Cette information ne m’étonne guère. Un type pris au hasard dans la rue ne sait pas faire une multiplication ou conjuguer correctement un verbe. C’est atterrant. En 2013, après quinze ans passés dans la fameuse école républicaine chère au maçon esclavagiste Ferry, les gens ont des soucis pour compter, lire, comprendre un texte simple. Je ne parle même pas des principales dates de l’Histoire de France ou de l’enseignement des langues vivantes d’un niveau calamiteux.
Alors répondre aux questions d’un test de QI, ce n’est pas la peine d’y penser.
On ne risque pas de s’instruire ou de rattraper les lacunes de la déséducation nationale si l’on passe 4 heures par jour (en moyenne !!!) avachi devant un poste de télévision, ce même si on regarde Pivot, Taddeï et des documentaires sur ARTE, et le reste du temps libre assis à califourchon sur un siège informatique devant un écran d’ordinateur ou au centre commercial le plus proche à "faire les boutiques".
On a parfois l’impression de s’adresser, comme disait le Général, à des veaux qui ne comprennent ni d’où ils viennent, ni où ils vont, ni par où ils passent, ni ce qu’ils font : ça mange, ça dort, ça travaille, ça part 15 jours à la mer, ça s’endette de tous les côtés, mais intellectuellement c’est le néant absolu. Ca ne lit jamais un livre, ça ne discute jamais d’autre chose que de ce que ça a vu à la télévision ou lu dans la presse "people".
On met souvent en cause le français, trop compliqué. Alors on le réforme. Sans résultat évidemment : si lorsqu’ils sont à la maison, les gosses jouent à la console plutôt que de faire leurs devoirs et pianotent sur leur portable en classe, ça ne risque pas de marcher. Il y a un gros problème d’éducation (c’est le rôle des parents et non de l’Etat que d’éduquer les gamins !) et d’instruction.
Le QI est un test de logique. Pour le réussir, il faut impérativement être bon en... logique. Et la logique justement s’apprend par exemple en cours de mathématiques ou bien en cours de grammaire. Comment peut-on alors imaginer de bons résultats à un test de QI, alors que nos adultes (ministres en tête) ne maîtrisent ni les bases de leur propre langue, ni celles des mathématiques du niveau du collège ? Et surtout, qui aurait intérêt à ce que le peuple ait de la logique ? Un peuple logique et instruit serait dangereux car il risquerait, tel le veau qu’on mène à l’abattoir, de comprendre trop tôt ce qui lui arrive.
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