Le gouvernement japonais s’attend à une croissance négative en raison de la baisse des exportations.

« Il est très probable que le Japon soit entré en récession » : ce constat a été officiellement formulé hier par le bureau du gouvernement japonais, qui partage désormais les sombres pronostics de nombreux économistes, notamment ceux de BNP Paribas qui annoncent une contraction du PIB de l’Archipel de 0,3 à 0,6 % au deuxième trimestre.

Depuis des mois, les voyants de l’économie passent au rouge les uns après les autres. Grande absente de la reprise qui s’est déclenchée en 2003, la consommation est restée au point mort. L’embellie a profité aux entreprises, qui, après réduction des coûts, ont engrangé des bénéfices records à chaque exercice. Mais pas aux salariés, dont les salaires se sont tassés sur la même période tandis que les prix, eux, recommençaient à grimper.

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