L’ancien leader libyen en fuite aurait été abattu à Syrte lors d’un échange de tirs avec les forces pro-CNT.
Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué jeudi qu’il comptait envoyer "dans les semaines qui viennent" une mission en Libye pour étudier les moyens de venir en aide à ce pays. Cette équipe fera suite à une mission initiale d’évaluation de la situation sur place, qui a eu lieu du 6 au 13 octobre en coopération avec la Banque mondiale, a précisé un porte-parole du Fonds, Gerry Rice, lors d’une conférence de presse à Washington.
Le but de cette nouvelle phase de consultations avec le pouvoir libyen issu de la rébellion contre le régime de Muammar Kadhafi sera d’aboutir à "une évaluation des besoins" en matière de financement public et de continuer à "travailler sur la préparation d’un cadre macroéconomique" définissant des objectifs devant permettre le déblocage d’une aide future du Fonds à la Libye.
La directrice générale du FMI, Christine Lagarde avait annoncé le 10 septembre que le Fonds reconnaissait désormais le Conseil national de transition (CNT) comme le gouvernement légitime en Libye. Le FMI, qui a promis son aide au pays, avait indiqué à cette occasion ses priorités : "Les nouvelles autorités devront remettre rapidement en marche la production de pétrole afin de dégager des recettes, stabiliser la monnaie, rétablir le système de paiement, mettre en place une saine gestion des finances publiques." M. Rice n’a pas souhaité faire de commentaire sur la nouvelle de la mort de Kadhafi annoncée jeudi par le CNT.