Très bel ouvrage, je confirme, réceptionné ce lundi 5 décembre 22 consacré au plus beau fleuron de la langue classique française « Les Fables » du sieur Jean de La Fontaine avec illustrations de Gustave Doré, captivant et suscitant l’imaginaire, l’illustrateur des Contes de Charles Perrault, La Divine Comédie de Dante, ou Le juif errant d’Eugène Sue.
« L’eau qui dort est pire que celle qui court .. ». sentence que ma mère décédée en 1997 nous répétait souvent, elle qui aura eu huit enfants : quatre garçons et quatre files.
Les gens qui se taisent « les taiseux » sont des hypocrites la plupart du temps.
« Gardez vous de l’homme secret et du chien muet.
Les eaux calmes sont les plus profondes.
L’habit ne fait pas le moine.
Quand les brebis enragent, elles sont pires que les loups. »
Vu l’époque que nous vivons et sa fin terminale celle du Capital dans tous ses états que les Etats sont en panne, les hommes deviennent méchants, les femmes mauvaises car sous des dehors de la fausse politesse, fausse prévenance, des merci à n’en plus finir pour tout et n’importe quoi, des y’a pas de soucis (alors qu’il y a précisément des soucis à se faire ... bref ... !) de tous ceux qui vous veulent du bien mais en réalité qui vous le retire en douce, il y a tous ceux et celles présents dans le bestiaire fabuleux du sieur La Fontaine auprès duquel notre âme peut encore venir se désaltérer, nous les encore Vivants ; plus de trois siècles après (13 avril 1695 date où notre poète national nous aura quitté âgé de 74 ans à Paris au 61, rue Platrière). Son épitaphe par lui composé :
« Jean s’en alla comme il était venu,
Mangeant son fonds après son revenu ;
Croyant le bien chose peu nécessaire.
Quant à son temps, bien sut le dispenser :
Deux parts en fit, dont il souloit passer
L’une à dormir, et l’autre à ne rien faire. »
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