C’est surjoué, montrer AH comme un fou. Certainement produit par ceux d’en haut.
Flag et prison pour les deux voleuses aux 21 identités
L’Union, 25 08 12.
REIMS. Huit identités pour l’une, treize pour l’autre… Sédentarisées dans un camp de la région parisienne, deux jeunes femmes collectionnent autant les alias que les cambriolages. Leur virée à Reims se termine en prison.
LA délinquance venue des pays de l’Est est depuis longtemps une évidence pour les policiers et gendarmes confrontés à l’épreuve du terrain. Les déclarations du sinistre Manuel Valls sur la délinquance roumaine « C’est une réalité, il faut le constater, il ne faut surtout pas la nier » n’ont rien de nouveau pour eux.
L’attention se focalise sur la Roumanie, mais bien d’autres pays d’Europe centrale sont pourvoyeurs de ces bandes itinérantes qui sévissent en France. Dernier exemple à Reims, pas plus tard que mercredi, avec l’arrestation de deux cambrioleuses qui présentent l’étonnante particularité de totaliser à elles seules vingt-et-une identités différentes !
Les empreintes digitales de Dalida Djordevic, alias Sheila Yavanovitch, alias Sneja Jovanovic, alias Sheila Julic, etc., sont connues sous treize identités qui la font naître en France, en Italie, en Serbie ou en Croatie.
En garde à vue à Reims, elle disait s’appeler Cindy Jovanovic, mais c’est finalement sous l’identité de Sheila Djuric, 32 ans, qu’elle s’est présentée hier à l’audience des comparutions immédiates.
Maison saccagée
La jeune femme parle couramment le serbo-croate, comme sa collègue Silvana Radosavljevic, alias Sabrina Omasic, alias Monica Terzic, etc. (huit noms différents au fichier des empreintes digitales). Toutes les deux sont sédentarisées dans un campement de Montreuil (93). Mercredi, vers 16 heures, les deux amies stationnent leur voiture près d’une maison de la rue Blondet, au quartier Murigny. Elles sonnent pour vérifier qu’il n’y a personne, passent par le jardin, fracturent une porte avec un tournevis et opèrent une fouille en règle de l’habitation : les tiroirs sont vidés, les armoires renversées, les bijoux en or, les jeux vidéos et le matériel hi-fi soigneusement rangés dans des sacs.
... On a cinq enfants à charge. On n’a rien pour les préparer à l’école.
Sursaut du procureur, qui rappelle quand même que les 2 mères de famille touchent chaque mois 1 200 et 1 500 € de prestations sociales. Leurs antécédents judiciaires connus sous les différents alias confirment une délinquance régulière...
Répondre à ce message