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Le cartel de la Réserve fédérale : les huit familles (partie 2)

Les francs-maçons et la maison Rothschild - Par Dean Henderson

[Lire la première partie de cet article]

En 1789, Alexandre Hamilton devint le premier secrétaire au trésor (NdT : ministre des Finances) des États-Unis d’Amérique. Hamilton était un des nombreux pères fondateurs franc-maçons. Il avait des relations étroites avec la famille Rothschild, qui était propriétaire de la Banque d’Angleterre et était le leader du mouvement franc-maçon européen.

Georges Washington, Benjamin Franklin, John Jay, Ethan Allen, Samuel Adams, Patrick Henry, John Brown, et Roger Sherman étaient tous franc-maçons. Roger Livingston aida Sherman et Franklin a écrire la déclaration d’indépendance des États-Unis. Il donna à George Washington ses vœux de prises de fonction alors qu’il était le grand maître de la grande loge maçonnique de New York. Washington lui-même était le grand maître de la loge de Virginie. Des généraux de la Révolution américaine, 33 étaient des franc-maçons.

Ceci était très symbolique puisque les maçons du 33ème degré deviennent Illuminés [1]. Les pères fondateurs populistes emmenés par John Adams, Thomas Jefferson, James Madison et Thomas Paine, dont aucun n’était franc-maçon, voulaient couper complètement les ponts avec la couronne britannique, mais furent subjugués par la faction maçonnique emmenée par Washington, Hamilton et le grand maître de la loge St Andrews de Boston, le général Joseph Warren, qui voulurent « défier le parlement, mais rester loyal à la couronne ». La loge St Andrews était au cœur de la franc-maçonnerie du Nouveau Monde et commença à distribuer des degrés de chevaliers du temple en 1769 [2].

Toutes les loges maçonniques américaines sont jusqu’à aujourd’hui garanties par la couronne britannique, qu’elles servent en tant que centre de renseignement global et de réseau de contre-révolution et de subversion. Leur initiative la plus récente est le programme maçonnique d’identification infantile (NdT : CHIP, pour Child Identification Program). D’après Wikipédia, les programmes CHIP donnent l’opportunité aux parents de créer gratuitement un kit de matériaux d’identification de leur enfant. Ce kit contient une carte avec les empreintes digitales, une description physique, une vidéo, un DVD de l’enfant, une impression dentaire et un échantillon d’ADN.

Le premier congrès continental se rassembla à Philadelphie en 1774 sous la présidence de Peyton Randolph, qui succéda à Washington comme grand maître de la loge de Virginie. Le second congrès eut lieu en 1775 sous la présidence du franc-maçon John Hancock. Le frère de Peyton, William, lui succéda comme grand maître de la loge et devint le chef de file des supporteurs de la centralisation et du fédéralisme à la première convention de 1787. Le fédéralisme qui est au cœur de la constitution américaine est identique au fédéralisme exprimé dans la constitution franc-maçonne Anderson de 1723. William Randolph devint le premier ministre de la Justice de la nation et secrétaire d’État de Georges Washington.

Sa famille retourna en Angleterre, loyale à la couronne. John Marshall, le premier juge de la Cour suprême de la nation, était aussi un franc-maçon [3].

Quand Benjamin Franklin voyagea en France pour trouver un financement pour les révolutionnaires américains, tous ses meetings eurent lieu dans les banques Rothschild. Il passa des contrats d’armement avec un franc-maçon allemand, le baron Von Steuben. Ses comités de correspondance opéraient au travers des couloirs de communication maçonniques et étaient en parallèle d’un réseau d’espionnage britannique.

En 1776, Franklin devint le de facto ambassadeur en France. En 1779, il devint le grand maître de la loge française des Neuf Sœurs, à laquelle appartenaient John Paul Jones et Voltaire. Franklin était aussi un membre de la plus secrète loge royale des commandeurs du temple ouest de Carcassonne, dont un des membres était Frederick Prince de Galles. Tandis qu’il prêchait la tempérance aux États-Unis, il s’encanaillait allègrement avec ses frères de loge en Europe. Franklin servit de 1750 à 1775 comme receveur général, un rôle souvent relégué aux espions britanniques [4].

Avec le financement de Rothschild, Alexandre Hamilton fonda deux banques à New York, dont la banque de New York [5]. Il mourut dans un duel au pistolet avec Aaron Burr, qui fonda la banque de Manhattan avec l’aide financière de Kuhn Loeb. Hamilton incarnait le dédain que les huit familles vouaient au commun des gens en disant : « Toutes les communautés se divisent entre le peu et le nombreux. Les premiers sont les riches et les bien-nés, les autres la masse du peuple… Les gens sont turbulents et changent sans cesse ; ils ne peuvent bien juger que très rarement. Il faut donc donner à la première classe une part distinctive et permanente du pouvoir. Ils équilibreront le manque de stabilité de la seconde classe [6]. »

Hamilton ne fut que le premier d’une série de huit familles inféodées à devenir secrétaire au Trésor. Plus récemment, le secrétaire au Trésor de Kennedy était Douglas Dillon, venant de la famille Dillon Read (maintenant partie de UBS Warburg). Les secrétaires de Nixon David Kennedy et William Simon provenaient respectivement de la banque continentale de l’Illinois (maintenant sous contrôle de la Bank of America) et Salomon Frères (aujourd’hui partie de Citigroup). Le secrétaire au trésor de Carter Michaël Blumenthal venait de Goldman Sachs ; celui de Ronald Reagan, Donald Regan, venait de Merill Lynch (maintenant Bank of America) ; celui de Bush père Nicholas Brady venait de Dillon Read (UBS Warburg) ; les deux secrétaires au trésor de Clinton et de Bush fils, respectivement Robert Rubin et Henry Paulson, venaient de Goldman Sachs ; Tim Geithner sous Obama venait de Kissinger Associates et fut président de la Banque fédérale de New York.

Thomas Jefferson a toujours défendu l’idée que les États-Unis devaient avoir une banque centrale publique de telle sorte que les monarques européens et les aristocrates ne puissent pas utiliser l’impression de la monnaie pour contrôler les affaires de la nation. Jefferson, de manière visionnaire, déclara : « Un pays qui attend de rester ignorant et libre, attend ce qui n’a jamais existé et n’existera jamais. Il n’y a pas un roi sur cent qui, s’il le pouvait, ne suivrait pas l’exemple des pharaons en prenant d’abord tout l’argent du peuple, puis toutes les terres pour faire du peuple et de ses enfants ses serviteurs à tout jamais… Les établissements banquiers sont plus dangereux que les armées ennemies. Ils ont déjà levé une aristocratie de l’argent. »

Jefferson observa la prise de contrôle des États-Unis par la conspiration euro-bancaire. Il déclara : « Des actes de tyrannie simple peuvent être attribués à la conjoncture du moment, mais une série d’oppressions a débuté à un moment précis et de manière inaltérable au cours des changement de ministères et qui prouve de manière trop évidente le plan systémique de nous réduire tous en esclavage [7]. »

Mais les arguments de Hamilton sponsorisés par Rothschild en faveur d’une banque centrale états-unienne privée l’emportèrent. En 1791, la Banque des États-Unis (que nous nommerons dorénavant ici BEU, NdT) fut fondée, avec les Rothschild pour actionnaires principaux. La charte de la banque devait expirer en 1811. L’opinion publique souhaitait révoquer la carte et la remplacer par une banque centrale publique de type jeffersonien. Le débat fut repoussé alors que la nation fut plongée par les banquiers européens dans la guerre de 1812. Dans un climat de peur et de détresse économique, la charte de la BEU fut renouvelée jusqu’en 1816.

Old Hickory, Honest Abe & Camelot

En 1828, Andrew Jackson se présenta à la présidence des États-Unis. Tout au long de sa campagne électorale, il fustigea les banquiers internationaux qui contrôlaient la BEU. Jackson râlait : « Vous êtes un nid de vipères. J’ai l’intention de vous exposer et par dieu éternel, je vais vous extirper de là. Si le peuple comprenait le niveau d’injustice amené par notre système bancaire, il y aurait une révolution avant demain matin. »

Jackson gagna les élections et révoqua la charte de la BEU.

« L’acte de la charte semble être basé sur l’idée erronée que les actionnaires actuels de la banque ont un droit prescriptif sur non seulement les faveurs du gouvernement, mais aussi sur ses récompenses.. Pour leur profit, l’acte exclut le peuple américain de la compétition à l’achat de ce monopole. Les actionnaires actuels et ceux qui héritent de leurs droits en tant que successeurs, établissent un ordre privilégié, habillé de grande puissance politique et jouissent d’immense avantages pécuniaires de par leur connexion avec le gouvernement.

N’y aurait-il pas péril en la demeure si par les vertus d’un tel acte légal qui concentre l’influence dans les mains d’un directoire auto-élu, dont les intérêts s’identifient à ceux d’actionnaires étrangers. N’y aurait-il pas sujet à trembler pour l’indépendance de notre pays en guerre… pour contrôler notre monnaie, recevoir nos budgets publics et retenir l’indépendance de milliers de nos citoyens ; ceci serait plus dangereux et plus formidable que la puissance militaire et navale de l’ennemi. Il est regrettable que les riches et puissants plient trop souvent pour leur seul profit les actes du gouvernement… Pour rendre les riches plus riches et plus puissants. Beaucoup de nos riches citoyens ne sont pas satisfaits de la protection égalitaire et des bénéfices égaux, ils nous ont en revanche induit à les rendre plus riches par actes du congrès. J’ai rempli mon devoir envers mon pays [8]. »

Le populisme prévalut et Jackson fut ré-élu. En 1835, il fut la cible d’une tentative d’assassinat. Le tireur était un certain Richard Lawrence qui confessa qu’il « était en contact avec des puissances en Europe [9] ».

En 1836, Jackson refusa toujours de renouveler la charte de la BEU. Sous son mandat, la dette nationale états-unienne revint à zéro pour la première et dernière fois de l’histoire de notre nation. Ceci rendit furieux les banquiers internationaux, qui dérivent une grosse partie de leurs revenus du repaiement des intérêts de la dette des nations. Le président de la BEU Nicholas Biddle coupa le robinet des fonds au gouvernement états-uniens en 1842, plongeant le pays dans une dépression économique. Biddle était un agent de la banque de Paris Jacob Rothschild [10]. De plus, la guerre avec le Mexique fut également déclenchée contre Jackson. Quelques années plus tard, la guerre civile fut déclenchée, avec les banquiers de Londres finançant le Nord et les banquiers de France finançant le Sud.

La famille Lehman fit une fortune en passant des armes au sud et du coton au nord. En 1861, les États-Unis étaient de nouveau endettés de 100 millions de dollars. Le nouveau président Abraham Lincoln se joua lui aussi des banquiers européens en faisant imprimer les fameux Lincoln Greenbacks pour payer les factures de l’armée du Nord.

Le journal des Rothschild Times of London écrivit :

« Si cette politique malicieuse qui a son origine dans la république d’Amérique du nord, devait devenir à la longue une réalité fixe, alors ce gouvernement pourra fournir sa propre monnaie sans coût. Il paiera ses dettes et sera sans dette. Il aura tout l’argent nécessaire pour subvenir à son commerce. Il deviendra prospère au-delà de tout ce qui a été vu jusqu’ici dans l’histoire des gouvernements civilisés du monde. Le savoir-faire et la richesse de tous les pays ira en Amérique du Nord. Ce gouvernement doit être détruit ou il va détruire toutes les monarchies de la planète [11]. »

Le pamphlet périodique des euro-banquiers Hazard Circular fut dénoncé par les populistes en colère. Le périodique déclarait :

« La grande dette que les capitalistes vont créer est faite de la dette générée par la guerre et doit être utilisée pour contrôler la valeur de la monnaie. Pour ce faire, des bons du trésor doivent être imprimés et utilisés comme base bancaire. Nous attendons maintenant le secrétaire au trésor Salmon chase qui doit faire cette recommandation. Cela ne permettra pas de faire circuler les greenbacks comme monnaie, car nous ne pouvons pas contrôler cela. Nous contrôlons les bons du trésor et à travers eux le système bancaire. »

La loi sur la banque nationale de 1863 réinstaura la banque privée centrale américaine et des bons de guerre de Chase furent émis. Lincoln fut ré-élu l’année suivante, jurant de répudier cette loi après avoir pris ses fonctions en 1865. Avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, Lincoln fut assassiné au théâtre Ford par John Wilkes Booth. Booth avait des connexions importantes avec les banquiers internationaux. Sa petite fille écrivit un livre, Cet acte fou, qui décrit dans le détail les relations de Booth et ses contacts avec « de mystérieux européens » juste avant l’assassinat de Lincoln.

Après avoir tiré sur Lincoln, Booth fut aidé par des membres d’une société secrète connue sous le nom de Chevaliers du Cercle doré (CCD). Cette société avait d’étroites relations avec la société française des saisons, qui produisit Karl Marx. Les CCD ont fomenté beaucoup de la tension qui causa la guerre civile, et le président Lincoln avait ciblé particulièrement ce groupe. Booth était membre des CCD et était connecté par le truchement du secrétaire d’État de la confédération Judah Benjamin à la maison des Rothschild. Benjamin s’enfuit en Angleterre après la guerre civile [12].

Près d’un siècle après l’assassinat de Lincoln pour avoir fait imprimer les greenbacks, le président John F. Kennedy se trouva lui aussi sous les feux des huit familles.

Kennedy avait annoncé une « descente » sur les paradis fiscaux et proposa une augmentation des impôts pour les grandes compagnies minières et pétrolières. Il supportait l’élimination des vides juridiques qui permettaient l’évasion fiscale des super-riches. Ses politiques économiques furent publiquement attaquées par le magazine Fortune, le Wall Street Journal et à la fois David et Nelson Rockefeller. Même le propre secrétaire au Trésor de Kennedy Douglas Dillon, qui venait de la banque d’affaires Dillon Read (UBS Warburg) s’opposa aux propositions de Kennedy [13].

Le destin de Kennedy fut scellé en juin 1963, quand il autorisa l’impression par son département du Trésor de la somme de 4 milliards de dollars dans une tentative de contre-balancer le taux d’intérêt usurier pratiqué par la clique des banquiers internationaux en contrôle de la banque privée de la Réserve fédérale. La femme de Lee Harvey Oswald, qui fut abattu par Jack Ruby, lui-même abattu, dit à l’écrivain A. J. Weberman en 1994 : « La réponse à l’assassinat de Kennedy est à chercher avec la banque fédérale. Ne sous-estimez pas ceci. Il est faux de blâmer l’assassinat sur Angleton et la CIA seulement. Ils ne sont qu’un doigt de la même main. Les gens qui fournissent l’argent sont au dessus de la CIA [14]. » Par le zèle du nouveau président Lyndon Johnson, qui de suite hypertrophia la guerre du Vietnam, les États-Unis s’enfoncèrent bien plus dans la dette. Ses citoyens furent terrorisés à garder le silence. S’ils peuvent tuer le président, ils peuvent tuer n’importe qui.

La maison Rothschild

La maison hollandaise des Orange fonda la Banque d’Amsterdam, première banque centrale de l’histoire mondiale, en 1609. Le prince William d’Orange se maria dans la maison anglaise des Windsor, prenant pour épouse Marie, la fille du roi James II. La confrérie de l’ordre d’Orange, qui a fomenté récemment la violence protestante en Irlande du Nord, mit William III sur le trône d’Angleterre d’où il régna sur à la fois l’Angleterre et la Hollande. En 1694, William III fit alliance avec l’aristocratie britannique pour lancer officiellement la Banque d’Angleterre. La vieille dame de la rue du Chas d’aiguille, comme est connue la Banque d’Angleterre, est entourée de murs de 9 mètre de haut. Trois étages en dessous est stocké la réserve d’or la plus importante au monde [15].

Les Rothschild et leurs partenaires consanguinement dégénérés des huit familles prirent le contrôle graduel de la banque d’Angleterre. L’établissement quotidien de la valeur de l’or à Londres s’effectua à la banque N. M. Rothschild jusqu’en 2004. Comme l’assistant gouverneur de la banque d’Angleterre Georges Blunden le fit remarquer : « La peur est ce qui rend la puissance de la banque si acceptable. La banque est capable d’exercer son influence quand les gens sont dépendants de nous et ont peur de perdre leurs privilèges, ou quand ils ont peur [16]. »

Mayer Amschel Rothschild vendit les mercenaires allemands hessiens du gouvernement britannique pour combattre contre les révolutionnaires américains, envoyant les dividendes à son frère Nathan à Londres, où la banque Nathan and Meyer Rothschild & fils (NdT : connue sous le vocable N. M. Rothschild) était établie. Mayer était un élève sérieux de Cabala et commença sa fortune avec de l’argent soutiré d’un administrateur royal de William IX opérant dans la région du Hesse-Kassel, et franc-maçon notoire.

Barings, contrôlée par Rothschild, domina le commerce de l’opium chinois et des esclaves africains. Il finança l’achat de la Louisiane (NdT : à Napoléon). Quand plusieurs états refusèrent de payer leurs dettes, Barings soudoya Daniel Webster pour faire des discours prônant le repaiement des dettes. Les États tinrent leur ligne de refus, et en 1842, la maison Rothschild coupa le robinet d’argent plongeant les États-unis dans une dépression. Il a souvent été dit que la fortune des Rothschild dépendait de la banqueroute des nations. Mayer Amschel Rothschild déclara : « Je ne m’intéresse pas de savoir qui contrôle les affaires d’une nation, aussi loin que je puisse contrôler sa monnaie. »

La guerre ne fut pas néfaste à la fortune familiale non plus. La maison des Rothschild finança la guerre de Prusse, la guerre de Crimée et la tentative britannique de saisir le canal de Suez aux Français. Nathan Rothschild fit un gros pari financier sur Napoléon à la bataille de Waterloo, tout en finançant également la campagne péninsulaire du duc de Wellington contre ce même Napoléon. Les deux guerres aux États-Unis contre le Mexique et la guerre civile, furent de véritables mines d’or pour la famille.

Une biographie de la famille Rothschild mentionne une réunion à Londres où un « syndicat banquier international » décida de monter le Nord contre le Sud des États-Unis comme partie intégrante de la stratégie du « diviser pour mieux régner ». Le chancelier allemand Otto Von Bismark dit : « La division des Etats-Unis en des fédérations de force égale fut décidée bien avant la guerre civile. Les banquiers craignaient que les États-Unis dérangent leur domination financière du monde. La voix des Rothschild prévalut. » Le biographe de la famille Derek Wilson dit que la famille était le banquier officiel européen pour le gouvernement états-unien et un grand supporteur de la BEU [17].

Un autre biographe Neill Fergusson nota un « vide substantiel et non expliqué » dans la correspondance des Rothschild entre 1854 et 1860. Il a dit que toutes les copies des lettres émanant des Rothschild de Londres pendant la période de la guerre civile américaine « furent détruites sur ordre de partenaires successifs [18] ».

Des troupes françaises et britanniques avaient encerclé les États-Unis au faîte de la guerre civile. Les britanniques envoyèrent 11 000 soldats au Canada, contrôlé par la couronne britannique et qui protégeait les agents confédérés. Napoléon III de France installa un membre de la famille autrichienne des Habsbourg, l’archiduc Maximilien, comme empereur marionnette du Mexique, où les troupes françaises se massèrent à la frontière avec le Texas. Seule l’envoi et le déploiement à la 25ème heure de deux navires de guerre russes par le Tsar Alexandre II allié des États-Unis en 1863, empêcha une re-colonisation des États-Unis [19].

La même année le Chicago Tribune écrivit : « Belmont (Auguste Belmont était un agent des Rothschild et avait une course de chevaux de la triple couronne nommée après lui) et les Rothschild… qui ont acheté les bons de guerre confédérés… »

Salomon Rothschild dit de Lincoln mort : « Il rejette toute forme de compromis. Il a l’apparence d’un paysan et ne peut raconter que des histoires de bars. » Le baron Jacob Rothschild était tout aussi flatteur à l’égard des citoyens américains, il commenta un jour au ministre états-unien envoyé en Belgique Henry Sanford à propos du plus d’un demi million de citoyens américains qui moururent lors de la guerre civile : « Quand votre patient est désespérément malade, vous essayez des mesures désespérées, y compris les saignées. » Salomon et Jacob ne faisaient que continuer une tradition familiale. Quelques générations auparavant Mayer Amschel Rothschild avait dit à propos de sa stratégie d’investissement : « Lorsque les rues de Paris sont inondées de sang… J’achète [20]. »

Les fils de Mayer Rothschild étaient connus sous le nom des cinq de Francfort.

Le plus vieux, Amschel, s’occupa de la banque de Francfort avec son père, tandis que Nathan géra les affaires de Londres. Le plus jeune, Jacob, fut envoyé à Paris, tandis que Salomon dirigea la branche de Vienne et Karl celle de Naples. L’écrivain Frederick Morton estime que dès 1850, les Rothschild pesaient 10 milliards de dollars [21]. Quelques chercheurs pensent que leur fortune aujourd’hui s’élèverait à plus de cent mille milliards de dollars.

Les Warburg, Kuhn Loeb, Goldman Sachs, Schiff, Rothschild, se sont mariés entre eux et forment une heureuse famille bancaire. La famille Warburg qui contrôle la Deutsche Bank et la BNP se lia avec les Rothschild en 1814 à Hambourg, tandis que la puissante Jacob Schiff des Kuhn Loeb partagea ses quartiers avec les Rothschild dès 1785.

Schiff immigra aux États-Unis en 1865. Il joignit ses forces à Abraham Kuhn et maria la fille de Salomon Loeb. Loeb et Kuhn épousèrent les sœurs de l’un et de l’autre ; ainsi fut scellée la dynastie Kuhn-Loeb. Felix Warburg se maria avec la fille de Jacob Schiff. Deux filles Goldman marièrent deux fils de la famille Sachs, créant ainsi Goldman Sachs. En 1806, Nathan Rothschild maria la plus âgée des filles de Levi Barent Cohen, un financier de renom à Londres [22]. Ainsi Abby Joseph Cohen de Merill Lynch et le secrétaire à la Défense de Clinton William Cohen, sont des descendants probables des Rothschild.

Aujourd’hui, les Rothschild sont à la tête d’une empire financier extensif, qui implique des parts importantes dans la plupart des banques centrales mondiales. Le clan d’Edmond de Rothschild possède la Banque Privée SA à Lugano en Suisse et la banque Rothschild AG de Zürich.

La famille de Jacob Lord Rothschild possède la puissante Rothschild Italia De Milan. Ils sont les membres fondateurs du club très exclusif des Îles à dix mille milliards de dollars, qui contrôle les géants industriels tels la Royal Dutch Shell, les industries chimiques impériales, la banque Lloyds de Londres, Unilever, Barclays, Lonrho, Rio Tinto Zinc, BHP Billiton et la branche DeBeers anglo-américain. Le club domine la distribution mondiale de pétrole, d’or, de diamants et de bien d’autres matières premières vitales [23].

Le Club des Îles pourvoie au capital du Quantum Fund NV de George Soros, qui fit des gains substantiels en 1988-99 après l’effondrement des monnaies en Thaïlande, Indonésie et Russie. Soros fut un actionnaire principal de la compagnie pétrolière de Georges W. Bush Harken Engergy. Le Club des Îles est dirigé par les Rothschild et inclut la reine Elisabeth II d’Angleterre et d’autres aristocrates européens et membres de familles royales [24].

L’entité dépositaire du plus de richesses pour les Rotshschild aujourd’hui est peut-être la Rothschild Continuation Holdings AG, une holding bancaire secrète, basée en Suisse. Vers la fin des années 1990, les tenants de l’empire global Rothschild étaient les barons Guy et Elie de Rothschild en France et Lord Jacob et Sir Evelyn Rothschild en Grande-Bretagne [25].

Evelyn était le président de la revue The Economist et un directeur de DeBeers et IBM GB.

Jacob fut derrière la campagne d’Arnold Schwarzenegger pour les élections de gouverneur de Californie. Il prit contrôle des parts de Khodorkovsky avec Yukos Oil juste avant que le gouvernement russe ne l’arrête. En 2010, Jacob rejoignit Ruppert Murdoch dans un partenariat d’extraction pétrolier en Israël par Genie Energy, une compagnie subsidiaire de IDT Corporation [26].

Quelques mois plus tard, Sarah Palin s’aloua les services de l’ex-PDG de IDT comme chef de personnel [27].

Sarah Palin est-elle le choix de Rothschild pour 2012 [28] ?

 

(Fin de la deuxième partie)

Source originale (en anglais) : globalresearch.ca.

 

Pour aller plus loin avec Kontre Kulture :

Notes

[1] The Temple & the Lodge. Michael Bagent & Richard Leigh, Arcade Publishing, New York, 1989, p. 259.

[2] Ibid., p. 219.

[3] Ibid., p. 253.

[4] Ibid. p. 233.

[5] The Robot’s Rebellion : The Story of the Spiritual Renaissance, David Icke, Gateway Books, Bath, UK, 1994, p. 156.

[6] Democracy for the Few, Michael Parenti, St. Martin’s Press, New York, 1977, p. 51.

[7] Fourth Reich of the Rich, Des Griffin, Emissary Publications, Pasadena, CA, 1978, p. 171.

[8] Ibid., p. 173.

[9] Rule by Secrecy : The Hidden History that Connects the Trilateral Commission, the Freemasons and the Great Pyramids, Jim Marrs, HarperCollins Publishers, New York, 2000, p. 68.

[10] The Secrets of the Federal Reserve, Eustace Mullins. Bankers Research Institute, Staunton, VA, 1983, p. 179.

[11] The Secrets of the Federal Reserve, Eustace Mullins, Bankers Research Institute, Staunton, VA, 1983, p. 179.

[12] Marrs, p. 212.

[13] Idid., p. 139.

[14] Ibid., p. 141.

[15] Icke, The Robot’s Rebellion, p. 114.

[16] Ibid., p. 181.

[17] Rothschild : The Wealth and Power of a Dynasty, Derek Wilson, Charles Schribner’s Sons, New York, 1988, p. 178.

[18] The House of Rothschild, Niall Ferguson, Viking Press, New York, 1998, p. 28.

[19] Marrs, p. 215.

[20] Ibid.

[21] “What You Didn’t Know about Taxes and the Crown”, Mark Owen, Paranoia, #41, spring 2006, p. 66.

[22] Marrs, p. 63.

[23] « The Coming Fall of the House of Windsor », The New Federalist, 1994.

[24] « The Secret Financial Network Behind “Wizard” George Soros », William Engdahl, Executive Intelligence Review, 11-1-96.

[25] Marrs, p. 86.

[26] « Murdoch, Rothschild Invest in Israeli Oil Shale », Jerusalem Post, November 22, 2010.

[27] « Sarah Palin hires chief of staff for PAC », Huffington Post, February 2011.

[28] Cet article fut publié en juin 2011, ndlr.

 






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8 Commentaires

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  • #286563
    Le 18 décembre 2012 à 22:13 par julius
    Le cartel de la Réserve fédérale : les huit familles (partie 2)

    Le vrai probleme de la révolution francaise, c ’est l’adoption du systeme métrique, c ’est lui la Bête, car on ne peut diviser 10 par 6.

     

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  • #286611

    100000 milliards de dollars ! La famille Rothschild a siphonné la majeure partie des richesses de la planète en un peu plus de 2 siècles. Elle est à l’abri du besoin pour des millénaires. Mayer Amshell Bauer, descendant des Khazars, tenait une boutique d’usurier dans le ghetto de Francfort (XVIIIe siècle) à l’enseigne de l’écusson rouge (Rothschild) et fonda la célèbre dynastie, qui finança "les illuminatis de Bavière" en la personne de son créateur Adam Weishaupt (Spartacus) noyautant toutes les loges franc-maçonnes européennes et imposant un plan minutieux à très long terme de destruction de la Royauté et de la chrétienté, par des guerres et révolutions à foison toutes planifiées. Ils sont responsables de millions de morts (Révolution Française, Révolution Russe, guerres civiles, guerres mondiales…). Ceci ne peut être le fait de simples humains, un tel degré de sophistication dans le machiavélisme implique une nature préternaturelle, au-dessus c’est… Satan. LLP le dévoile dans une de ses vidéos, le sigle des Roros est LCFR (La Compagnie Financière Rothschild) surmonté de 5 flèches formant la graphie d’un oeil, la symbolique est connotée. Ils sont propriétaires de 80% des terres d’Israël et sont à l’origine de la création du sionisme par leur agent Théodore Herzl. D’aucuns diront que "les Protocoles" sont un faux, peut-être, mais ce qu’il y est décrit est criant de vérité par rapport aux événements passés et à venir, c’est la trame du plan Luciferschild.

     

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    • #287518
      Le Décembre 2012 à 11:52 par charlitango
      Le cartel de la Réserve fédérale : les huit familles (partie 2)

      Je vois pas qu’elle est le mérite de se concentrer sur le symbolisme. Les usuriers (qui n’était pas des juifs au départ comme le prouve l’empire vénitien évitant l’usure interdite officiellement par des obligations contractuelles de monopole commerciaux en plus du remboursement des prêts...) ne peuvent qu’adopter une symbolique opposé à ceux qui la condamne.

      Quand au caractère extraordinairement méchant qui serait sensé éclipser tout le reste de l’histoire (ce qui est bien pratique pour ne pas se donner la peine de l’étudier), il est comme même difficile de ne pas parler de la faillite des banques Bardi ou Peruzzi provoquant au 13° l’âge des ténèbres en Europe ou de l’homme le plus riche de l’histoire, un roi Malien qui fit fortune dans l’esclavagisme et les mines d’or provoquant une crisé financière à la Mecque avec son don énormissime.

      En bref, nommer les Rotschild’s, leur actes et d’où vient la philosophie de l’empire brittanique où ils sont installé (cfr. l’empire vénitiens privatisé = manip des MP, domination de la finance et alliances militaires de revers) n’est que parasité par cette attachement viscérale au symbolisme. Tout le délire des protocoles (l’immense majorité de juifs était des patriotes se sacrifiant pour leur patrie respective) est d’ailleurs un immense cadeau à la petite élite qui prend les décisions chez les anglosaxons.

       
  • #286733
    Le 19 décembre 2012 à 03:21 par charlitango
    Le cartel de la Réserve fédérale : les huit familles (partie 2)

    A la manière d’un Asselineau qui omet les 30 glorieuses sur base des Bretton Woods, GlassSteagall et plan industriel français sur le modèle du New Deal (remerciez au passage Monnet d’avoir électrifier et pourvu en eau la France comme il l’avait vu aux USA), vous auriez bien besoin d’un débat contradictoire. Que nous dit par exemple le seul candidat au présidentielle française à avoir nommer les Rotschilds et l’impérialisme anglo-néerlandais tout en ne sombrant pas dans l’antimaçonisme ? Et bien que Hamilton a introduit la notion nouvelle de crédit publique et qu’il était contre le libre-échange britannique (! !) :

    "Le génie d’Hamilton en économie s’est montré presque immédiatement après son arrivée dans notre pays en 1772. Dès 1774, il écrivait déjà des tracts anti-britanniques contenant les germes du concept d’économie physique nationale selon lequel le développement de la nation dépendait de la promotion de l’agriculture et de l’industrie. Il développa plus avant cette idée par la suite, en particulier dans ses trois célèbres rapports au Congrès – deux sur le crédit public, le dernier sur les manufactures. Ainsi pour Hamilton, le principal moteur du développement économique est l’invention, le pouvoir créateur de l’esprit humain, qui s’exprime à travers l’usage de « la main d’œuvre artificielle » (c’est-à-dire les machines) et se trouve amplifié par le développement de l’infrastructure. Le concept de « pouvoirs productifs du travail » résume l’idée."

    Tout comme que Jackson a asphyxié le crédit publique US empêchant les états du Sud d’accéder à une économie industrielle sans esclave :

    "Officiellement, Jackson prétendait soutenir le Système américain ; dans les faits, il a trahi ce système et un bras de fer s’est engagé entre son Administration et le Parti Whig, dirigé depuis le Congrès par Henry Clay. Poursuivant l’oeuvre destructrice d’Albert Gallatin, Jackson a retiré les fonds fédéraux de la Banque nationale, enlevant au gouvernement le principal outil de sa politique économique tel que l’avait voulu Hamilton. La politique de crédit étant ainsi laissée dans les mains des banquiers privés de la Côte Est (et de leurs associés britanniques) opposés par principe au développement, l’activité manufacturière – le poumon de l’économie – s’est trouvée asphyxiée. Ces mesures imposées par Jackson furent très lourdes de conséquences. En 1837, les Etats-Unis se trouvaient en dépression économique et connaissaient des famines."

     

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    • #286916

      C’est très juste, (je sais que vous êtes un peu brouillés tous les deux) mais le site de Jacques Cheminade est une mine d’enseignements tout ausi riche que celui d’ER. Il parle de "système hamiltonien" de crédit (gratuit) et de développement des infrastructures. Bismarck s’en est inspiré et entre 1865 et 1914, les USA et l’Allemagne ont connu une création de richesse phénoménale, ainsi qu’une très forte hausse de la natalité.
      Mais il n’y a pas que l’économie qui est passionnante sur le site de "solidariteetprogres.org", l’histoire (via les webcasts de Lyndon Larouche traduits) et la philosophie sont des thèmes traités de façon tout à fait neuve.

      Site très très rafraîchissant.

      Et meilleurs voeux à toute l’équipe d’ER, ainsi qu’à son Président.

       
    • #287502
      Le Décembre 2012 à 11:28 par charlitango
      Le cartel de la Réserve fédérale : les huit familles (partie 2)

      Dans le en.wiki de Hamilton, il apparait que sa banque fédéral ne prenait que l’apparence d’une banque d’Angleterre bis (thèse défendue dans cette article). La différence majeure était une ligne de crédit réservée à l’économie productive au niveau national (cfr. son traité sur les manufactures et le crédit publique). Sa mort suite à son duel avec Aaron Burr (Chase Manathan Bank) confirme son opposition aux intérêts purement financier. Hors qui détruira la banque fédérale de Hamilton qui soutenait l’économie productive ? Jackson.

      L’autre trait marquant de Hamilton est la 1° forme de protectionnisme à l’échelle d’une nation comme le dit le forum de SciencePo :

      "II Les théories protectionnistes

      La théorie de la protection dans le cadre des industries naissantes, 1841

      La théorie du protectionnisme éducateur fut popularisée par List (mais proposée par A. Hamilton en 1791). Perroux et de Bernis la reprendront à leur tour dans la deuxième moitié du XXe siècle. En protégeant l’industrie dans le premier temps de son développement, le pays permet à cette activité d’engranger des économies d’échelle et de bénéficier de gains d’apprentissage. Il en résulte une baisse du coût moyen par rapport à celui des producteurs du reste du monde. Une fois que le coût moyen est égal ou inférieur à celui du reste du monde et donc que l’avantage comparatif du pays est établi, la raison d’être de la protection disparaît. Les coûts de la protection, notamment pour les consommateurs, doivent être à terme compensés par les recettes, une fois l’avantage comparatif établi. "

      Reste que si Hamilton avait bien des liens avec les anglais, il ne faudrait pas oublier que l’Angleterre avait experimenté avec succès certaines mesures protectionnistes tout en étant, de facto par sa richesse, le centre de la créativité industrielle au 18°. Pour autant, je trouve que le fr.wiki est bizarre en affirmant que la vision pro-industrie de Hamilton était "probritannique". Au regard du soutien inconditionnelle au sud esclavagiste contre le nord industriel et à la peur que provoquait chez l’empire l’idée d’un développement industriel dans leurs colonies (qui aurait remis en cause le statu quo (ce qui arriva d’ailleurs vers 1900 grâce à l’industrie en Europe)), c’est même le contraire.

      De toutes façons, dans son opposition à la révolution française il faudra m’expliquer en quoi c’est le signe d’un complot francmac de la part Hamilton !!

       
  • #287425
    Le 20 décembre 2012 à 06:17 par Ronan
    Le cartel de la Réserve fédérale : les huit familles (partie 2)

    Il faut denoncer sans relache,et diffuser le plus largement possible ces informations jusqu’a traduire en justice les oligarches et mettre un terme a l’esclavage des peuples.

    Eviter trop d’informations et synthetiser au maximum ce sujet est primordial pour extraire le mal de l’apparente et trompeuse complexité,afin que le plus grand nombre puisse comprendre.

    Car 99% des gens,y compris une partie de ceux lisant cet article ne comprennent pas bien la situation.

     

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  • #288269
    Le 21 décembre 2012 à 06:30 par Marie59
    Le cartel de la Réserve fédérale : les huit familles (partie 2)

    Article dense, mais les deux parties sont très intéressantes. Mammon, prince de ce monde, démasqué !

     

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