L’Allemagne a besoin de l’euro.
Ce que je vois, c’est une énième technique pour amener les européens de tous bords à se faire piller encore plus, avec comme solution miracle défendue de droite à gauche une fédéralisation.
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En effet, le blocus allemand force à la conclusion soi-disante unique que si l’on veut rendre le système efficace et gérable, il faut globaliser l’imposition pour être sûr que chaque nation, ou plutôt état étant donné qu’on parle de fédéralisme, sera investi du maintien global de la santée de la monnaie unique. Les Allemands souffleront, car ce sera alors l’imposition qui "forcera" les gouvernements de chaque état à imposer une austérité globale, tandis que les Allemands resteront les moins touchés.
En revanche, ce que fait l’Allemagne a pour finalité de contribuer à la fragilisation de l’euro. Ce qui est très bon pour ses exportations (pour un dollar, on obtient plus d’euros, et donc on peut acheter plus de produits allemands dont le prix est fixé sur une échelle nationale et européenne).
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Donc, pour résumer, ce que fait l’Allemagne, c’est de forcer les états européens à petit à petit intégrer le système financier et économique centralisé, présenté comme solution plus rigide et sûre à long terme.
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Il serait intéressant de voir M. Asselineau nous expliquer pourquoi la dette de la France augmente autant, quel était son état avant 73, que devions-nous réellement à ce moment là.
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Il serait aussi bon qu’il suggère des solutions pour que l’Europe ne soit plus aussi soumise à la capacité des Etats-Unis de s’endetter.
En réalité, cette question trouve déjà une réponse simple, qui a toujours été au coeur des arguments pro-UE, mais jamais appliquée car l’UE est certainement très anti-européenne : un marché européen solide.
Seuls les pays largement exportateurs dépendent de la capacité des voisins à acheter. M. Asselineau adopte une ligne pro-allemande et bien trop pro-croissance, alors que les esprits plus aptes à comprendre la situation actuelle et une nécessité de résorbement et d’un repli partiel, et surtout d’un contrôle absolu des frontières européennes.
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Ce que par exemple soutient Arnaud Montebourg, alors que nous savons qu’il n’en pense rien.
Alors, comme l’UE a des leaders qui refusent de protéger l’Europe et ses populations et la rendre réellement indépendante, il ne reste aucune autre solution que de quitter l’UE pour mieux reconstruire l’Europe de demain.
Et cela, M. Asselineau a l’air d’avoir un gros problème avec.
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