau fédéral sous la forme du processus de « séquestre ». Pendant ce temps, les fermetures d’écoles, les licenciements d’enseignants, et les attaques sur les pensions et le service de santé continuent à se multiplier au niveau local et au niveau de l’État.
Dans ce qui passe pour les « informations » et les discussions qui dominent l’establishment politique, rien ne reflète les inquiétudes des masses de la population qui font face à l’impact dévastateur du chômage de masse prolongé. Derrière cette chape de plomb, l’élite patronale utilise la crise de l’emploi comme une lame pour sabrer dans les salaires et imposer des conditions d’atelier de misère jamais vues depuis les années 1930.
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